mardi 6 janvier 2009

C'est l'Epiphanie aujourd'hui

C’était le 6 janvier 2008, fête de l’Epiphanie (qui en grec signifie manifestation, apparition) et dernier jour des vacances de Noël, et le temps était plus clément... Nous partagions la fameuse galette en buvant du thé, au jasmin pour Elisa, Emilie Sarah et Alexandre, mes 4 petits-enfants et un Gabaron pour moi. C’est Emilie qui a trouvé la fève et sa grande sœur Sarah lui pose la couronne. Aujourd’hui, j’ai une pensée spéciale pour Alexandre qui présente ses premiers examens de 1e candi en médecine. Mais revenons à cette fête : d’où vient cette jolie coutume ? La date d’abord : elle correspond à la clôture des festivités de Noël. La vie "normale" reprend, les décorations vont retrouver leurs boîtes jusqu’à l’an prochain , et le sapin dégarni sera recyclé. Mais ici, rien de tout cela, j’aime tellement cette période que je laisse tout tel quel le plus longtemps possible… parfois jusqu'au printemps, jusqu'à Pâques même... Je ne fais plus de sapin proprement dit mais je cueille des branches du jardin et j’habille chaque lustre. Ils sont ainsi transformés en sapin pendant toute cette période. En Grèce, un pays cher à mon cœur, c’est une des plus grandes fêtes, elle commémore le jour où le Christ a été baptisé par Jean le Baptiste dans le Jourdain. J’ai eu la chance d’assister à cette fête, après l’office le Pope passe dans les rues pour bénir les maisons, c’est féérique ! Les Rois maintenant : dans la tradition chrétienne, au nombre de 3 seulement, ils représentent l’Asie, l’Afrique et l’Europe, les 3 continents connus à l’époque et sont venus rendre hommage à Jésus, le roi des Juifs (titre qui lui valut bien des soucis), né à Bethléem en lui apportant des présents. Melchior, le plus âgé lui offrit de l’or, le présent des rois. Balthazar lui offrit l’encens, le cadeau des dieux et des maîtres et Gaspar, le plus jeune, la myrrhe, symbole de renaissance (elle servait à l’embaumement à l’époque). La galette ne date évidemment pas de cette époque, je ne me souviens pas de quand exactement, je crois qu’elle est liée aux Saturnales des Romains mais ce n’est pas cela qui est important ici. Par contre son nom ne fait pas référence aux rois mages, c’est lié à l’histoire de France, plus terre à terre : en même temps que l’impôt, prélevé à cette date, la coutume voulait qu’on offre en plus un gâteau au seigneur… Mais je préfère de loin la "petite" histoire…

3 commentaires:

VanessaV a dit…

Il y a deux ans j'avais été voir... et en Amérique du sud cela m'a aussi bien plu http://iam-like-iam.blogspot.com/2007/01/rois-mages-epiphanie-et-roule-galette.html

Anonyme a dit…

Très réussi ton décor, bravo.
Et cette année, qui tirera le roi ?

Francine a dit…

PERSONNE... Xavier a oublié de la ramener! Mais bon, on a déjà eu celle de dimanche et puis il vaut mieux ainsi, le signor Frangipani n'a pas songé aux calories en l'inventant! Et toi?