jeudi 27 janvier 2011

Deux jours tout en contrastes et en émotions

Hier, cuisine d’abord : préparation de petits plats pour ma filleule avec qui j’ai passé de bons moments mais sans thé ! Ce sera pour très bientôt… Pas grave, je me suis, je me suis rattrapée chez Cha Yuan où j’ai retrouvé avec bonheur Jean-Benoît et Sanmao, je n’y étais plus allée depuis un bail ! Sanmao me conseille un Sichuan Mao Feng, je connais mal ces thés-là parce que je ne les apprécie pas vraiment, je crois que la saveur maltée me gêne. Mais en sentant le parfum qui se dégage, c’est le chocolat que je perçois…Autant la première infusion de quelques secondes était assez pâle, autant la deuxième est nettement plus ambrée et je suis heureusement surprise par cette saveur à la fois douce et chaleureuse. Après 9 infusions, je suis réconciliée avec ce thé, Sanmao me conseille de toujours l’infuser en petites théière, ce que je ferai dorénavant, la palette aromatique est nettement plus subtile ! Mais ceci n’était que l’apéritif. Elise vient d’arriver après une matinée de travail, mercredi est un "petit jour", nous avons donc le temps de prendre à l’aise ce repas simple mais si goûteux.Le temps passe (trop) vite, et après avoir dégusté pour elle un Long Jing et pour moi un Baozhong, il est temps de nous quitter. Je suis toujours très émue de la rencontrer, c’est vraiment la digne fille de son père, même passion pour son travail, même enthousiasme, même créativité. Il serait si fier de son parcours, et de ses projets futurs. Il est ici (14 août 2009). Il a rejoint les étoiles beaucoup trop tôt et il nous manque… J’avais des tas de choses à faire rentrant mais impossible, une tristesse nostalgique m’en a empêchée, je me suis réfugiée dans mon salon en écoutant de la musique et en laissant mes beaux souvenirs émerger, cela m’a consolée. Mais ce que je n’ai pas fait hier, il a fallu que je m’y colle ce matin… courses et rangement (minimum). Heureusement, cet après-midi a compensé cette matinée peu excitante, mais nécessaire. Je m’apprêtais à préparer le diner quand le téléphone a retenti. Une longue conversation entre Nantes et Bruxelles s’ensuivit. Et de quoi puis-je parler avec la présidente du club des buveurs de thé ? Pendant ce temps, mon mari me faisait de grands signes pour me faire comprendre qu’il était (presque) mort de faim ! Après-midi, après avoir écrit quelques mails et répondu à d’autres en attendant mon mari, je me suis replongée avec délice dans les guides de thé à Londres… Le thé s’imposait, un Temi. Le temps s’est fortement rafraîchi et ce thé chaleureux est tout indiqué pour nous réchauffer. Message codé à Bernard : mais nous n’avons pas brûlé les meubles, nous avons le "calorifère". Après avoir partagé une première tasse, Xavier se rend compte qu’il n’y a pas que cela sur la table et après un "Tu pars ENCORE à Londres ?" (Je n’y ai plus mis les pieds depuis plus de 2 ans…), il consulte, admiratif, le "petit" guide, magnifiquement illustré, de Jane Pettigrew, va-t-il m’annoncer qu’il a envie de m’inviter, comme cela au moins, le tu seras remplacé par nous…. Pendant ce temps, je verse de l’eau bouillante pour la énième fois dans ma petite théière bambou, mais l’odeur, agréable cependant, reste très persistante, Nicolas, si tu me lis… Et Puce, nous avons pris le thé à ta santé, il ne manquait que toi dans ce salon. Deux jours "ordinaires" et pourtant si riches, merci la vie.

3 commentaires:

Nicolas a dit…

Bonsoir Francine,

Au sujet de l'odeur persistante dans ta théière, d'abord ne pas trop t'en faire. Ça peut passer avec le temps et les infusions. Tu n'as fait que quelques thés dedans à près tout.

En premier, j'aurais comme toi rincé à l'eau chaude plusieurs fois. Or cela reste.

En deuxième, je placerais un bout de pu'er cuit dans la théière, sur plusieurs jours (voir semaine).
Pourquoi du cuit?
1/ Ça sent plus fort que du cru en général.
2/ Ça pompe bien les odeurs. C'est l'effet "éponge à odeur" du thé. Je fais cela pour passer les odeurs de thés fumés de mes boites.

En troisième, infuser du thé. Toujours l'effet éponge à odeur.

En quatrième, ben c'est la brosse à dents et les produits plus ou moins naturels pour décaper. Y'a le mythe du dentifrice... Mais bon...

Voilà dans l'ordre, faut que tu sache que personnellement j'ai eu des problèmes avec des odeurs qui restaient logées dans le bec de la théière. Un coup de brosse et de l'eau et c'était part. Mais vu ton filtre boule de golf, c'est pas trop possible.

Nicolas

Francine a dit…

Mille mercis Nicolas, je vais suivre à la lettre tes sages recommandations. Je suppose que "le mythe du dentifrice" est un clin d'oeil, sinon j'aimerais en savoir plus... mais je ne le sens pas du tout!

Nicolas a dit…

Le mythe du dentifrice existe sur quelque chose de fondé. Mais bon je suis comme toi, ça ne m'inspire pas du tout.

J'ai utilisé de l'argile "bio" en tube et une brosse à dents. pour plus d'info je te donne le lien de mon blog :
http://letheetlechemin.blogspot.com/2010/07/theiere-cherche-renseignements.html

J'ai ensuite bien rincé, puis infusé du thé pour le culottage.

J'ai pris tout mon temps pour faire cela; pas d'empressement.

Amicalement
Nicolas