Premier jour d'un fabuleux week-end, en "famille"

La première journée de ce long week-end a tenu toutes ses promesses. Il ne pouvait en être autrement puisque je l’ai passée avec ma famille du thé. Premier rendez-vous chez Cha Yuan avec Josiane, Jean-Pierre et ma pieuvre préférée (= message codé…). Bonheur des retrouvailles, cela faisait un bail qu’on ne s’était plus vus, depuis un autre long week-end entre la Fête du thé au Rouge-Cloître http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2011/06/quatrieme-fete-du-au-rouge-cloitre-et.html et un autre petit coin de Chine en Brabant-Wallon… http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2011/06/decouverte-dun-petit-coin-de-chine-en.html. Beaucoup de choses à nous raconter donc, ce dont nous ne nous privons pas entre 2 gorgées de thé. Jean-Pierre surveille attentivement l’infusion de son Bi Lo Chun. Josiane nous fait sentir et admirer la couleur de ce délicieux Sencha Ariake. Après les traditionnelles bouchées vapeur, plat de poisson pour Elodie et son papa. Menu classique pour Josiane et moi. Nous avons inévitablement parlé de l’Institut du Thé où malheureusement je n’ai pu encore aller cette année, ces rencontres me manquent mais parfois l’autre famille doit passer avant. Heureusement ma famille du thé vient à moi, ce qui nous donne des moments rares de vraie communion dans cet Esprit du Thé, de vrais moments hors du temps. Beaucoup d'émotion aussi.Pour couronner ces nourritures terrestres, le dessert, une découverte pour les savoyards. C’est ici que se termine cette première rencontre, mais pas la dernière de ce week-end. En pareil cas, je devrais être un peu triste que ce soit déjà terminé, mais il n’en est rien… Je rentre dare-dare à la maison, j’ai un autre rendez-vous avec Fabienne cette fois, comme un parfum anticipé de Strasbourg où je serai jeudi prochain pour "un certain temps". Premier thé, un "vieux" Bi Lo Chun. Papotages, grignotage, et fou rire à propos de repères dans le temps (= message codé). On ne s’arrête pas en si bon chemin. Le thé suivant sera un Pu Er infusé en gong fu dans cette théière en pierre et avec les ustensiles ramenés de Taiwan que j’affectionne particulièrement. En habituée des ateliers de Nikosan, elle va tout de suite à l’essentiel http://la-theiere-nomade.blogspot.com/2011/10/comment-exprimer-tant-de-bonheur.html Un incontournable quand on vient dans mon salon, la signatur.e du livre d’or… Pendant ce temps, j'admire une fois de plus ces beaux objets... Vivement que je retourne à Taiwan, et je ne serai pas seule cette fois... (= message codé)Les infusions se succèdent, ce thé est incroyablement doux, un peu "beurré" comme dit Fabienne, plutôt fruité et sucré pour moi. Et la voilà qui se prend elle aussi au plaisir de caresser cette théière qui, arrosée, prend de si jolies couleurs. Mais le temps passe, il est déjà temps de nous quitter… pas pour longtemps, nous nous revoyons lundi, ce n’était pas prévu mais Tea World est passé par là, cette phrase semble sibylline mais lundi, tout s’éclairera. Comme promis, je parlerai plus en détail de cet évènement lundi ou mardi. Brigitte, comme promis, tu sauras tout!Il me reste de beaux souvenirs et cette si gentille dédicace. Merci chère Fabienne pour ces moments très thé, cela promet pour Strasbourg... Et désolée de n’avoir pu les partager sur la terrasse, ce sera pour une autre fois ! Et à la fin de cette journée, je ne peux m’empêcher de citer à nouveau cette phrase qui la résume bien : "Les gens du thé sont une même famille."