Toute
la nuit, le vent a soufflé en rafales, et la pluie n’a pas voulu être en reste,
c’était à la fois magique, impressionnant et parfois même assez terrifiant,
beaucoup de branches n’ont pas résisté mais j’adore me retrouver face aux
éléments déchaînés. Nous avons donc très peu dormi mais heureusement celle qui
a transformé ce lundi banal en jour J a annoncé qu’elle aurait un peu de
retard, ce qui m’a très bien arrangée. Pas le temps de petit-déjeuner mais bien
de préparer le cocktail du jour : oranges pressées et J.C. Absolu Oolong griffé
ThéÔdor. Catherine a adoré, "c’est absolutly fabulous"…
Ce qui va suivre n’est pas non plus!
Au menu: velouté de petits pois
préparé dans LA machine.
Je ne doutais pas du résultat, j’adore ces petites billes vertes, par
contre Xavier n’est pas très petits pois mais ô miracle, il en a redemandé, c’est
tout dire ! Cette recette figure maintenant dans mes favoris.
Pour
suivre: waterzooï.
Il suffit d’éplucher, de découper les légumes, pour le reste,
la machine s’en occupe et elle cuit tout ensemble : le riz, le poulet et
la sauce, tout à la vapeur.
Il ne reste plus qu’à déguster. Xavier a adoré
le riz basmati, il ne veut plus en manger que cuit de cette façon, par contre
il trouvait les blancs de poulet un peu coriaces, La prochaine fois, je
préparerai un waterzooï de la mer. J’ai accompagné ce plat d’un Dong Ding de
printemps, cadeau de notre chère belle-fille.
Le dessert qui a suivi est
simplissime à réaliser, c’est un sorbet minute à la framboise surgelée. C’est
ici que se termine ce repas réalisé grâce à ce i-cooking que j’attendais avec
impatience.
Il marque le début d'une nouvelle ère. J’ai parcouru
quelques-unes des plus de trois mille recettes contenues dans cette machine
magique, il me reste à y ajouter non pas mon grain de sel de quoi magnifier ces
recettes avec LES feuilles mythiques. Et une dernière précision, cette machine
est autonettoyante ! Et à côté d’elle, un appareil à faire le vide pour
conserver les aliments. C’est ici que nous nous quittons pour cette fois. MERCI
chère Catherine pour ces moments chaleureux et gourmands, tu auras bientôt de
mes nouvelles.
Alors que toute la journée le temps a été chaotique, en
cette fin d’après-midi, le ciel a revêtu ses habits de lumière teinté d’une
très beau bleu-soleil.
Dans mon cocon, je prépare d’abord cette fameuse tisane à l’artichaut qui a sur moi un effet apaisant.
La lecture qui l’accompagne est utilitaire : comment utiliser au
maximum le Be save et parcourir les conseils de base de la mise en service de
LA machine…
Je me délecte déjà des recettes que je découvre dans ce dernier
livre édité par Demarle, il contient des recettes qui ne sont pas dans le i-cooking,
j’en ai déjà repéré cinq.
Ce soir le ciel est flamboyant à l’image de ce
que fut cette journée. Ce lundi marque bien le début d’une nouvelle ère culinaire,
je vais même me lancer en pâtisserie!... Il me reste à lancer les invitations, je sens que mon agenda du mois d'avril sera très rempli, la vie est pleine de petits bonheurs
C’est
sous un ciel gris souris que débute ce long week-end de Pâques qui sera très
riche en évènements heureux à commencer par l’achèvement de la cuisine, sauf
que je le croirai quand je le verrai.
En attendant, je vide l’écrin
contenant les restes de cette Douce Jeune Fille,
Dans mes oreilles émues
retentissent ces lamentations qui me donnent des frissons.
