jeudi 31 juillet 2008
Le thé du Capitaine, tonnerre de brest!
mercredi 30 juillet 2008
C'était la première...
lundi 21 juillet 2008
Une découverte: un Bi Lo Chun de ... Taiwan
dimanche 20 juillet 2008
Un "Te de cacao", un "chocolathé"?
Le contenu était lui aussi surprenant ! En le voyant, j’ai eu l’impression que quelqu’un (peut-être même un animal, un singe par exemple) avait soigneusement récolté les enveloppes des "graines" de cacao ainsi que la pellicule de celles-ci pour en remplir le sachet. L’odeur, toujours aussi prenante, m’étonnait : comment pouvait-elle être aussi forte alors que je ne voyais que des "déchets" ?
De thé, par contre, aucune trace ! Forcément, j'ai le sachet à côté de moi et je viens de lire : "Ingredientes : cascara de Cacao tostada".
Je décide cependant de suivre les indications du sachet, du moins ce que j’en ai saisi, et de préparer ce breuvage. Version originale : "Coloque una cucharita de Te de Cacao porc ada taza de agua hirviendo, déjela en reposo, cuele y endulce a su gusto con azucar o miel". Ma traduction, sans doute très approximative : mettre une petite cuillère de Te de Cacao dans un tasse d’eau bouillante, infuser et laisser reposer, y ajouter sucre ou miel selon le goût.
Par contre Chocolathé existe, je l’ai rencontré mais cela fait partie de mes belles rencontres, ce sera pour plus tard...
mardi 15 juillet 2008
"Il suffit de passer le pont..."
Un jardin de thé à Lille: Cha Yuan
L’âme de ce lieu ? Jean-Benoît Bourrel, à l’image du lieu, si professionnel, passionné par son sujet dont il parle avec fougue et qu’il fait découvrir avec talent et modestie à tout qui s’y intéresse. Et cela, toujours avec un large sourire qui en dit long sur son état d’esprit. Ceci termine la première partie de mon récit, comme une mise en bouche, une envie d'aller plus loin. Suivez-moi, il suffit de passer le pont...
lundi 14 juillet 2008
La belle histoire d'une théière relookée, d'un thé de méditation et d'un grand geste d'amitié
vendredi 11 juillet 2008
Un thé vert ... bolivien!
Mais le thé, même en ce moment de doute et de tristesse, a sur moi un effet salvateur : en dégustant ce breuvage, je me sens apaisée.
jeudi 10 juillet 2008
Thé vert, thé amer qu'ils ont dit. Moi je dis écoeurant...
Dégustation du Jun Shan Yin Zhen, un thé jaune plein de surprises
Si ces ouvrages traitent du même sujet, certains détails ou la manière de présenter les choses varie d’après les auteurs et je trouve intéressant de confronter les points de vue voire parfois de relever certaines divergences. Et comme la plupart de ces livres sont superbement illustrés, c’est toujours pour moi un grand plaisir de les relire.
1. BECAUD N., Le thé, la culture chinoise du thé, Lyon, Ed. S. Bachès, 2004.
2. CHEN W., Le thé, joyau de l’empire du milieu, Paris, Quimtao, 2000.
3. GAUTIER L., Le thé, arômes et saveurs du monde, Genève, Aubanel, 2005.
4. MONTSEREN J., Guide de l'amateur de thé, Paris, Solar, 1999.
5. SCALA O., Thés, cultures, senteurs, saveurs, Paris, Solar, 2005.
J’ai déjà donné quelques renseignements sur l’un des deux thés jaunes, le Meng Ding Huang le 16 mai dernier et suite, je complète donc ici à l’aide des livres cités plus haut. Concernant la description du Jun Shan Yin Zhen (Aiguilles d’Argent de la Montagne de L’Empereur) j’ai choisi de citer chaque auteur qui apporte une précision : "Il fait partie des 10 thés chinois les plus célèbres. Il est cultivé dans la province du Hunan sur l’ile Junshan dans le lac Dong Ting. Ce thé est entièrement composé de bourgeons de forme droite recouverts de duvet. L’empereur Qianlong appréciait tout particulièrement ce thé. Chaque année, il fallait lui en livrer 18 livres", N. Bécaud p. 28.
