jeudi 30 novembre 2017

Une fin de mois difficile!

Tout le mois de novembre a été difficile à cause des travaux à la salle de bain qui jouxte mon salon-cocon comme a dit si joliment ma chère Cathy. Il reste encore les finitions mais cela ne m'empêche plus de réintégrer ce lieu de paix dont j'ai tant besoin . D'autant que mardi, mon adorable femme de ménage est revenue et nous avons commencé à le rendre dans son pristin état, tout en partageant du thé! MERCI chère Magda.  
Quand il n'y en a plus, il y en a encore! Depuis hier, 
c'est le seul endroit habitable (avec la cuisine). 
En effet, c'est au tour du salon 
et de la salle à manger 
à être repeints... Les travaux devaient commencer la semaine prochaine mais le patron à proposé de venir plus tôt. 
Dehors, le ciel est gris neigeux, 
d'où tombe une pluie fine mêlée de flocons. Un temps à cocooner malgré un tout petit coin de ciel bleu. 
Et à lire avec une bonne théière. Dans la tasse, un Genmaïcha pour accompagner Le pavillon de thé, un livre très surprenant, très bien écrit, et tout en contrastes, décrivant d'une part la vie dissolue d'un jeune diplomate mais aussi la véritable passion de cet occidental pour la cérémonie du thé. Et sa rencontre avec une jeune Japonaise de haut rang rencontrée lors de ses leçons de canoyu qui lui fait abandonner sa vie de célibataire fréquentant des lieux glauques. Un vrai coup de foudre. J'en suis là et j'espère le terminer ce soir. Pour l'instant, direction la cuisine, je veux fabriquer du massepin, dimanche, le grand Saint en personne a annoncé sa visite,
il a déjà déposé ce que petit Dragon lui a demandé, je suis curieuse de voir sa tête quand il le recevra. Un petit (grand) stress, j'espère que les peintes auront terminé leur travail, le patron me l'a certifié mais je suis comme saint Thomas ! 

lundi 27 novembre 2017

Après une semaine en dents de scie, un week-end flamboyant!

