Tout
le mois de novembre a été difficile à cause des travaux à la
salle de bain qui jouxte mon salon-cocon comme a dit si joliment ma
chère Cathy. Il reste encore les finitions mais cela ne m'empêche
plus de réintégrer ce lieu de paix dont j'ai tant besoin .
D'autant que mardi, mon adorable femme de ménage est revenue et nous
avons commencé à le rendre dans son pristin état, tout en partageant du thé! MERCI chère Magda.
Quand il n'y en a plus, il y en a encore! Depuis hier,
c'est le seul endroit habitable (avec la cuisine).
et de la salle à manger
à être
repeints... Les travaux devaient commencer la semaine prochaine mais
le patron à proposé de venir plus tôt.
Dehors, le ciel est
gris neigeux,
d'où tombe une pluie fine mêlée de flocons. Un
temps à cocooner malgré un tout petit coin de ciel bleu.
Et à lire avec une bonne théière. Dans la
tasse, un Genmaïcha
pour accompagner Le
pavillon de thé, un
livre très surprenant, très bien écrit, et tout en contrastes,
décrivant d'une part la vie dissolue d'un jeune diplomate mais aussi
la véritable passion de cet occidental pour la cérémonie du thé.
Et sa rencontre avec une jeune Japonaise de haut rang rencontrée
lors de ses leçons de canoyu qui lui fait abandonner sa vie de
célibataire fréquentant des lieux glauques. Un vrai coup de
foudre. J'en suis là et j'espère le terminer ce soir. Pour
l'instant, direction la cuisine, je veux fabriquer du massepin,
dimanche, le grand Saint en personne a annoncé sa visite,
il a
déjà déposé ce que petit Dragon lui a demandé, je suis curieuse
de voir sa tête quand il le recevra. Un petit (grand) stress,
j'espère que les peintes auront terminé leur travail, le patron me
l'a certifié mais je suis comme saint Thomas !