- 16 avril -
Après avoir consacré cet après-midi un peu froide mais ensoleillée au repiquage de 90 plants de pensées dans une partie de mes jardinières, me voilà à nouveau devant mon écran pour évoquer mon sujet favori. J'aurais voulu illustrer mon propos en vous présentant mon salon "bleu-thé" mais comment faire? Je n'en suis pas encore là (le voilà). Si je devais présenter mon rapport au thé en une seule phrase, je dirais sans hésiter: j'en bois du matin au soir et la nuit j'en rêve.... J'en bois depuis plus de 20 ans et pourtant je n'y étais pas préparée, je buvais du café fort, très fort; j'allais le chercher dans un magasin de la Rue de la Paix à Bruxelles (chez Merget pour ceux qui ont connu ce lieu très art déco et qui embaumait). Déjà à l'époque, j'avais cet attrait pour les mélanges, conseillée par cette charmante vendeuse dont je n'ai jamais connu le nom, qui m'a aidée dans mes choix et initiée à cet art. Dois-je vous préciser que ce café était vendu en vrac et en grains? On n'en était plus aux moulins à manivelle, ce que je regrettais un peu, le mien était électrique. Je me souviens encore de ce Maragogype dont je garde encore à ce jour l'odeur dans les narines et la saveur dans ma très (trop) rudimentaire mémoire olfactive. Bref, à l'époque j'étais très café, j'en usais et abusais, j'en avais besoin pour "tenir le coup", je m'occupais alors d'enfants et adolescents "caractériels", "psychotiques", autistes" qui me fascinaient mais m'épuisaient. Je buvais cependant déjà du "thé", Lipton et en sachet, avec du sucre et du citron (eh oui, la totale) et ce à partir de 17 heures parce que je commençais à avoir des difficultés d'endormissement dus à ma surconsommation de la seule vraie boisson pour moi à l'époque. C'est dire d'où je viens. Puis un matin d'hiver, le "drame" est arrivé, j'ai dû consulter un gastro-entérologue qui a diagnostiqué un ulcère à l'estomac et m'a donc prescrit un remède sans appel: plus de café ni aucun autre excitant genre épices. Devant mon air désespéré, il me dit: "buvez du thé, c'est moins toxique". Je ne connaissais alors que ces petits sachets jaunes assez insipides et je me voyais réduite à "ça" pour le restant de mes jours. "Il existe de très bons thés en vrac, essayez". Il savait de quoi il parlait, je le croyais Egyptien, il était Indien. C'est ainsi que commence mon histoire avec le thé. J'étais loin d'imaginer la suite! A suivre donc. Je vais maintenant aller boire mon thé du soir, un Pu Er cru de 10 ans, une petite merveille découverte chez Nong Cha (4, rue A. Dansaert), la seule boutique de thés uniquement chinois à Bruxelles. Dans un prochain message, je parlerai des salons et comptoirs bruxellois que je fréquente, cela permettra aux théophiles de savoir où aller, c'est ce qui me manque le plus quand je voyage...
3 décembre
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En attendant de pouvoir commander son thé préféré (le Maverick) quand les
postiers auront repris le travail (retour négocié cette fois ou forcé?),
j'ai re...
Il y a 1 heure
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