Ce matin, envie de découverte, j'espère être surprise.
Lors de l’atelier thé dimanche passé, j’ai découvert cet énigmatique
Haicha, ma curiosité naturelle a fait le reste.
Et voici le résultat : infusion en kiushu 8.5 g pour 45 cl d’eau à 95°.
Vu de plus près, cela donne une infusion jaune orangée à la saveur assez amère mais désaltérante, curieusement. Quant au goût, cela n’a rien à voir avec un Oolong, ni d’ailleurs avec la saveur d’un thé japonais, même traité "à la manière de", d’où le titre de ce billet.
Les feuilles sèches de couleur assez foncée annoncées roulées sur le sachet, ne le sont pas toutes.
Les feuilles infusées sont jolies d’aspect mais ne ressemblent pas aux thés japonais que je connais. Je pense que ce sera un thé qui conviendra bien glacé, mais chaud, il est surprenant par ce contraste amer – rafraîchissant, ce qui pour moi est assez incompatible. A garder donc … comme thé spécial mais sans l’étiquette Oolong. Plusieurs questions aussi: est-ce un Sencha, un Bancha; mais aussi d'où vient-il? Y a-t-il à ce point tant de jardins au Japon qu'il soit possible d'en réserver à la fabrication d'un "oolong"? ... J'ai peur d'imaginer la réponse...
4 commentaires:
comme toi je l'ai goutté (peux de temps après que Fanou l'ai reçu, ça date déjà) mais j'ai été fort déçu, je pense qu'il a trainé chez moi et que finalement je l'ai jeté.
Ce n'est pas ma 1ère déception mais venant d'un thé de Fanou, c'est très rare quand même.
Sur l'étiquette du sachet de ton thé, je lis :
"Ce thé vert Oolong est une combinaison unique en son genre des techniques de production japonaises et chinoises."
Alors quoi ?
S'agit-il d'une combinaison de thés japonais et chinois (assez étrange) ou d'un thé vert Oolong chinois qui aurait été travaillé suivant des techniques de production japonaises ? Dans ce cas, ça reste typiquement à la base un thé chinois.
Parle-t-on de thés ou de techniques de production ?
Tu as raison les chiens ne font pas des chats, et vice-versa !
Bonsoir,
Les explication du vendeur sont pour le moins évasives....
L'aspect peut faire penser à un Kama-iri cha japonais (c'est à dire un thé vert produit selon les méthodes chinoises, non pas à la vapeur, mais par chauffage direct dans une poêle). Mais l'étiquette indique oolong, on pourrait donc penser à un kama-iri japonais légèrement fermenté, flétrie, ce qui en fait ainsi effectivement un oolong. Mais dans ce cas, point de technique japonaise, même produit au Japon. S'il s'agit d'un thé chinois, je ne vois pas quelle "technique japonaise" pourrait avoir été utilisée, encore une fois, de par l'aspect, il est fort improbable qu'il s'agisse d'un thé dont l'oxydation fut stoppé par la vapeur.
Il ne reste qu'à demander plus d'explication au vendeur.
Merci pour vos commentaires et les info de Flo, je vais me renseigner auprès de Fanou pour en savoir plus sur ce thé énigmatique. Par contre, vu le temps superbe de cet après-midi, je l'ai refait en thé glacé dans lequel j'ai mis quelques fraises, un délice, ce contraste entre l'amertume du thé et la douceur des fraises...
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