Ce matin, après un WE quelque peu agité, je me retrouve dans mon salon pour essayer de percer le mystère de l’infusion du
Bi Lo Chun (voir
là). Je choisis de le préparer à l’identique pour pouvoir comparer. Mais au moment de verser l’eau de la carafe Brita, j’aperçois au fond de celle-ci un dépôt brunâtre… C’était donc bien la cartouche qui était défectueuse. Olivier, Monsieur Thé de l’heure bleue, m’avait dit que cela lui était déjà arrivé, j’aurais dû le croire mais je n’ai jamais imaginé qu’une cartouche neuve pouvait provoquer cela, cela m’apprendra. En espérant que ce n’est pas le début d’une grande série, je la remplace et observe attentivement l’évolution de l’infusion.
Et j’ai la confirmation : l’infusion est très claire. Au goût, je retrouve maintenant la subtilité de ce thé que j’aime.
La 2e infusion est tout aussi pure, très fraîche et très douce.
J’en remplis un zhong et le laisse reposer pendant une heure pour tester jusqu'au bout. Juste avant de rédiger ceci, je regarde le résultat. Et là, pas de problème, ni trace suspecte sur le bord ni poussière colorée au fond.
Mais, échaudée par cette expérience négative qui a perturbé la perfectionniste que je suis, j’essaie de me plonger dans la lecture de ce petit fascicule qui parle d’une autre manière de filtrer l’eau. Une chose me dérange dès le départ, pas un mot sur la protection de l’environnement, or j’y suis très sensible, c’est pour cette raison que j’ai abandonné l’eau en bouteille ! Deuxième chose, je trouve cet ensemble assez laid. Je lis quelques lignes mais cette littérature technique m’ennuie.
J’abandonne d’autant que mon mari m’amène mon courrier… Je vais donc partir à l’île d’Yeu en me disant qu’un accident sur les centaines de filtres déjà utilisés ne doit pas remettre en cause ce système qui me convient finalement très bien. Ne pas s’emballer trop vite, comme me dit mon mari, trop souvent… mais avec raison,je dois le reconnaître.
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