Mais avant cela, un bref passage sur ma terrasse pour admirer ce ciel tourmenté.
Il y a du vent, les nuages semblent pressés de se rendre sans doute à un mystérieux rendez-vous. Je les aurais bien suivis mais le mien m'attend dans mon cocon... Et d'abord un oeil sur Outlook et que du bonheur : des nouvelles du petit Dragon, et de ma petite-fille Sarah qui a quitté la grande Pomme et s'apprête à rejoindre une ferme biologique au Canada...
Mais aussi un courriel intitulé Full super moon
on the Nan Nuo mountain.
Pas de commentaire,
les photos parlent d'elles-mêmes... Nan
Nuo me rappelle vaguement quelque chose en rapport avec le Pu Er, et
j'ai trouvé ici:
http://bannablogtea.blogspot.be/2010/09/nan-nuo-shan.html
. Merci chère Guang Yuan, pour ce grand geste d'Amitié, associé à
l'énergie que dégagent ces photos, il est le garant d'une belle
soirée même sans thé ! Je reparlerai plus tard de cette
rencontre dans mon cocon qui comme chaque fois m'a transportée dans
l'espace et l'origine du monde et dans le temps, me rappelant mes
cours de philo et de métaphysique entre autres avec l'idée centrale
de percer le mystère du rien, c'est-à-dire du tout. Et cette petite
phrase sibylline figurant sur la couverture, "La
seule question c'est Dieu, qu'il existe ou qu'il n'existe pas", ce Dieu au centre de tous ses écrits.
Chacun
d'eux me bouleverse, celui-ci particulièrement, son titre:
Comme
un chant d'espérance...
Avant d'aller rejoindre les bras de Morphée,toute imprégnée de ce
que j'ai lu, j'écoute ... Guy Béart, et une chanson en
particulier, comme une berceuse
"C'est
l'espérance folle, qui nous console de tomber du nid et qui demain
prépare pour nos guitares d'autres harmonies. S'élève l'espérance
dans le silence soudain de la nuit. Et les matins qui chantent déjà
enchantent nos soirs d'aujourd'hui."
Et en effet, ce matin m'enchante sous un beau ciel bleu.
Et un nouveau cadeau de Source de Lumière... Le mail s'intitule simplement cha hua haha !
Mon premier thé est tout choisi, bien à l'abri dans cette superbe jarre, Élixir de jeunesse éternelle...
Un thé au pomelo de 2006
infusé dans ce nouveau set, je l'ai
racheté précisément à Cha Hua samedi passé. Elle l'a ramené de
Shanghai lors d'un de ses nombreux voyages dans l'Empire du Milieu.
Je ne sais pas comment vont réagir mes papilles endommagées,
je vais me concentrer sur l'énergie que va dégager certainement ce nectar.
Tiens, tiens, yun signifie nuage et gu ancien...
Les infusions se suivent dans ces ustensiles si précieux pour moi, ils ont une histoire et une jolie transmission, merci chère Cha Hua.
Je me sens revigorée de l'intérieur grâce au Qi de ces feuilles associées à ce fruit très vitaminé, merci les Belles.
Un dernier regard ému sur ces objets qu'on dit inanimés, moi pas.
J'avais repéré ce chawan samedi, le trouvant beau mais sans autre intention que l'admirer, mais quand je l'ai pris en main, j'ai retrouvé ce frisson d'émotion que j'ai déjà éprouvée ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/05/emotions-fortes-retrolfactions-intenses.html. Le message était clair... Il vient aussi de chez Cha Hua qui l'a ramené d'Allemagne, aujourd'hui il a servi à recueillir l'eau qui a chauffé les ustensiles.
Il a rejoint ses frères sur l'étagère réaménagée.
Je n'ai pas encore trouvé la place idéale pour ce beau service, en attendant de trouver un plateau, je les ai posé à l'ombre de la belle calligraphie de Staf, Sha sa kissa... que je suis à la lettre. Après le dîner, j'ai eu envie d'une promenade en forêt, bien mal m'en a pris, partie sous le soleil, à peine arrivée le ciel s'est déchaîné, une pluie torrentielle, soudaine et violente est tombée me trempant jusqu'aux os. Et heureusement que j'étais un peu protégée par mes amis feuillus. Cela n'a pas duré plus de 10 minutes, mais je suis frigorifiée. Vivement le retour dans mon cocon et un thé bien chaud.
