Je continue les découvertes, cette fois le 2e cadeau, un Pu Er cuit Menghai 2000. Et aussi la verseuse achetée samedi.
D’habitude je mets 5 g dans une théière de 15 cl, il y avait 5.7 g dans le sachet. Dès que j’ai respiré les feuilles, un très agréable souvenir m’est revenu en mémoire, celui des brisures de bois obtenues en taillant mes Caran d’Ache, j’aimais tellement et le geste et l’odeur que je taillais souvent mes crayons même quand ils n’en avaient pas encore besoin !
Après avoir rincé les feuilles à l’eau bouillante, j’ai fait une première infusion d’une minute mais là, surprise et petite déception, le breuvage obtenu était très foncé, assez amer et comme pâteux. Par contre les feuilles infusées dégageaient une magnifique odeur de copeaux de bois, comme celle dont je me rappelle quand, petite fille, je pouvais parfois aller dans l’atelier de mon grand-père ébéniste. J’ai alors pensé que j’avais infusé ces feuilles trop longtemps (il y avait aussi 0.7 g de plus que ce que je mets d’habitude).
30 secondes plus tard, je goûte à nouveau le résultat. Moins pâteux, moins amer, couleur toujours aussi foncée mais nettement moins de goût que ce que l’odeur des feuilles pouvaient laisser présager. Une troisième infusion à 45° me donne cette fois un meilleur résultat, une agréable odeur de feuilles mortes se dégage. Ouf, j’ai eu peur d’avoir perdu la main. J’ai arrêté après 3 infusions supplémentaires, j’ai transvasé les feuilles dans la verseuse, elles y resteront jusqu’à demain, ce sera son premier culottage.
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