Au jour le jour, le thé (presque) toujours !
Eh
oui, mardi et mercredi, deux jours presque sans thé. Et pourtant
cela avait bien commencé !
Un beau ciel et une
température très douce.
LE Shincha
griffé
Ippodo.
Et toujours cet immense bien-être en le savourant par petites
gorgées au son de cette musique zen dont je ne me lasse pas. Et
puis, quasi plus rien jusqu'à aujourd'hui et pourtant il est
rarissime, c'est même la première fois, que le thé passe au second
plan mais vu ce qui s'est passé, je ne regrette rien, je suis même
certaine que ce ne sera que plus bénéfique sur cette Voie du Thé
que je suis avec tant de passion, de respect. en me levant, je sais
que j'ai envie de mes rituels, la contemplation du ciel, la musique,
la méditation et le thé ! Par contre, assez souvent, je ne
sais pas exactement ce que je veux comme thé.
Un peu comme ce
que je vois dans ce beau ciel, plusieurs voies s'offrent à moi.
Les idées se croisent et souvent, ne sachant pas choisir, je tire au
sort...
Mais aujourd'hui, en me réveillant, un thé s'impose à
moi, dans ce bel écrin collector, LE Tumsong
griffé ThéÔdor.
Il m'en reste très peu, aussi il est d'autant plus précieux, je ne
le bois qu'à des occasions particulières quand un bonheur
particulier m'étreint comme ici:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/05/le-lendemain-de-la-veille-premiere.html.
En savourant ce breuvage, beaucoup d'émotions et pas que gustatives,
celles des souvenirs qu'ils m'évoquent, et particulièrement ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/04/je-suis-vraiment-gatee-merci-les.html.
J'aime les thés qui racontent une histoire, et Guillaume a l'art de
la conter, celle-ci et bien d'autres...
Après ces moments de
nostalgie douce et de méditation, la musique de Purcell qui parle
tant à mon âme. Comme ce thé... J'espère que son énergie
retournera à celui qui me l'a offert si généreusement !
Il va faire chaud cet après-midi, préparation d'un thé de
circonstance : un Dong
Ding,
encore un cadeau de ma chère belle-fille.
Et puis, en bougeant ce fauteuil
pour passer l'aspirateur, je me décide enfin, le tissu qui le
recouvre est vraiment trop vieux et plus frais du tout,
pareil
pour la table, je dois m'en séparer. Je ne sais pas encore si je les
ferai emballer avec un autre tissu, et cette fois-ci je ne reculerai
pas, jusqu'ici mon excuse pour ne rien changer était que j'aime
vraiment beaucoup ce tissu qui n'existe plus.
J'ai besoin d'un
condiment particulier pour préparer le repas de midi, j'en profite
pour savourer cet apéritif...
Ces belles ne berceront pas mes
rêves, elles enchanteront nos papilles.
Au programme de cet
après-midi très ensoleillée, lecture-thé glacé, du moins c'est
ce que je croyais.
Quand mon amie Loula est passée ici (trop
brièvement) elle a feuilleté ces livres qui l'ont emballée, elle a
mis une croix à côté de celles qu'elle connaissait et m'a demandé
de lui préparer un florilège d'autres parmi celles que je préfère
mais il fait trop chaud pour travailler, ce sera pour ce soir !
Mais pas pour observer,
écouter la musique de la nature en
admirant les pivoines de loin et de haut,
sans oublier ce ciel
bleu-soleil. Quelle merveille que cet été avant l'heure propice
à la rêverie en pensant à cette belle phrase d'Okakura Kazuko :
"La lumière de l'après-midi éclaire les bambous, les
fontaines babillent délicieusement, le soupir des pins murmure dans
notre bouilloire. Rêvons de l'éphémère et laissons-nous errer
dans la belle folie des choses"
Avant
le souper, il fait encore très doux 28° !, je commence à sélectionner le
florilège des citations.
Avec un Bancha
Hojicha griffé
Cha-Hû-Thé
dont
j'aime les saveurs boisées et celles de pain grillé, excellent
comme thé de lecture.
J'ai
déjà sélectionné une vingtaine de citations, mais j'en oublie de
remplir ma tasse.
Alors,
je fais une pause lecture parce que le thé, en refroidissant donne
maintenant des notes plus sucrées, caramélisées même, et même
temps très rafraîchissant, je sens que j'en ferai très
prochainement un thé glacé.
Quand je lis en buvant, je ne vois
pas le temps passer, mais mon mari a faim ; j'achève donc de
boire le Hojicha
devenu maintenant froid,
et avant de descendre un regard sur le
ciel traversé par un grand oiseau de métal tandis que ceux à
plumes offrent leur concert du soir, je continuerai mon devoir ce
soir, encore de bons moments en perspective !
Et d'autres
moments très émouvants, petit Dragon et sa maman sur la tête de ce
Dragon de pierre, et l'infini dans leurs dos.
Première
prestation de petit Georges sur scène entre son grand-père et sa
grand-mère, et avec son cousin. Il est tout fier de montrer son
ventre, cela le fait rire.
Fier aussi son papa, le portrait de son fils exposé
pour une vente de charité, il a eu beaucoup de succès.
Il a même eu droit à sa photo dans
le journal, une vraie vedette ce petit Georges ! Merci Claude pour ces moments d'éternité, tu as
vraiment l'art de saisir l'instant où petit Georges est le plus
expressif. Inutile de dire que je décompte les jours qui me séparent
de sa (leur) venue : 74 exactement... Une merveilleuse journée
que celle-ci, aujourd'hui la vie est pleine de grands bonheurs, j'en
redemande !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire