Aujourd’hui, je suis seule à la maison ce qui m’arrange bien, j’ai des projets… Ce matin, préparation de petits plats pour ma filleule, mais après cela, direction mon salon bleu-thé que je n’ai plus quitté. Ces 3 paquets sont toujours intacts et Véro est indisponible pour le moment. Je ne veux pas infuser ce Yerba Maté avec la bombilla sans elle. Mais j’ai la permission de l’infuser en théière. Ce matin, en petit-déjeunant, je trouve l’inspiration, ce sera cette Lombok achetée chez Cha-Hu-Thé le 26 août 2008 et qui n’a pas encore servi. Je commence par y verser de l’eau bouillante et j’attends de voir comment elle va se comporter, comme sa grande sœur sans doute ? (voir le 30 juin 2008). Mais pas du tout, aucune petite ne perle mais comme une tache d’humidité qui se répand progressivement en une large bande! Mais aussi une odeur forte de terre, très agréable. Alors, je vais chercher l’autre, celle qui a déjà servi, parce que j’ai hâte de découvrir ce "thé des jésuites". Même traitement et même conséquence, pas la moindre petite gouttelette mais elles sont toutes les deux complètement imbibées d’eau. Et toujours ce parfum un peu entêtant de terre, qui me donne une autre idée… Je les laisse momentanément de côté, je ne renonce pas à cette idée un peu saugrenue sans doute, mais j’ai envie d’un thé pour m’aider à patienter. Ce sera un Shira-Oré, je ne vais pas en reparler ici, pour en savoir plus, voir les 6 et 9 avril 2009. D’autant que ce parfum de terre qui embaume à présent mon salon bleu-thé me donne envie de faire au travers de ce livre plus ample connaissance avec les artistes qui transforment la terre en la respectant. Je suis fascinée par le travail de ces artisans passionnés et c’est toujours avec beaucoup d’émotion que je passe d’une œuvre à l’autre. La première fois, ce fut au Musée
Cernuschi en 1994 ou 5, lors de l’exposition Japon, Saveurs et Sérénité, j’ai vraiment eu l’impression que ces chawan étaient vivants et pourtant alors je ne m’étais pas encore convertie aux thés japonais. J’avais alors été transportée et les émotions esthétiques très fortes m’avaient alors empêchée de dormir ! Il n’en sera pas de même aujourd’hui, je n’ai pas vraiment accroché avec ce livre, trop technique. Je reviens à mes théières, c’est incroyable, cela fait plus de 2 heures que je les ai laissées et elles sont encore bien tièdes ! Et il manque un quart de l’eau, elle a trouvé refuge dans les parois. Après les avoir vidées, le fond de la plus grande est craquelé, tandis que celui de la plus petite est lisse et gris pâle, question de fabrication peut-être. Je ne suis pas certaine qu’elles puissent servir maintenant, elles sentent encore très fort la terre. Mais on ne sait jamais, je me demande comment les Indonésiens s’en servent, si quelqu’un a des informations, je suis preneuse et déjà merci.
Faire connaissance
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Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 6 jours
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