Jean Montseren nous parle de la montagne de L'empereur: "La légende raconte qu’il y a 4 mille ans les 2 veuves de l’empereur Shun, traversant le lac en barque pour ramener le corps de leur défunt époux, auraient été entraînées par une lame et seraient tombées à l’eau. Afin de les ramener à la surface et de les sauver de la noyade, des coquillages se seraient regroupés, formant une colline, le mont de l’empereur, haute de près de 80 mètres", p.181.
"Grand cru parmi les grands crus, ce Yi Zhen extraordinaire appelé aussi "Plume jaune", est cultivé sur 1km² de surface. Il faut cinquante mille bourgeons pour faire 1kg. Ce fut d’ailleurs tout le poids de la récolte de 1871, année de la visite de l’empereur. Celui-ci fut si séduit qu’il ordonna 9 kg par an de ces divines plumes au titre de son tribut. Aujourd’hui les théiers - des "Dabai" - produisent 300kg, extrêmement convoités dans le monde entier", O. Scala, p.120.
L’ingénieure agronome qu’est L. Gautier nous apprend que: "Sa transformation débute comme celle du thé vert chinois sauf que la fixation de la feuille à haute température humide se passe sous couvert de paille (15 minutes). Elle est suivie par un pseudo-repos prolongé toujours sous couvert pendant lequel une légère fermentation se produit (1 jour). Puis le thé est délicatement roulé en aiguilles (20 minutes) et séché (20 minutes)", p.97.
Wei Chen ne dit pas autre chose, à quelques détails près… : "Lorsqu’on verse de l’eau bouillante dans la tasse, le bout des bourgeons pointe hors de l’eau, quelques minutes après, ils se renversent horizontalement dans l’infusion et restent debout dans l’eau, un instant après ils montent et descendent pour remonter et redescendre trois fois de suite avant de tomber définitivement au fond de la tasse. On donne avec plaisir un surnom à ce thé : "Trois montées et trois descentes". De temps en temps quelques bulles d’air sortent des bourgeons et s’éclatent à la surface de l’infusion, dégageant un arome enivrant. Les bourgeons restent enfin debout au fond de la tasse, comme de multiples jeunes pousses de bambous ou arbres qui rivalisent d’ardeur pour monter vers le ciel. Tout en dégustant la saveur succulente, on regarde dans la tasse, un immense plaisir envahit l’esprit. Un grand bonheur" p.122. Comme vous le remarquez sur la photo, la plupart des bourgeons se dresse vers le haut, et c’était encore plus remarquable avant que je ne déplace le verre pour l’immortaliser. Je n'ai pas vu de bulles. Par contre, j’ai été surprise et un peu déçue par l’infusion, je n’ai retrouvé ni la subtilité ni la fraîcheur des infusions en zhong. J’ai alors décidé de la laisser refroidir complètement, le résultat était encore plus curieux, j’ai eu l’impression de boire un liquide "piquant" comme l’eau gazeuse, plus du tout une infusion duveteuse et veloutée mais par contre très rafraîchissante malgré la sensation de la râpe…
Avant de terminer ce long chapitre, je voudrais vous faire partager le plaisir que j’ai eu à lire ce qui suit, il s’agit du "moment". Et ici, O. Scala se fait poète : "Ce Yin Zhen est vraiment un thé pour le soir. Sa légèreté et sa fraîcheur le rendent encore plus appréciable l’été (je veux bien le croire…mais je n’ai pu le vivre, il fait à peine 15°). On le déguste à petites gorgées pour en extraire toute la subtilité, quand on veut célébrer le simple bonheur fugace d’un coucher de soleil ou un moment de pure tranquillité". J. Montseren, dont c’est la façon habituelle de décrire la manière de préparer les thés, nous donne son "conseil de pratique : 2.5g pour 10cl, de 5 à 15 mn (à la lumière d’une bougie rouge / au charme des fleurs ultimes) dans une eau attisée (70°C). Moment privilégié : quand on appelle les parfums"... p.182.
