L'aventure commence à l'aurore...

A 9 heures pile poil, mon amie Yasna, en femme prévoyante (et elle avait raison) est venue me chercher pour me conduire à la capitale et plus exactement à la gare du Midi où le Thalys de 10h13 me conduirait à la Mecque. C’est dimanche aujourd’hui, et donc marché du midi et donc tous les accès directs à la gare sont fermés… Nous avons donc eu recours à 2 policiers (en nombre dans ce lieu) pour nous indiquer le plus court chemin pour parvenir à cette gare. Et en entendant leur explication, nous avons tout de suite compris que le chemin le plus court serait assez long ! D’autant que les gens se parquent en double, voire en triple file. Nous sommes arrivées à bon port et, le bénéfice de ce détour fut j’ai eu peu de temps à attendre. Voyage sans histoire, 1h20 c’est court. Je devais me rendre à la Porte Maillot, ce fut sans problème. C’est ici que cela se corse et devient très rigolo. En sortant du métro, je ne savais plus si je devais aller à gauche ou à droite, je demande donc où se trouve la rue Saint Stanislas, Les 2 premières personnes ne connaissaient pas, la 3e me dit que ce n’est pas dans le quartier. Puis un adorable et très chic vieux monsieur me demande où je dois aller exactement, je le lui dis et sa réponse fut : "chère madame, j’habite ici depuis 54 ans, je connais toutes les rues avoisinantes et je puis vous dire que cette rue n’existe pas par ici". Devant mon air déconfit, il me demande si je suis certaine du nom de la rue, parce que la seule rue de saint du quartier est à 2 pas mais c’est saint Ferdinand. Je lui dis, très étonnée que c’est bien celle que je cherche… sauf que j’avais demandé saint Stanislas. Nous avons bien ri. No comment, merci parce que ce n’est pas fini. J’arrive devant le bon n° mais impossible de trouver une sonnette. Il y a bien celle du gardien, mais un dimanche… Il faut des codes! Je me souviens alors que mon amie me les a envoyés par mail. Et là, heureusement que j’avais mon PC. Je dépose mes bagages et j’ouvre donc le précieux engin sur le large appui de fenêtre. Me voilà sauvée… Reste à arriver jusqu’à l’appartement, j’avais retenu le 4e, je sonne donc et une voix me demande qui je suis. Une fois encore un peu étonnée, je me présente mais la porte reste close, la voix me dit que ce n’est pas le bon étage. Je donne alors le nom de mon amie, la voix m’indique le 2e étage. Accueillie par le jeune-homme de la maison (mon amie passait le WE à … Lyon avec son mari), je prends possession de ma chambre, heureuse d’être arrivée. Tout cela est bel et bien mais cela fait maintenant 5 heures que je n’ai plus bu de thé et je commence à être en manque. Je décide donc de commencer mon pèlerinage par A Priori-thé, un endroit charmant dans un lieu magique : les Galeries Vivienne, une vraie merveille d’architecture. Je retrouve avec bonheur ce lieu que j’aime mais aujourd’hui c’est une vraie ruche, toutes les tables sont occupées, à l’intérieur comme dans la galerie. J’attends donc sagement qu’une table se libère mais j’ai déjà choisi le menu : le fameux brunch du dimanche ! L’accueil est toujours aussi chaleureux, l’ambiance même un peu bruyante a ce petit quelque chose qui rend ce lieu attachant. Voici maintenant la description de ce brunch que ne renierait pas Pantagruel : d’abord un délicieux fromage blanc aux fruits secs et au sirop d’érable, un jus d’oranges pressées (j’en ai pris 2 parce que je ne bois pas de vin) et de ces délicieuses petites choses que sont les scones, muffin et autre pain au maïs ainsi que des confitures maison. Comme plat, j’ai choisi cette fois Archipel en avril, le seul auquel je n’avais pas encore fait honneur, et pour l’accompagner un Lapsang Souchong. Et comme dessert l’indescriptible cheese cake. Après 3 heures passées dans l’atmosphère de ce lieu incontournable, je m’en vais faire ma 2e station, La Route du thé, rue Lacépède. Une très petite boutique genre caverne d’Ali baba, pleine de monde, je n’ai donc pu faire de photo ni bavarder avec ce jeune homme au large sourire éclatant. C’est ici que se termine cette première journée pleine de surprises… Demain sera un autre jour.