Un Dong ding d'automne, cadeau de ma chère belle-fille, infusé là en gong fu : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/02/un-vendredi-peu-banal.html, ici, ce sera mon thé de lecture, une lecture assez particulière, il faut que je mette au point un repas végétalien pour le retour de ma petite-fille Sarah, associé à du végétarien pour le départ de Mimi ...
Le premier, très concret, pratique et très bien illustré, donne principalement des techniques de préparation, des modes de cuisson et de conservation pour tous les ingrédients employés dans ce genre de cuisine, une vraie mine d'or pour la débutante que je suis. Il conseille aussi sur les ustensiles de cuisine les plus indiqués, déconseillant le micro-ondes... J'ai mis beaucoup de temps à en acquérir un à cause des ondes, mais j'ai fini par en acheter un, pas pour cuisiner évidemment mais pour dégivrer et réchauffer des aliments, c'est clair que je ne m'en servirai pas avec ce genre de cuisine.
Parmi la dizaines d'ouvrages sur le rayon, j'ai choisi celui-ci pour le nom de l'auteure, eh oui, l'homonymie avec le nom de la grande dame aux yeux verts... Moi qui croyais que vegan était le terme anglais pour végétarien, j'ai appris que c'était bien plus que cela... Je sais que je ne serai jamais vraiment vegan, je suis une folle des sacs en cuir, j'en ai une vingtaine, sans parler des chaussures assorties à leur couleur ; je veux bien ne plus craquer pour de nouveaux mais je ne me vois pas avec des chaussures en plastique, en toile (sauf en été) et donc... A part cela, les recettes sont vraiment alléchantes, j'ai hâte de tester cela.
Ce soir le ciel est à nouveau dégagé, la lumière est belle, j'espère apercevoir ce soir des étoiles filantes mais en attendant je dois absolument me préparer de quoi me réchauffer, depuis ma douche de tantôt je n'y parviens pas.
Et un décor pour me réchauffer le cœur : un set représentant un beau dragon d'eau, cadeau de ma chère Mich que je reverrai certainement en septembre à Namur..., pour penser à mon petit Dragon qui sera bientôt là, une jolie théière japonaise fleurs et papillons, cadeau de mon copain Armand, un éventail japonais lui aussi avec des lapins comme Coco et l'Astragale de Vénus, un disque de harpe, une musique très douce qui appelle à la sérénité. Sans oublier le bouddha au visage souriant, cadeau de ma chère Cathy.
Et dans la tasse, du tilleul griffé ThéÔdor. C'est, si mes souvenirs sont bons, l'infusion de cette plante qui, associée aux madeleines, a tant inspiré Proust. C'est aussi le symbole de l'amitié et de la fidélité. Pour moi il évoque ma chère grand-mère et le soleil qui réchauffe mon âme. Ce soir ce breuvage à la saveur suave a réchauffé mon corps, c'est vrai qu'il était associé mes grandes ailes papillon...
Un court passage pour admirer ce ciel dans lequel j'espère voir bientôt des étoiles filantes ou peut-être la lune. Je me sens très sereine ce soir, je retrouve ce qui fait ma vie: l'astre de la nuit y est pour beaucoup ainsi que ces "objets inanimés qui s'attachent à notre âme et la forcent d'aimer".
2 commentaires:
La Lune dans toute sa plénitude, les profondes réflexions de Jean d'Ormesson, le joli service azuré... accompagnant le Qi de ces feuilles merveilleuses... Ah que ce breuvage est bon!
Bizzzzzzzz parfumées au Bai Mu Dan
@ Marie-Aline: merci pour tes mots. La nuit dernière j'ai aperçu des étoiles filantes dans un ciel constellé d'autres étoiles malgré les nuages, une brillait plus que les autres, celle du petit prince sans doute! Belle journée, bons thés, le mien est un Pu Er, le Bourgeons pourpres signé Source de Lumière. J'ai hâte de te revoir, biz et à très vite donc
Enregistrer un commentaire