Après ces jours de pur
bonheur, une semaine où le quotidien a repris ses droits. Les travaux ont
commencé, bien plus difficiles que prévu, une vieille maison recèle bien des
vices cachés que même un artisan super doué ne pouvait soupçonner. Moralité :
ce qui devait être terminé mardi ne le sera que ce soir, si tout va bien !
Pour couronner le tout, notre Carolina prolonge ses vacances jusqu'à la fin du
mois... Il y a pire dans la vie même si cela commence à devenir long.
Hier,
c'était Qixi (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/08/qixi-en-chine-tanabata-au-japon.html ) cette nuit il faisait bon dehors et j'ai fixé un long moment
le ciel mais je n'ai aperçu ni Altaïr ni Vega, à peine un petit croissant de
lune timide.
Ce matin, une belle lumière annonce une journée chaude.
Le
soleil plus les litres d'eau ont encore développé le monstre
qui commence à
porter ses fruits encore bien cachés.
Mes rituels continuent dans mon
cocon : musique, avec ce cadeau de mon mari,
méditation et thé, un Bai Mu Dan griffé Georges Cannon, une matinée comme je les aime.
Quelques mots d'abord sur ce
bel instrument, le pipa traditionnel : "Ancien de plus de deux mille ans, le pipa
chinois est un luth à quatre cordes (la ré mi la) dont la technique est réputée
pour sa difficulté. (...) Aujourd'hui, en Chine, le pipa est l'un des
instruments les plus appréciés, riche dans sa variété sonore qui permet de
traduire des expressions musicales différentes. Son répertoire est
essentiellement divisé en deux styles : le wen, lyrique, exprimé par un
jeu subtil, et le Wu, martial, dont la force inspire des émotions
dramatiques." J'ai
vraiment hâte de découvrir ces sonorités
d'autant que l'intitulé très
poétique des différents morceaux donne déjà le ton...
J'en suis à ma
troisième théière, emportée par cette musique d'un autre temps et d'un autre
lieu, l'émotion n'est pas que gustative, elle est provoquée par ces sons,
comment seulement 5 notes peuvent m'aller droit au cœur et apaiser mon
âme ? Je dois malheureusement interrompre ces moments d'extase, le devoir
m'appelle, je reviendrai très vite pour parler de l'artiste, il n'y a pas que
les cueilleuses qui ont des doigts de fée...
J'aurais mieux fait de ne pas
sortir ! C'est la deuxième fois que cela m'arrive (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/05/wa-kei-sei-jaku.html),
je n'étais pourtant pas dans un parking mais bien dans la très petite rue
attenante à la place communale. J'ai eu beau regarder, aucune trace de carte de
visite. Malgré l'extrême gentillesse de la dame qui a pris ma déclaration, je
crois que même le thé ne pourrait pas me calmer. Par contre un grand tour de
jardin...
Je suis toujours éblouie par l'énergie que dégage ces arbres
et la sérénité qu'ils transmettent à la fois.
C'est avec des pieds
lourds et l'esprit encore préoccupé, pleine d'appréhension aussi que je me suis rendue à cette fête
du thé si spéciale à 1 km de chez moi mais bien loin de ma façon de partager ce breuvage, j'avais tort, la suite demain ou plutôt tantôt...
Faire connaissance
-
Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 1 semaine
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