jeudi 18 octobre 2018

A propos de portraits très particuliers!

Pour bien commencer cette mémorable journée, 
d'abord m'aérer les poumons en admirant cette Nature qui me fait tant aimer la vie. 
Puis mes incontournables rituels : Faire chauffer l'eau à bonne température en fonction du thé choisi, ici un thé vert vietnamien, écouter chanter la mère du thé dans la bouilloire tandis que les feuilles encore endormies sont posées délicatement dans la théière et enfin observer leur réveil dans l'allégresse avant de savourer toujours avec émotion ce que la Nature m'offre avec tant de générosité, MERCI les cueilleuses… 
Et en pensée, j'imagine le contenu ce énième livre de Lydia Gautier,
Portraits de thé qui parait aujourd'hui. Cela fait déjà une semains que je l'ai commandé, j'espère qu'il arrivera rès vite ici mais impatiente et très curieuse, j'avais écrit à Lydia pour lui demander quelques reneignements et j'ai été gâtée, sa réponse m'a fait déjà rêver : "Avec cet ouvrage, je reviens vraiment à mes sources et ma passion, l'agro-économie, le terroir, les producteurs, ce pourquoi j'ai été formée il y a 24 ans et ce que je souhaite promouvoir le plus dans le thé ces 30 prochaines années si j'en ai les moyens !!" 
En lisant ce qu'en dit l'éditeur, je retrouve toutes les qualités de Lydia : une solide connaissance du sujet – elle est ingénieure agronome, et sait donc de quoi elle parle, elle ! – associé à l'aspect humain qui lui est si cher, son souci de rencontrer les femmes et les hommes qui consacrent leur vie, leur talent et leur passion à la culture ancestrale de ces feuilles mythiques mais bien réelles. Tout cela écrit dans une langue épurée comme le montrent ces autres livres. Je lui laisse ici la parole : "Selon quels critères avez-vous sélectionné les 119 thés que vous présentez dans votre ouvrage ?

L’objectif était de montrer la diversité des régions de production, qui couvrent aujourd’hui les cinq continents. 40 pays producteurs sont ainsi visités au fil des portraits. Parmi eux, bien sûr, des leaders mondiaux comme la Chine continentale, l’Inde, le Sri Lanka ou le Kenya, mais aussi des pays moins connus comme le Malawi, le Laos, le Vietnam, la Malaisie, le Pérou, Hawaï ou le Portugal ! À chaque fois, j’ai dégusté et sélectionné le thé le plus pertinent pour illustrer le pays ou la région productrice.
Comment ces portraits de thé sont-ils organisés ?
Le thé étant un produit de terroir, la première porte d’entrée est géographique. Au sein de chaque pays, quand plusieurs crus sont présentés, la couleur fera
office de sous-classe, du thé le plus léger au plus puissant.
On commence ainsi par les thés blancs, puis verts, jaunes, cyan (ou wulong), rouges, et enfin noirs. Pour une même couleur, les thés nature sont présentés en premier, suivis des thés parfumés. Enfin, la classification opérée par pays d’origine répond à deux critères, l’un chronologique – déterminé par l’ancienneté des plantations ou du rituel de consommation –, et l’autre géographique – par continent ou grande région à l’échelle mondiale. (...) 
Tout cela me donne envie de me replonger dans certains de ses anciens livres que je consulte très régulièrement, comme 1001 secrets sur le thé : http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2014/01/samedi-tout-se-passe-dans-la-cuisine.html , ou encore celui-ci : http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2008/11/ths-et-mets-une-mine-dor.html, il me donne envie de me remettre à cette cuisine créative avec des recettes plus élaborées et les accords avec le thé. Il y a aussi ce coffret malheureusement emputé par une voleuse http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2011/01/un-coffret-magique-et-deux-escales-qui.html qui sans me le dire a subtilisé 3 feuillets qu'elle allait me rendre, je les attends toujours, honte à elle ! Il y a aussi ce coffret du dégustateur que j'ai prêté à la petite-fille d'une amie qui veut se familiariser avec ce monde http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2008/10/une-journe-la-mecque-du-th.html, elle est douée et se passionne vraiment, c'est gai de voir une petite jeune suivre cette voie si enrichissante... Bref, chaque livre de Lydia Gautier apporte à ses lecteurs de quoi se nourrir intellectuellement et spirituellement. Celui qui paraît aujourd'hui nous fera voyager d'une autre manière encore. Et avec l'absolue certitude de ne pas être déçus, on peut donc se le procurer les yeux fermés mais les ouvrir bien grands pour tourner les pages ! Chère Lydia, MERCI pour tout cela. J'ai hâte de te revoir, chacune de nos rencontres, que ce soit à Paris ou à Bruxelles à Tea world, reste gravée dans ma mémoire. Mais celle qui m'a le plus marquée, si je ne devais en choisir qu'une, c'est notre premier tête-à-tête chez Yam tcha... http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2009/04/je-nai-plus-assez-de-mots.html il y a plus de 9 ans déjà ! 
Après toutes ces émotions, envie d'aller me promener les yeux grands ouverts sur cette nature automnale, je posterai ce billet ce soir… 
Très étonnée du peu de champignons, la sécheresse a fait des dégâts. 
qui se dégradent très vite, 
à l'exception de celui-ci. Le jardin est vraiment magnifique mais il n'y aura plus de photos, ma batterie est plate, dommage. Pourtant, il y aurait encore entre autres le merveilleux tapis de feuilles mortes qui avec les rayons du soleil donne des couleurs très vivantes. Samedi, il aura disparu... Déjà MERCI ma Puce ! 

3 commentaires:

Fab a dit…

Moi aussi j’aimerais un Waterloo au poulet...bisous

Fab a dit…

Mdr🤣😂🤣 Waterloo. Non avec cette écriture intuitive si je ne relis pas ,voilà..bien sûr il fallait lire waterzoi

Francine a dit…

@ Fab.: MDR… La prochaine fois que tu viendras, ce sera ton premier repas! Biz et à très vite