Je le dis tout de suite, ce qui a eu lieu hier soir n’était pas à la hauteur de mes, de nos attentes. J’avais en effet entraîné mon mari et des amis dans l’aventure. Il y a certes eu de bonnes choses, la (re)découverte de la maison et aussi la pianiste japonaise dont la sensibilité et l’âme nous ont ravis mais pour le reste… L’organisation d’abord, je téléphone pour réserver et là on m’annonce que cela ne commence pas à 19h mais bien à 18h, ce ne serait pas grave en soi si ce n’est que l’info était fausse. Nous en avons profité pour visiter cette superbe maison dans laquelle se tient une expo temporaire sur les trams (anciens), ce qui achève de lui donner un petit cachet rétro, on s’attend presque à entendre le grand Jacques célébrer le temps où "Bruxelles bruxellait". Nous redescendons ensuite au rez-de-chaussée et heureusement qu’il y avait de quoi lire parce qu’à 19 heures, l’organisatrice n’était toujours pas là mais on ne nous dit rien. Les musiciens ont voulu commencer mais il fallait en principe accrocher des affiches (dont une assez jolie d’ailleurs), le "petit" problème, il n’y avait ni punaises ni papier collant. Ils ont donc renoncé. Cela commençait fort, j’étais très énervée, j’ai horreur de l’amateurisme, pour la perfectionniste que je suis, c’est simplement du non respect, il ne s'agissait pas ici d'une fête d'unité guide ou scout où ce genre d'incident serait plus compréhensible et fait parfois partie du folklore... Cela a finalement débuté à 19h25 et par une (non) présentation dite par quelqu’un qui donnait l’impression soit d’avoir bu soit d’être plus ou moins drogué tellement le débit était laborieux et le contenu affligeant. Elle parvient néanmoins à annoncer le premier morceau de musique sauf que ce n’était pas le bon ! Heureusement dès les premières notes, la pianiste nous a fait pénétrer dans son monde, c’était magique par rapport au début. Vint ensuite une lecture de ces fameux haïkus, en japonais suivi de la traduction en français… Il parait qu’il ne faut jamais dire jamais, mais ce genre de poésie, c’est définitivement pas mon truc, mais je n’en dirai pas plus, tout cela est affaire de goût. Le violoniste a fait ce qu’il a pu sans doute, c’est certainement un très bon technicien mais ce qu’il jouait manquait cruellement d’âme, et la technique sans âme ne me parle pas, cela m'agace plutôt. Je passe sur une 2e erreur d’annonce de la (non) présentatrice que le violoniste a cette fois corrigée avant l’interprétation. Bref, la déception. Cela aurait pu être vraiment magique pourtant, nous étions peu nombreux, une bonne dizaine, dans un lieu imprégné de bon goût, de culture et d’esprit. A la fin du spectacle, il y avait la possibilité de … visiter la maison avant le traditionnel verre. J’en ai profité pour demander à la gagnante du concours de haïkus (dont on n’a rien lu par ailleurs, belle façon de l'honorer) de me repréciser ce qu’était exactement un haïku (j’avais retenu d’une conférence au défunt
Festival du Thé à Paris qu’il répondait à des règles précises (du genre 5/7 - 5) que je n’ai presque pas retrouvé dans ce qui avait été lu. Elle m’a dit qu’effectivement la lecture avait été approximative… Dommage que ce ne soit pas elle qui ait lu. Ici se termine une exhibition en demi-teinte. Nous sommes par contre allés (bien) terminer la soirée dans un resto cambodgien. Demain sera un autre jour...
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