Un dimanche presque printanier

Ce matin, superbe surprise, un soleil très doux et surtout le chant d’une mésange auquel a répondu celui d’une sitelle… que du bonheur, ça commence fort ! Il ne me fallait pas plus pour m’installer, bien emmitouflée, sur la terrasse avec mes jumelles face à un jardin méconnaissable. Ce bol d’air et cette lumière enfin retrouvée m’ont vraiment revigorée. L’après-midi, je m’apprête à continuer mon voyage gustatif… dans mon salon bleu-thé. Mais je n’irai pas plus loin avant un certain temps. Pendant l’escale en Inde, j’aurais dû boire du Tchaï mais je n’en ai plus. Pas plus que de menthe pour le thé au Maroc. Je suis curieuse de découvrir les us et coutumes du thé au Mali, mais ici aussi je ne possède pas les ingrédients nécessaire et j’ai vraiment envie de respecter ces façons de faire, c’est une autre façon d’honorer le thé et ceux qui le préparent. Je passe alors à la dixième escale, les Etats-Unis et en lisant le carnet de bord, je comprends vite que mon voyage s’arrêtera ici pour un temps ! C’est aux USA qu’a été créé le thé glacé et c’est cette façon de boire que propose Lydia, sauf que pour moi il est impensable d’en boire par ce temps… Quant à la neuvième escale, je la réserve pour samedi prochain. Je ne serai pas l'escale au Brésil mais bien en Argentine, et je ne serai pas seule ! Nous fêterons le réveillon avec ma filleule, qui sera tout juste rentrée de là-bas, et boirons le maté qui n’a plus de secret pour elle. Grâce à la magie de Skype, on a pu papoter "un certain temps"… Alors que dans la nature sauvage de sa Patagonie adorée, il n'y a pas Internet et tout ce qu’il permet. Mais pas question cependant de ne pas préparer un thé et son ambiance, ce sera un Alishan dans la théière printanière, qui illustre si bien cette belle première journée lumineuse de MMXI. Et je reviens à mon activité hivernale, achever le pull pour mon mari. Et rêver à ce monde du thé et à tous ceux qui l'habitent...