Avant-veille de l’atelier thé, je me retrouve comme il y a une semaine à Namur chez
Magie du Thé, mais cette fois pour peaufiner le texte qui sera remis aux participants de dimanche.
Quand tout à coup, un grand cri : "
IL est arrivé". Parmi d’autres, bien blotti dans une caisse en provenance directe de Chine,
LE trésor. Mais nous avons résisté à ouvrir cette jarre, ce sera pour dimanche. Par contre, nous avons testé un
Huang Shan Mao Feng dont les feuilles sèches nous semblaient assez quelconques.
Mais dès la première infusion, nous changeons radicalement d’avis : la liqueur, jaune pâle, est très fraîche. En goûtant le breuvage, Hélène y trouve comme une sensation huileuse à la saveur d'un jus de rôti de veau, Fanou lui trouve aussi un aspect gras comme quand on se met du beurre de cacao sur les lèvres tndis que Céline et moi lui trouvons un saveur de légumes.
La deuxième infusion, légèrement plus astringente donne maintenant des notes fruitées. Je reparlerai bientôt de ce
"Pic poilu de la montagne jaune", c’est un de mes thés favoris et même si celui-ci date de près d’un an, il n’a rien perdu des parfums et des saveurs que j’aime.
Nous passons maintenant à la découverte d’un
Pu Er de 1999, une galette de la Menghai factory "Dayi".
Sur l’endroit on aperçoit des idéogrammes en relief.
C’est Fanou qui, avec application, extrait un morceau dans les règles.
Les feuilles, de brun à noir, ont l’air assez petites et un parfum typique de cuir s’en dégage déjà.
La première infusion d’une belle couleur acajou, fait l’unanimité. On adore !
Il suffit de voir le regard de Céline, elle est au paradis et Hélène se concentre sur le breuvage. Je me contente de le savourer avec bonheur… Les 3 autres infusions par contre nous laissent perplexes, liqueur beaucoup plus foncée, arrière-goût désagréable, pourquoi ? Fanou va se mettre en contact avec son fournisseur pour en savoir plus, comment un thé peut-il passer de saveurs complexes mais très agréables qui ont fait l’unanimité à des choses presqu’imbuvables… qui l’ont faite aussi ? Mais ce que j'en retiens, ce sont ces moments magiques faits d'échanges vrais, de regards croisés et d'amitié.
Les feuilles infusées sont correctes et ont le parfum typique des Pu Er, ici le parfum sous-bois après la pluie domine celui du cuir.
Ce matin j’ai été réveillée par une sérénade: ces 2 poules faisanes à la recherche d’un compagnon sans doute, lui ne s'est pas montré mais on l'entendait. Ou plutôt, on les entendait, parce qu'il y en a deux aussi...
Un des deux n'a d'ailleurs pas tardé à se montrer. Trop de choses à faire au jardin aujourd'hui pour me réfugier dans mon salon, mais il fait superbe, cela compense mon très temporaire manque de thé.
3 commentaires:
Mais qu'y a-t-il donc dans cette jarre ??
Oh superbes moments encore. Je ne désespère pas de venir vous retrouvez... d'ici peu. Mon esprit et mon palais le réclame, mon amitié et mon corps aussi.
J'ai pour ma part dégusté du thé vert, deux en pensant à toi... car c'est Olivier de Tamayura qui m'a refait le stock en japonais... et puis un Dao ren mao feng découvert ensemble...
@ Sébastien: c'est un très vieil Oolong que j'aurais dû déguster hier...
@ Vanessa: "(...) venir d'ici peu", ce serait un beau cadeau! Je me rappelle bien de cette découverte chez Terre de Chine, beau souvenir; quant à Olivier et Tamayura, c'en sont d'autres. A très vite donc chère Vanessa
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