Beaucoup de choses à faire cette semaine, qui m’ont tenue éloignée de mon activité préférée…
Hier, (enfin !) je peux rejoindre, impatiente, mon salon bleu-thé pour tester ce cadeau reçu de Marjolaine… sauf qu’il est introuvable ! Mardi, je l’ai laissé sur la table dans la boîte qui a servi à le transporter et quand j’ai voulu le reprendre, il était introuvable, Emilia est passée par là... Elle a sans doute cru que cela traînait et l’a donc rangé, mais où ? Je lui ai téléphoné mais je devrai patienter jusque mardi parce que son niveau de français ne lui permet pas de s’expliquer. C’aurait été une belle entrée en matière,
l’East India Company, cette vénérable institution, fait rêver et dimanche j’anime un atelier dégustation sur les thés verts japonais, normal donc que je m’imprègne d’un thé japonais.
Je me suis donc rabattue sur un
Gyokuro, je suis toujours impressionnée par cette couleur vert foncé tirant sur le bleu des fines feuilles sèches qui, posées au fond de la hohin préchauffée, dégagent un parfum très végétal.
La première infusion a une saveur dominante d’épinard et d’embrun, mais pas que. Une saveur douce aussi, pas vraiment sucrée et, comme un flash, serait-ce cela l’umami ?
Les feuilles infusées m’étonnent un peu : il y a quelques tiges (souples), serait-ce un
Gyokuro qui n’est pas pur, mais mélangé à du Kabusé cha ? Je l’ai reçu, je ne connais donc pas sa provenance exacte.
J’en fais une 2e infusion, la saveur est agréable mais ne correspond pas exactement à celle que je connais.
Les feuilles infusées vont me servir d’herbes pour la vinaigrette.
Puis je me replonge dans ce grand livre, superbement illustré dont certains objets me font rêver…
Et cette brochure publiée par l’école Urasenke, disponible au Musée de Mariement où il est possible d’assister à une démonstration de Chanoyu (
http://www.musee-mariemont.be/accueil/activites/ceremonie_du_the/ ).
Ce matin, j’étrenne ma nouvelle carafe à thé glacé, il va à nouveau faire estival et je reçois une hôte de marque cet après-midi qui adore le thé sous cette forme, ici un
Sencha.
C’est le système le plus pratique de celles que je possède déjà: inutile de mettre le thé au frigidaire ni d’y rajouter des glaçons. De plus, le filtre, très haut, permet vraiment aux feuilles de s'épanouir.
Il suffit d’enlever le filtre et de le remplacer par ce cylindre préalablement rempli d’eau et mis dans le congélateur.
Et cela donne un excellent thé glacé, à ta santé ma Puce !
Au soleil, tout paraît plus beau, plus paisible, seulement troublé par quelque fou rire.
Tandis que nous refaisons le monde
en admirant cette superbe nature, les heures passent, le thé aussi.
Il fait encore divin dehors, je vais donc me replonger dans la lecture d’Agatha grâce à
Teacosy à qui je dis merci. Je me demande quelle différence il y a entre ces 2 éditions : même auteure, même traductrice, l’un date de 1990, l’autre de 2011 avec la mention : "entièrement révisée" ; le roman original date lui de 1926.
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