Levée aux aurores, je m’apprête un peu excitée à entamer cette folle journée.
Première étape, encore solitaire, chez
Tea by Thé, Place du palais-royal.
Pour le petit-déjeuner : 2 croissant accompagné d’un
Darjeeling.
Un décor sombre assez zen
permet de mettre en valeur boîtes et objets très colorés. Concept que je qualifierais de moderne chic.
Derrière le comptoir, les 6 couleurs du thé illustrées.
Souci de valoriser le thé mais alors pourquoi le servir dans des gobelets en carton, même griffés
Tea by Thé…
Je retrouve mon club pour la visite de l’expo dont j’attendais beaucoup et qui m’a vraiment déçue alors que l’idée de départ était très intéressante. Impression désagréable de "plic ploc" malgré de très beaux objets, ne rend en rien la grandeur de la Cité interdite. Et les panneaux explicatifs sont placés en dépit du bon sens : un seul exemple, le parallèle entre les événements en Chine et en France se trouve au milieu de la salle alors qu’il aurait dû être au tout début. Et je ne parle pas de l’organisation ! Sylviane s’était donné la peine de réserver les billets pour ne pas devoir faire la file mais on lui dit que pour l’expo, il faut aller chercher un autre billet à la caisse, ambiance…
Deuxième étape :
l’Essence du Thé. Un œil distrait (pour le moment) sur la boutique.
En apéritif, du
Genmaïcha glacé.
La photographe photographiée…
Père-fille, père-fils.
A droite, on cause et à gauche on écoute.
Notre charmante hôtesse nous décrit le menu.
Accompagné soit de
Panyong Soit d’
Avongrove.
Fabienne épluche la carte des thés, la carte bleue risque de bientôt chauffer…
Quelles mines réjouies…
Dans les assiettes,
on a le choix.
Les petites gâteries à présent. Va-t-on aimer...
On déguste, on papote ou les deux !
Je prends du Shu ou je prends du Sheng ?
lecture murale dans un lieu insolite…
Puis retour Place du Palais-Royal pour voir l’exposition intitulée Mémoires d’Opium. Une pure merveille, un monde qui m’est totalement inconnu… mais pas pour longtemps, j’ai acheté le livre et j’en parlerai bientôt. Je l’ai fait dédicacer par l’auteur, il y a noté la date du 11… décembre. Joli lapsus : puisque la fin du monde du 11/11/11 n’a pas eu lieu, il l’a daté de la veille de l’autre fin du monde (la vraie ?), le 12/12/12 ! A voir absolument, les objets d’une indicible beauté, merveilles de créativité et de raffinement.
Pour nous remettre de nos émotions, tandis qu’une partie du groupe va chez
Tea by Thé, Fabienne et moi allons à la découverte de
Muscade, oui, j’ai dit Muscade.
Tandis qu’elle étudie le plan avec grande concentration
j’épluche la carte, très limitée, des thés, on ne vient pas dans ce lieu chaleureux pour ça mais pour les tartes.
Et pour l’ambiance chaleureuse de ce salon à l’allure de bistro, plein à craquer.
Jolie fontaine au passage.
Etape suivante, un incontournable,
Zen Zoo thésaurus et ses thés servis à la taïwanaise, que du bonheur !
Et comme à Taiwan, l’hôtesse infuse elle-même le premier thé dont elle parle si bien.
J’ai choisi le
Hong Yu, chaleureusement recommandé par Mademoiselle thé.
Quand la bulle sortie du bec rentre à nouveau dans sa "coquille", le thé est prêt.
Je salive d’avance…
De la tasse à sentir se dégage d’abord un parfum de menthe, puis celui du miel.
Après une seule infusion, les feuilles ont déjà bien pris possession de leur demeure.
Après 3 infusions, les feuilles se sont complètement épanouies. C’est un thé délicat, il faut être très précis dans les temps d’infusion, la distraction n’est pas de mise sinon l’amertume tue les saveurs délicates de ce thé.
J’ai résisté (pour le moment) mais je trouve cette mer à thé superbe avec son bec verseur… Je le regrette déjà !
Un autre incontournable,
Zen zoo resto,
de l’autre côté de la rue.
Ambiance… Et à retenir, le lait de soja au sésame grillé, n’est-ce pas Françoise !
Ce plat me rappelle quelque chose…
Et ça cause, et ça picore… C’est ici que se termine cette fabuleuse journée faite de retrouvailles, d’émotions, de joie et de quelque nourriture terrestre pour accompagner cette boisson divine qui nous réunit ce week-end…
1 commentaire:
Bonsoir !
C'est vrai que l'exposition faisait un peu "fouillis" et qu'elle aurait mérité autant d'égards que celle sur Alexandre le Grand, mais quel plaisir tout de même de pouvoir admirer certains objets de lettrés qui ne sortent pas des réserves de la Cité Interdite en temps normal pour des raisons de conservation, comme les pains d'encre ou certains rouleaux monumentaux de Guiseppe Castiglione !
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