Quant à moi, je vous appelle à me faire part de vos impressions, constatations si vous décidez d'expérimenter ce thé vraiment pas ordinaire. Bonne dégustation.
mardi 8 juillet 2008
Une semaine déjà...
Et le rapport avec le thé, vous demandez-vous sans doute? La photo suivante vous répond.
dimanche 6 juillet 2008
Un dimanche pas comme les autres à l'Heure bleue
Monsieur thé nous propose d’abord un Kukicha, les brindilles jaunâtres sont très belles et contrastent avec les feuilles d’un vert profond : 2g dans 10cl d’eau à 65-70° ; 3 infusions. J’assiste impressionnée à l’échange entre Anne-Marie et Olivier qui, humant l’infusion perçoivent une odeur de marron chaud et de la châtaigne grillée au goût. J’aime les écouter comparer leurs sensations olfactives, j’en suis incapable et j’admire donc ce talent.
Par contre, je reconnais dans la 3e infusion l’aspect grillé qui me fait penser à un Genmaïcha, pas mal, non...
Nous découvrons ensuite un Tenko Kabusé (thé couvert quelques temps avant la récolte par une toile perforée empêchant le soleil direct ce qui permet aux feuilles de garder intacts tous leurs composants entre autres la chlorophylle si j’ai bien retenu ce que j’ai lu; on parle aussi de thé de pénombre.) Ici aussi : 2g dans 10cl d’eau à 60-65. Je crois percevoir des odeurs de prairie ou de gazon là où Anne-Marie et Olivier perçoivent un léger goût de fumet de poisson mais c’est toujours aussi intéressant pour moi de les écouter. On se rejoint par contre sur la texture du breuvage, plus dense que le Kukicha.
La 3e dégustation est double : 2 Sencha, un Kabusé et un Wazuka. Infusés en même temps, cela nous permet de les comparer, la couleur de l’infusion (le Kabusé plus vert, le Wazuka plus jaune, l’odeur (le foin pour Anne-Marie et moi, des notes marines pour Monsieur Thé) et le goût. Ici encore, les 2 "nez" ont perçu une attaque très foin, suivi très vite par des odeurs et une saveur de Mer du Nord, comme s’ils étaient sur l’estacade d’Ostende. Moi je sentais une odeur de… framboise (un de mes fruits préférés), ce qu’a confirmé Monsieur Thé, et là, je suis plutôt fière. Beaucoup d'autres échanges, riches, intenses, que je ne peux reproduire ici, ce que vous avez lu n'est qu'un petit aperçu, le reste est en moi, en nous. Voilà ce qui se passe le dimanche à l’Heure bleue. J’aime ces moments de découverte et de partage autour de cette boisson qui n’a pas fini de nous surprendre. Je vous encourage vraiment à venir vivre ces moments instructifs et conviviaux, peut-être se rencontrera-t-on un dimanche...
Désolée pour la mauvaise qualité de certaines photos...
De L'Heure bleue, l'instant créateur à l'Heure bleue, le temps du thé
Et, pour terminer cette première partie, voici les renseignements pratiques : Avenue des Arts, 12 – 1210 Bruxelles ; Tél. : 02 223 40 75. Ouvert du lundi au vendredi de 12 à 18 heures et le 1er dimanche du mois de 10 à 18 heures. Métro ligne 1 – Arts-Loi (2 minutes à pied) ou Ligne 2 – Madou (1 minute à pied).
Il ne vous reste plus qu’à aller découvrir cette boutique si singulière où vous serez accueilli par ce couple de passionnés dans une ambiance très "heure bleue".
samedi 5 juillet 2008
"Là où 2 ou 3 se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux"...
A propos: qui était au milieu de nous???