Le Jungpana a
infusé, il me réchauffe l’âme et le corps. Un coup de sonnette retentit, c’est
l’ouvrier auquel je ne croyais plus… Et j’avais raison ! Il vient placer les
panneaux qui cachent la hotte, mais n’a pas les panneaux bleus, l’excuse cette
fois est que le camion qui vient de Grenoble a été retardé à cause des
contrôles à la frontière et quand il est arrivé, les ouvriers étaient partis,
il n’a pu le décharger tout seul… Alors là, heureusement que je n’ai pas de
voisin immédiat parce que la scène s’est passée dans le jardin où je lui ai hurlé
dessus, le traitant de tous les noms, s’il peut manipuler mon mari qui a eu la
mauvaise idée de tout lui payer à l’avance, cela ne marche pas avec moi, il a
intérêt à ce que la couleur des panneaux soit la bonne cette fois, sinon il
recommencera et dans des délais que JE fixerai sinon je l’attaque en justice pour
incompétence et manipulation. Je dois
reconnaître que je me suis fait un peu peur, je ne me savais pas à ce point
violente, et je n’avais qu’une envie, lui taper dessus. Mais cela m’a fait du
bien sauf que je n’avais plus de voix… J’ai été me balader en forêt pour
achever de me calmer, il faisait magnifique.
En rentrant, calmée, direction ma
terrasse,
inondée de soleil.
Envie d’un thé symbolique : On va se
revoir griffé ThéÔdor pour anticiper le bonheur du lendemain, il n’y a pas que
les cloches qui passeront...
C’est
bien emmitouflée dans mes ailes papillon que je savoure ce breuvage qui m’emmène
à Essaouira où j’étais il y a 2 ans déjà (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/03/deux-jours-trpidants-dans-la-vie-dune.html
) et où je rêve de retourner, et je ne suis pas la seule ! (= message codé…).
J’observe aux jumelles les oiseaux qui m’offrent un magnifique concert mais
qui ont déserté le restaurant suspendu très momentanément, j’ai comme l’impression
que quelqu’un les dérange...
Aujourd’hui, c’est Pâques mais je suis un
peu triste, il n’y aura pas de chasse aux œufs, il manque l’acteur principal.
Mais ce merveilleux ciel a vite fait de me consoler après une grasse
matinée.
C’est de ma terrasse que j’entends tintinnabuler les cloches
tandis qu’un pivert déguste son petit-déjeuner.
La lumière est belle et le
vent fort fait du ciel comme un film qui passe en vitesse accélérée.
Dans
cet écrin ne reste qu’un fond de Ye Shen Bai Ya, ce superbe thé blanc sauvage du
Yunnan.
J’espère en retrouver bientôt chez Neo-T, je n’en ai jamais trouvé
ailleurs.
A peine l’eau versée sur ces Belles, qu'elles se précipitent vers la
sortie, mais elles n’iront pas plus loin.
Elles ont joliment coloré l’eau
et un parfum frais se dégage de la théière.
Ce bol me rappelle de superbes
souvenirs, http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/une-tres-longue-journee-surrealiste.html,
et donne au thé une saveur particulière, celle de l’Amitié et de tout ce que le
thé m’offre. Je pense aussi à LA visite du jour, mon adorable filleule. Xavier
m’avait proposé d’organiser une chasse aux œufs pour elle mais je lui ai
rappelé qu’elle avait horreur des fêtes, que j’étais étonnée qu’elle ait
accepté de venir aujourd’hui.
Nous voilà au restaurant, et je signale à
Puce mon étonnement qu’elle ait accepté de venir en ce jour de fête. Et là, fou
rire, elle ne savait pas que c’était Pâques.
L’ambiance est évidemment au
beau fixe avec ces deux-là.
Et cela continue au retour, pendant que je
décore mon salon bleu-thé (j'espère qu'elle ne détestera pas...), ma Puce charge dans sa voiture mon ancien
lave-vaisselle sous l’œil médusé de Doudou qui n’arrêtait pas de lui dire que c’était
trop lourd, qu’elle n’y arriverait jamais mais qu’elle allait se faire mal, on
voit qu’il ne la connaît pas comme moi, bravo ma Puce, tu es la meilleure !
Elle a bien mérité un thé, elle choisit un Sencha griffé Azumaya.
On
trinque gaiement à nos retrouvailles mais son commentaire me touche : "il est
pas mal, bon même, mais je préfère de loin le ThéÔdor", (pour rappel le Yamato KAbuse
Sencha). Malheureusement, la boîte est vide. Je lui propose d’aller ensemble à
la boutique de l’usine, cela la tente mais le problème, elle travaille 6 jours
sur 7… au moins, et j’en connais un autre, no comment ! On n’a pas parlé que de thé, j’ai encore
appris, et dans un domaine improbable : l’i-phone de ma Puce adorée lui
parle, plus besoin de chercher le numéro de sa marraine chérie, elle doit
seulement lui dire ; "appeler ma Marraine" et cette machine s’occupe
du reste ! Idem pour les SMS, j’avoue que je suis assez impressionnée,
mais pas au point d’en vouloir un… pour le moment. MERCI ma Puce pour ces
moments intenses mais trop rares.