Le temps passe tellement vite... même si la durée des jours, notion très subjective, varie selon que nos rêves se réalisent ou pas ! Ainsi, après un lundi qui a passé beaucoup trop vite même si j'étais à Bruxelles (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2017/11/il-y-le-les-amis-et-un-petit-dragon.html), mardi c'est toute guillerette que j'attendais ma perle de femme de ménage qui d'habitude est toujours à l'heure pile ou alors me prévient si elle a du retard. Mais aucune nouvelle... Finalement son employeuse m'a téléphoné : elle a eu un malaise et est sous certificat médical jusqu'à samedi au plus tôt. J'espère que ce ne sera pas trop grave, elle est déjà venue travailler avec une bronchite, pour qu'elle rentre un CM, cela doit être sérieux. 
Ce mercredi, il fait incroyablement doux mais assez sinistre, le soleil me manque et jusqu'ici la luminette n'a pas encore l'effet escompté... 
Mes rituels d'abord : le soleil sera dans ma tasse avec ce
Daehsan Nokcha, plus la lumière de la bougie et le parfum de l'encens, de quoi m'apaiser. 
Et le contenu de la théière éveille mes sens et fait tant de bien à mon âme. 
Vers midi, ô surprise, l'astre du jour donne au paysage de si jolies couleurs. 
C'est avec un
Hojicha que je parcours ce beau livre de contes magnifiquement illustré pour en choisir quelques-uns à lire à petit Georges lors de notre prochaine rencontre en attendant mon invitée... Cela faisait un bail qu'on ne s'était pas vues 
et dès son arrivée, elle choisit le
Laponic noir. Nous sommes ravies et émues de nous revoir, nous avons tant dechoses à nous dire, 
et heureusement qu'il y a le thé pour ne pas assécher nos gosiers ! 
Non, ma chère Fabienne, je n'ai pas exagéré, je te dois beaucoup tu le sais.. 
Ils sont trop choupinou ces lapinous ! 
Et le verso n'est pas mal non plus. Mais pas plus, avant le 1er décembre... 
La théière est vide, le plus dur est de choisir une autre drogue. Je suis très émue que Fabienne ait choisi
Perseus, c'est un des thés que j'ai partagé avec notre chère Marie-Aline à Révélations (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/09/deuxieme-jour-de-revelations-ou-cela-va.html) Elle l'a aimé immédiatement, moi j'ai dû l'apprivoiser... 
Tout en savourant ce breuvage, nous parlons d'elle, de la belle personne qu'elle était, moments de douce nostalgie. Et le temps passe trop vite, nous devons déjà nous quitter, MERCI chère Fabienne pour cette Amitié si rare, et donc si précieuse, et à très bientôt. Après un très beau mercredi, le jeudi a été beaucoup moins drôle -cela faisait longtemps que je n'avais pas fait une telle B.A. - sauf pendant le temps de midi, ma jeune sœur Vinciane m'a invitée à manger dans un sympathique petit restau végétarien, mais pas que... Vaut le détour: http://www.ozfair.be/. Ce vendredi, jour de cocooning : thé, musique, lecture. 
A commencer par un
Pu Er violet... très jaune soleil dans le bol. J'ai du mal à poursuivre la lecture de ce livre très déséquilibré, tantôt l'auteur se perd dans des détails tout à fait périphériques voire inutiles, alors qu'il survole certaines parties qui auraient dû être plus approfondies, comme par exemple page 75 : "(...) D'ailleurs on cultive des théiers en Europe, plus pour l'ornement que pour le thé". C'est FAUX ! J'ai personnellement visité les jardins de Guido Cattolica, un passionné qui possède aussi une impressionnante collection de Camélias. Quant au thé, il s'agit d'une vraie récolte d'Oolong commercialisée localement sous le nom d'Opale (http://www.insiemeate.net/tag/guido-cattolica/) et une amie m'a ramené du thé des Açores. Il existe aussi des théiers en Angleterre ! Et page 90 : "Seuls les Japonais fabriquent du thé en poudre, le Matcha" Désolée mais c'est FAUX : il existe de la poudre de Pu Er, je m'en suis procuré chez Les feuilles vertes (http://www.lesfeuillesvertes.com/site/ ) pour préparer du pain, de la glace et des gâteaux, mais aussi de la poudre de Dancong :http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/02/un-dimanche-comme-je-les-aime.html , cadeau de Li Ping et San Mao... J'avais aussi trouvé de la poudre de Hojicha chez Neo-T, mais c'est vrai que c'est du japonais et donc les Japonais ne fabriquent pas que du Matcha... Je suis énervée et tentée de refermer ce bouquin mais je m'accroche,je veux terminer le chapitre, heureusement qu'il y a la thé... Cette fois j'explose ! A la page 102, encore une ânerie inexcusable : "La menthe verte (...) utilisée dans le monde arabe en combinaison dans le thé NOIR Gunpowder". C'en est trop, j'arrête ici mais en jetant le livre trop brusquement sur la table, il est tombé en s'ouvrant page 116 et l'incontournable tableau d'infusion, j'y jette un oeil et tombe sur la première lign : "Thés verts japonais (feuilles rôties à la vapeur) entre 30 secondes et une minute SAUF MATCHA à 90°"  Et les thés blancs entre 5 et 7 minutes... Bien sûr le meilleur thé est celui que l'on prépare selon son goût personnel, mais en respectant les feuilles ! Je le reprendrai sans doute parce que je n'aime pas ne pas aller jusqu'au bout, je n'attends plus rien de ce Thé pour les nuls par quelqu'un qui l'est aussi... 
Je vais aller m'aérer un peu sous ce ciel redevenu bleu. 
La température a monté de 6° depuis ce matin et cela me donne une idée un peu folle : 
bien emmitouflée, je savoure un
