Retour dans le merveilleux monde de l'Enfance !

Ce matin, deux heures de répit, plus de bruit, un peu moins de poussière.

Pour en profiter pleinement, un thé népalais, le Thé blanc des Nuages griffé Neo-T et cette musique si spéciale qui ravit mes oreilles tandis que le breuvage me fait voyager dans les brumes de l'Himalaya. Évasion, émotions... Et retour dans le monde de l'Enfance, comme un vrai bain de Jouvence. 

Hier matin, retour du petit Dragon d'eau à Groenendael, mais pas pour longtemps !

Au programme, journée à Planckendael  avec Papa et Nanny, maman est restée travailler à Bruxelles mais elle viendra nous rejoindre pour souper.

Tandis que papa jette un coup d’œil sur tout ce qu'il y a à voir, petit Georges trépigne déjà, et il n'a encore vu que les animaux figurant sur les affiches. Première destination, l'Asie.

En passant sur un pont de bois, je lui dis de regarder les beaux nénuphars sur l'eau. Réponse : "Nanny, ce n'est pas de l'eau, c'est un étang", passé le moment de stupeur, je suis une fois encore émerveillée par la précision de son langage en français qu'il ne parle qu'avec son papa, et le soir ou les week-ends, avec sa maman, ses grands-parents et à l'école, c'est la mandarin... 

Premier jouet, une branche qu'il trimbale en suivant son papa tout en ne perdant rien de ce qui se passe autour de lui.

Un peu dépité de ne pas pouvoir monter dans ce wagon bleu, cadenassé ;

déception vite oubliée, grâce à son compagnon spécial.

Dans cette grande volière des tas d'oiseaux exotiques font un terrible raffut, on les entend plus qu'on ne les voit.

Arrêt suivant dans la maison des éléphants mais personne à l'intérieur.

Nanny a oublié de noter combien de fois mon poids par rapport à la maman éléphant et je suis tout petit à côté d'elle.

Par contre je suis bien plus grand que le bébé éléphant. Papa me dit qu'on l'appelle éléphanteau.

Nous partons à la recherche de ces très grandes bêtes mais sur le chemin, il y a des rochers, je veux que papa me prenne dans ses bras pour les escalader mais il dit que je suis grand, que je dois le faire tout seul. Nanny a peur, elle demande à mon papa si c'est bien prudent.

Mais non Nanny, tu ne devais pas avoir peur, j'ai réussi tout seul !

Victoire !

Pour redescendre, c'est un peu plus dur mais papa me dit où je dois me tenir et poser les pieds.

J'ai bien envie de recommencer,

je passe d'un rocher à l'autre presque en courant

mais il faut arrêter maintenant et chercher les éléphants. Et là, je vois toute la famille éléphant : la maman, le papa, le bébé et la Nanny éléphants!

Nous arrivons juste à temps pour assister à leur nourrissage.

Comme ils se précipitent dans l'eau pour attraper les feuillages que jette la soigneuse.

moi aussi je mange un morceau de pomme qu'elle m'a donnée.

L'éléphanteau suit sa maman dans l'eau, elle n'a même pas peur.

Au-revoir les éléphants, je continue mon chemin,

mais je prends un peu de force avant d'aller voir les léopards des neiges.

Me voilà maintenant bien installé dans un rickshaw, c'est papa que me conduit, il va devoir pédaler beaucoup... je veux aller à Taipei !

Me voilà maintenant devenu conducteur de touk-touk, où voulez-vous vous rendre, monsieur ?

Au-revoir, Nanny, nous sommes partis.

Nous sommes arrivés monsieur. Merci jeune-homme vous avez  très bien conduit.

J’éteins le moteur et nous continuons notre voyage.

En quittant l'Asie, il commence à pleuvoir, heureusement maman avait préparé mon imperméable, Nanny le voulait parce qu'il est bleu, mais je ne le lui ai pas donné, elle était un peu triste, mais je crois c'était pour rire...  Heureusement, on arrive maintenant au restaurant, elle ne sera pas trop mouillée.

Papa et Nanny mangent des pâtes, moi je n'ai faim que pour un sandwich.

Mais en les voyant manger, cela me donne envie.

Comme dessert papa veut que je mange des fruits frais mais je préfère sa mousse au chocolat !

Nous voilà maintenant en Océanie, papa m'aide à remonter ce drôle de seau avec une poulie.

Puis Nanny m'appelle pour me montrer ... un crocodile !

Elle m'explique que ce bateau bizarre s'appelle une barge qui transporte des grandes bêtes.

Je veux aussi la conduire, même si le gouvernail est plus grand que moi.

Quel drôle d'oiseau avec son drôle de chapeau !

Il s'appelle le casoar à casque, on ne peut pas l'approcher parce qu'il est dangereux, je n'aimerais pas avoir cela sur la tête !

Par contre, avec celui-là, je ne crains rien.

Qu'il est joli ce petit iguane, il ressemble à un lézard,

et je l'ai vu manger une sauterelle. J'ai dû faire un choix parmi beaucoup d'autres photos d'un petit Georges émerveillé par tout ce qu'il a découvert sans parler de toutes ces réflexions tantôt sérieuses et pleine de pertinence tantôt pleine d'humour. Le monde de l'Enfance est un monde dans lequel je me sens si bien, toujours émerveillée de voir comment se construit un petit être humain. J'ai aussi été très touchée par la relation avec son papa, Claude a l'art de parler à son fils, d'agir pour le faire grandir avec beaucoup d'adéquation. Et petit Georges, une véritable petite éponge, le reçoit six sur cinq ! MERCI pour cette journée cher Claude.

Une petite dernière, sans commentaire...
J'ai eu du mal à rédiger ce billet à cause d'une terrifiante photo qui me hante, celle d'un petit Aylan, il avait le même âge que mon petit-fils. Je n'ai pas de mots pour dire mon dégoût, mon impuissance aussi, le chèque que j'ai signé n'est pas grand chose face à l'horreur. Des adultes en détresse arnaqués par des monstres au prix de leur vie est déjà dur à voir et à entendre, mais des enfants... "Malheur à celui qui blesse un enfant" chantait Enrico Macias, y a-t-il des mots pour expliquer la mort des enfants ?