Ce soir, j’irai dormir tôt, demain sera
LE lundi de Pâques, et je vais fêter cela d’une manière particulière, je
prépare déjà le cocktail à base de J.C.Absolu Oolong de ThéÔdor… parce que cette journée à
venir sera ABSOLUTLY FABULOUS comme dit mon amie Catherine dont il sera
question demain !
22 mars, jour de cauchemar éveillé. Mon mari, comme beaucoup de Belges, est resté devant la télévision, regardant en boucle ces images innommables. Moi par contre, je suis plus sensible aux mots et j'ai préféré passer une grande partie de la journée au jardin
à réaménager ce restaurant très fréquenté
et à désherber le parterre qui évolue de jour en jour, le jardinage me permet de me laver la tête. J'ai été très touchée par deux coups de fil venus de Paris, MERCI à vous deux ma chère Marie-Aline et mon cher Guillaume, je vous reconnais bien là. Et de bien plus loin, par mail, ma chère belle-fille et mon amie Ling-ling, merci aussi à vous deux mes chéries.
Ce matin, le ciel était au diapason du chagrin des Belges. Hier soir, j'ai été dans les bibliothèques du grenier pour rechercher le livre éponyme de Hugo Claus, le flamingant francophile comme il se qualifiait lui-même mais je ne l'ai pas retrouvé. J'ai beaucoup pensé à mes anciens étudiants qui ont retrouvé leurs petits élèves aujourd'hui, je suis certaine qu'ils ont trouvé les mots pour les rassurer même si eux-mêmes..., pour répondre à leurs questions, pour expliquer l'inexplicable et surtout pour leur donner des mots d'espoir, des raisons de joie... Je me rends compte à la difficulté que j'ai de m'exprimer que je paie le contrecoup du cataclysme d'hier.
Ce midi une minute de silence a été organisée à Bruxelles dans différents lieux symboliques et dans les écoles évidemment, alors je m'y suis associée enserrant mes arbres dont l'énergie me donne la force de ne pas plonger dans des idées haineuses, compréhensibles mais stériles...
Ce devrait être assez facile quand on voit le renouveau de la nature, et pourtant...
Il est temps d'aller préparer le repas.
Cet après-midi, changement radical dans le ciel, le soleil est revnu et les nuages blancs sont coupés en deux par cette bande toute bleue, peut-être ce beau spectacle va-t-il m'aider à chasser cette tristesse tardive. Retour dans mon cocon pour mes rituels:
Le thé: un Jungpana griffé ThéÔdor vendu par Cha-Hû-Thé.
Comme musique, la compil du grand Jacques qui a su si bien parler de ce plat pays, et de Bruxelles qui brusselait. Mais aussi QUAND ON N'A QUE L'AMOUR...
et une bougie, comme une petite flamme d'espoir dans la noirceur des évènements présents.
Aujourd'hui, plus que jamais, "boire le thé pour oublier le bruit du monde". Et retrouver la paix intérieure et le sourire.
Le ciel s'assombrit à nouveau mais j'ai retrouvé le calme en pensant au bonheur d'être une grand-mère comblée et fière
d'admirer les premières calligraphie de ce petit Dragon.
Coiffeur à domicile,
puis un peu de sport
pour canaliser le trop-plein d'énergie.
Je craaaaqqqquuuue! Il est trop beau...
Même pas peur!
Avec maman je découvre l'instrument préféré de ma Nanny.
Peut-être qu'un jour, toi aussi tu en joueras, petit Georges.
Mais pour le moment, la télé c'est plus facile et ça me plait.
Le jeu est l'activité la plus sérieuse pour un enfant, concentration, imagination
et dépassement! Même papa est plus petit.
Même si je suis un petit Dragon, je peux aussi faire le singe! Que cela fait du bien de regarder ces superbes photos d'un enfant heureux qui grandit si bien!
Ce soir, la simple flamme d'une bougie m'aidera à méditer...