Après avoir été me préparer dans cette théière bleue toute simple de quoi me tenir éveillée et me donner du courage pour vaquer à quelques occupations ménagères qui elles ne sont pas ma tasse de quoi que ce soit, me revoilà pour écrire le dernier épisode de ce fameux WE. Ce dimanche a commencé par un petit-déjeuner très belge constitué de pistolets, craquelin, produits exotiques pour Loula et Frédéric qui leur ont fait honneur. Puis nos hôtes préparent leurs bagages, nettement plus lourds qu’à l’arrivée… La voiture chargée, nous voilà repartis pour le dernier lieu de thé, l’Heure bleue, ouvert tous les premiers dimanches du mois. C’est sans doute pour fêter le mois du printemps qu’Olivier a choisi cette fois de nous proposer des verts japonais. Mais il a également fait un grand cadeau, une dégustation "privée" pour les 2 invités qui ne pouvaient rester plus tard que 15h30, cela a beaucoup touché Loula, assez accroc à ces thés. Pour le remercier, j’avais préparé une dinette que nous avons mangée à 4 à l’heure du midi. Ce type de préparation, facile à réaliser, tout au thé et donc très goûteux mérite un billet séparé, j’en parlerai un peu plus tard.
Quatre thés ont été préparés dans les règles : 2 Senchas et 2 Gyokuros. Ils sont tous quatre issus de Yame, district de Fukuoka. Ils ont été récoltés à la main (fait rare au Japon) au printemps 2008, il a été traité de manière à ne lui conserver que 6 à 7 % d’humidité, c’est la première torréfaction qui a lieu moins de 2 heures après la cueillette. Puis il est conservé sous vide à – 25° ! Il est ressorti au fur et à mesure de la demande, ce qui en garantit la fraicheur, il subit alors une dernière torréfaction, ceux que nous avons dégustés l’ont été le 11 février. C’est pour moi une découverte, je n’avais jamais entendu cela auparavant. Passons maintenant à la préparation, je m’attarderai principalement au Sencha first flush, c’est celui que j’ai le plus aimé alors que je m’attendais à préférer les Gyokuros. De toute manière, le procédé est le même pour les quatre. Tout d’abord on ébouillante la théière et les petits bols. Le dosage est de 2g par 3cl, Olivier nous apprend que certains grands amateurs japonais vont jusqu’à 5g. Après avoir mis le grammage correspondant au nombre de consommateurs, on verse de l’eau à 50° (on peut varier de 37 à 60°) et on fait infuser pendant +/- 1’30, sans mettre le couvercle pour observer l’ouverture des feuilles et pouvoir stopper l’infusion, tout un art... On la verse alors dans la verseuse en prenant bien soin de secouer la théière jusqu’à la toute dernière goutte parce que l’infusion continuerait et rendrait le breuvage trop amer. On remplit les petits bols et on boit à très petites gorgées. Possibilité d’une 2e et même d’une 3e infusion dans une eau à 75°, mais en infusion immédiate. La 2e est beaucoup plus verte, légèrement brouillée. Mais c’est la 3e infusion qui m’a impressionnée, je l’ai trouvée très douce, légèrement sucrée, je m’en suis donc offert 50g que je re-gouterai bientôt au calme dans mon salon. Et quand les feuilles tendres ont tout de donner en infusion, je les mélange à une salade, elles remplaceront avantageusement le persil.J’ai eu le plaisir de revoir Benoît. C’est lui qui a gagné la carafe Brita. Je lui laisse le soin de parler des Gyokuros, ce sont actuellement ses "chouchous". C’est ainsi que s’est terminé ce WE bruxellois pour Loula, je lui devais bien cela ! En effet, c’est elle qui était ma swappée et elle attend toujours 2 des 3 colis… Merci la poste!
Faire connaissance
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Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 6 jours
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