Le SEUL "thé au lait " que je n’aie jamais bu, et encore une seule fois, c’est sur cette île où j'ai laissé une partie de mon coeur, Formose, la belle, et plus précisément à Taipei. Cette expérience gustative surprenante a eu lieu dans le salon de thé de l’imposant Mausolée Tchang Kai-Chek dont le toit m’a particulièrement impressionnée, non pas parce qu’il est en tuiles bleues mais bien par sa forme octogonale symbolique : chaque côté représente un principe moral (confiance, fidélité, altruisme, amour, harmonie, paix, bravoure et… le dernier m’échappe, mais je le retrouverai). Assez curieusement, actuellement on le nomme "National Taiwan Democracy Memorial Hall". Cela ne m’a pas étonnée plus que cela, voici l'anecdote: je suis entrée dans une des succursales de la librairie Eslite, située dans cet immense parc et la première chose que j’ai vue est une table remplie des ouvrages du … Dalaï-Lama. J’ai dû avoir l’air étonnée parce qu’une adorable vendeuse est venue me demander si elle pouvait m’aider. Je lui ai dit mon étonnement de voir ces livres en Chine et elle m’a répondu : "Ici, vous n’êtes pas en Chine continentale, vous êtes en Chine démocratique". Je n’en ai pas acheté, mais c’est là que j’ai acheté mon premier livre sur le thé en mandarin…
Revenons maintenant au "thé au lait", il s’agit du "Junju nai cha", le thé au lait aux perles, LA boisson taïwanaise, on en trouve absolument partout ! Ces "perles" sont en réalité des boulettes de tapioca parfumées. Elles sont assez grosses, ce qui explique que la paille est d’un calibre assez impressionnant. Ma première gorgée fut épique : je n’ai plus l’habitude de boire à la paille, j’ai bien aspiré sauf que je n’ai pas calibré ma respiration et j’ai failli m’étrangler,le liquide était accompagné de ces petites billes entrées en force elles aussi. Cette boisson ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, je ne me souviens en fait pas vraiment de la saveur du breuvage, sauf qu'il ne goutait pas le lait (ouf) mais pas non plus le thé bien sûr, du moins celui que j'aime. La saveur des petites billes m'a vaguement fait penser à de la prune. Je n'ai pas renouvelé l'expérience, les émotions gustatives ont été tout autres, mais ceci est une autre très longue histoire, faite de superbes rencontres et de tasses de thé. En tout cas merci Vanessa, ton message d'aujourd'hui m'a fait voyager et revivre cette nostalgie...
Faire connaissance
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Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 6 jours
7 commentaires:
je suggère la simplicité comme huitième...
Véro
Bravo Puce, c'était bien essayé mais face au gigantisme du lieu... C'est "piété" qui manquait.
Un petit conseil, si tu veux rester "anonyme" (mais cela ne te va pas du tout), ne signe pas Véro, je n'en connais qu'une...
ah zut, j'avais été chercher simplicité chez les boudhistes... quant à mon anonymat, j'en sortirais bien, mais je ne sais pas comment on fait....j'essaie nom/url
Cela me fait penser au banh-lot http://iam-like-iam.blogspot.com/2007/07/gourmandises-sans-les-yeux.html... j'aime assez ces bizarreries liquides et gluantes... mais bon avec du lait véritable j'aurais peur, n'était-ce pas du lait de coco? Et puis effectivement bien loin du thé comme nous l'aimons...
Comme le breuvage ne goûtait pas le lait de vache (juste bon pour les veaux), ni le lait de coco que j'adore, j'ai pensé à du lait de soja plutôt, mais je n'ai pas creusé le sujet, cette unique expérience m'a suffi, comme tu le dis bien, ce n'est pas notre Voie! Les "perles" n'étaient pas gluantes mais bien comme de la gomme, mais elles ne collaient pas aux dents.
Le seul thé au lait que je connais est un Tchaï, un thé noir, à base d'épices, que l'on consomme comme les Indiens, dans du lait bouilli très sucré. Une alternative au café au lait du matin ! :p
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