Genmaïcha, la lumière est si belle et donne du relief au paysage. Il est l'heure de préparer le repas, et celui de demain midi pour mon mari, je serai absente toute la journée. 
En remontant, j'admire ce ciel d'entre chien et loup, 
rose et bleu comme ces moments de vie teintés de bonheurs pour supporter ceux qui le sont moins... 
Ce samedi matin, il fait encore noir quand je savoure mon premier thé, un
Balasun, dont la théine va me réveiller, quand il fait noir, mes yeux ont tendance à se refermer... 
Le soleil se réveille, il est temps de quitter ce lieu douillet. 
J'en ai plus qu'assez de ce tapis sur lequel j'ai déjà glissé plusieurs fois, si les ouvriers ne viennent pas lundi, je l'enlève, ils n'auront qu'à en remettre un autre ! 
la gare est déserte, je suis la seule à monter dans le train... pour Bruxelles, pourquoi pas pour Ottignies alors que je vais à Namur ? Les "voies" du chemin de fer sont bizarres. 
Heureusement, j'ai de la lecture... et j'en aurai besoin, le contrôleur m'explique qu'en raison de travaux entre Gembloux et Namur, le train sera dévié et arrivera à Namur 3/4 d'heure plus tard que l'heure prévue ! D'abord me sustenter : 
ramen et 
mochi : ma chère Maryse, j'ai pensé à toi même si je n'ai pas trouvé les plats aussi bons que la dernière fois : ramen assez fade et mochi trop sucré... 
C'est seulement à la fin du repas que j'ai vu la suggestion du jour, ce sera pour la prochaine fois d'autant qu'à la table d'à côté les convives ont choisi cela et les parfums titillaient si agréablement mes papilles. Un peu plus loin, je suis certaine de trouver mon bonheur, même en solitaire. 
Dès l'entrée, je constate des changements, Noël n'est pas loin... 
La collection
Laponic en mousselines, bonne idée pour celles et ceux qui ont peu de temps. Je papote un peu avec Martine en savourant un Hunan vert que j'essaie d'apprivoiser, mais décidément je ne l'aime pas... C'est une des très rares fois que je suis seule ici, cela me fait bizarre. 
Le temps d'admirer l'élégance de ces théières, 
Luc, un habitué arrive et prend un
Pu Er comme samedi passé. 
Mais ô surprise, voilà celle qui ne pouvait certainement venir aujourd'hui, ce que j'ai dit à Martine, et en bonne compagnie : son cousin et sa femme. Ambiance joyeuse, bons mots et bons thés. 
Mich. ne résiste pas, trois d'un coup ! 
Moi aussi, ravie avec
Je suis désolé... la bougie, pour compléter ma collection ! 
Et à propos, voici le chef-d'œuvre de Mich réalisé pour 50 personnes, elle l'a terminé plus vite que prévu et elle a donc pu me faire la surprise de passer au
Fossé fleuri. Et elle est passée Aux tissus de Saint-Jean, elle me ramène donc LES nappes. 
Une dernière tasse 
avant de nous quitter, enchantée de cette improbable rencontre ! C'est chargée comme l'âne de saint Nicolas que je rejoint la gare. 
Le soir tombe déjà, 
et il fait tout noir en arrivant à la gare, de loin Madame la Lune semble me faire un clin d'œil... 
Ce dimanche sera un très beau jour, je le lis dans ce ciel bleu encore un peu pâle et blanc... 
Mon rituel : un
Laponic blanc et sa bougie assortie d'un côté et de l'autre, l'encens de méditation. 
Tandis que le thé infuse, je contemple le petit Ange en pensant à ma chère Marie-Aline, toujours si vivante en moi... 
Méditation sur ce que représente l'Amitié, ce noble sentiment qui se renforce par-delà l'Absence. 
Une balade apéritive dans le jardin et un passage sur ma terrasse 
avant de préparer
Je suis désolé et sa bougie assortie. 
Belle harmonie entre la saveur du thé et le parfum de la bougie. Souvenir du temps d'avant et des beaux souvenirs en regardant la boîte... Et un clin d'œil à Mich qui vient d'acheter ce livre. 
Mug rempli de ce thé chaud à la main, retour sur ma terrasse, contraste entre la chaleur du breuvage et l'air froid du dehors qui vivifie. Après-midi, j'attends une invitée de marque... ma chère Cathy venue chercher son calendrier de l'Avent. 
Et elle n'arrive pas les mains vides. J'adore les azalées, et cette couleur tout particulièrement! Quand les fleurs seront fanées, je la replanterai au jardin, j'en ai reçu une blanche de la même grandeur il y a 15 ans, elle est devenue énorme ! 
Et des petites gâteries pour le thé réalisées par elle, des
omanju à base de farine de châtaigne et de riz, crème d'amandes et miel fourrés de morceaux de châtaigne, un délice tout à fait vegan, je pourrai donc en refaire pour mes petites-filles... 
Elle a choisi la théière bleue surmontée d'un petit Bouddha et un
Alishan de printemps
qu'elle savoure, elle aime sa saveur fruitée et sa douceur. 
C'est elle qui fait le service, ma main fait à nouveau parler d'elle, et pas qu'en bien ! 
Comme à chaque rencontre, nos échanges sont à la fois intimes et chaleureux avec quelques fous rires aussi, surtout quand elle m'a dit qu'elle était contente d'avoir seulement son calendrier aujourd'hui, plus que 4 jours de patience ! Il y en a une qui n'a pas résisté à la tentation, mais je ne cafterai pas, une faute avouée,... on connaît la suite ! 
Merci chère Cathy pour ces moments hors du temps qui nous font oublier la grisaille ambiante, et je ne parle pas ici du climat. Tu sais que tu es toujours la grande bienvenue dans mon "salon-cocon" (j'aime cette formule) ! A très vite, à Anvers... ou ici ! Tu as clôturé en beauté ce week-end si chaleureux...