dimanche 25 janvier 2015

Un week-end vraiment pourri !

Hier d'abord, et même si c'était annoncé,
ce spectacle m'a donné des frissons. Une pensée pour Sarah et Elisa parties aus sports d'hiver, il y a pourtant de quoi ici... Amusez-vous bien mes chéries et soyez prudentes !
Un blanc pas vraiment blanc par manque de lumière mais j'attends à dîner mes amis que je ne vois que tous les 5 ans , j'ai donc de quoi m'occuper et je ne suis pas à l'avance. Un coup de téléphone va perturber la joie des retrouvailles : mes amis sont coincés par un chaos innommable sur l'autoroute, impossible d'arriver... Bravo les services publics, cela fait 3 jours qu'on annonçait cette nouvelle. Première déception, ils repartent lundi en Australie, nous continuerons donc à nous voir... sur Skype !
Un tout petit coin de ciel bleu me redonne le sourire malgré ma tristesse, un seul remède, ma drogue. Ce sera un Gyokuro griffé Tamayura. Mais là, l'horreur, il est imbuvable, beaucoup trop infusé ! C'est vrai que je n'étais pas vraiment concentrée, pensant à mes pauvres amis coincés dans un monstreux embouteillage. J'ai eu beau l'allonger avec l'eau, rien n'y a fait. Ma déception est de courte durée, je me rappelle ce poème que son auteure m'a permis de copier quand je l'ai lu sur son blog. Si tu peux voir détruit le meilleur Long jing
Et sans dire un mot, lever ta tasse, sourire,
Ou perdre en mille éclats ta plus précieuse yixing
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux raffoler sans être fou d'amour,
Si tu peux espérer, te forcer à attendre
Et devant le brouet déposé à ton tour
Pourtant saluer et te détendre,
Si tu peux supporter de voir ton meilleur bol
Tripoté par des gueux, soulevé par les sots,
Et d'entendre leurs bouches imiter tes paroles
Sans lancer, toi, un gros mot,
Si tu te sens Chinois en buvant le thé vert,
Si tu te sens Anglais en buvant le thé noir,
Et si tu peux aimer tous les thés de la terre
Sans qu'un seul soit obligatoire;
Si tu sais réchauffer et couvrir la théière
Sans jamais dépasser cinq minutes au chrono,
Verser, en t'appliquant mais sans faire de manières,
Goûter sans faire de numéro,
Si tu dis n'aimer point et non pas détestable,
Si tu peux être honnête et jamais insultant,
Si le thé était bon, s'il était imbuvable,
Remercie toujours poliment,
Si tu peux accepter chaï, tsampa ou matcha
Et t'incliner pour exprimer ta gratitude,
Si tu peux vider ta tasse ou ton bol de bois
Et conserver ton attitude,
Alors Yunnan, Darjeeling, Uji et Ceylan
Seront plus que des noms dans ta géographie
Et, ce qui selon moi est le plus important,
Tu infuseras de thé ta vie!
Merci chère Kris, grâce à toi je ne suis pas complètement désespérée. Il y a des jours sans, ce samedi en est un, à oublier très vite !
Je voulais ce dimanche consacré au Japon pour être en phase avec ce qui se passe à Mariemont où j'aurais dû être si... Je pense à Lune qui y sera, j'espère avoir un compte-rendu ! Si les pelouses sont encore très blanches, plus rien sur les arbres.
Il fait vraiment très doux, 6°, la température idéale pour prendre un grand bol d'air et aménager le restaurant panoramique, ce que je fais sans prendre garde au sol, quelle erreur ! Il restait une petite plaque verglassée sur laquelle j'ai glissé en me cognant la tête sur le rebors du muret. Je me relève péniblement, je suis sonnée. Je voulais commencer la journée par un Matcha... j'aurais mieux fait de m'y tenir. Au moins les oiseaux auront de quoi, moi par contre je ne veux pas sortir : si je n'ai vu aucune chandelle en heurtant l'arête des bacs à fleurs par contre les cloches se sont rassemblées à l'intérieur de mon crâne, heureusement il est solide.
Je reprends le Gyokuro et cette fois, il est comme je l'aime.
Je le savoure debout pour ménager mon dos endolori en pensant à ce que ces 2 belles calligraphies m'évoquent mais par contre je n'ouvre pas le fascicule, ma tête me fait mal et je vois flou. Ceci termine ce week-end à oublier très vite, au cas où j'en douterais encore, l'hiver n'est définitivement pas fait pour moi !

jeudi 22 janvier 2015

Quand l'hiver s'installe...

Hiberner ? Non !, cela me priverait de mes essentiels : musique, lecture et bien sûr ma drogue.
Ce matin, ce sera cette musique zen qui me transporte au pays du chrysanthème.
L'ustensile qui bientôt recevra de la poudre verte
pour la transformer en Koïcha... c'est du moins ce que je souhaitais, mais je ne m'appelle pas Kathy, je n'ai ni son tour de main ni le bon chasen ; j'ai beau essayer de rendre cette pâte lisse, rien n'y a fait.
LA solution, ajouter de l'eau et là le résultat attendu : une belle mousse que je savoure avec gourmandise en méditant sur le bonheur de faire partir de ce monde de paix et de sérénité.
Un passage sur ma terrasse qui fait fuir très temporairement les oiseaux, il fait vraiment trop froid pour moi. Deuxième bonheur, mon mari vient de m'annoncer qu'il ne mangera pas ici ce qui me permet de préparer vite fait un petit repas végétarien : soupe aux légumes oubliés et lentilles roses avec tempeh et courgettes grillés avant de revenir dans mon cocon.
Au programme : lecture
et thé évidemment : un Tumsong griffé ThéÔdor et ces petites gâteries signées Neuhaus, ces pralines tentantes s'harmonisent si bien avec ce thé du jardin des cœurs heureux. Leurs noms ? Tentations... En savourant la première gorgée je pense à quelqu'un qui, de l'autre côté de l'océan, s'est transformée en chercheuse de Darjeeling, j'espère qu'elle a trouvé! (= message codé...)
Le voyage au pays des mots, des saveurs et des émotions peut commencer. Je suis perturbée par une odeur forte de bois brûlé, comme si on faisait un feu. J'aime cette odeur qui me rappelle les feux de camp de ma jeunesse mais d'où cela peut-il provenir et surtout à cette époque?
Cela vient du braséro installé sur la construction de la maison d'à côté. J'ai vraiment pitié de ces ouvriers qui continuent à travailler par moins 3°, je suis allée leur proposer un café mais ils ont décliné mon offre avec un grand sourire reconnaissant, en me montrant leur thermos. J'ai parlé un peu avec eux, ce sont des Turcs qui ne parlent quasi pas français mais qui m'ont dit au moins 5 fois merci, je suis touchée par leur courage, quel métier pénible par ce froid, même bien emmitouflée, j'ai le nez rouge et la figure gelée. J'espère au moins qu'ils sont payé correctement !
Retour dans mon cocon pour préparer ce fabuleux Dong Ding d'automne, en pensant au petit Dragon qui va bientôt retrouver son papa, il s'est envolé ce matin, j'imagine leurs têtes lors de ces retrouvailles... Tellement prise par ma lecture, j'ai raté de parler à petit Georges, ce sera pour demain.
Quelques raisins comme goûter et une deuxième thiéère pour continuer ma lecture. Il fait maintenant nuit noire, il est temps que je redescende sur terre et dans la cuisine pour préparer le souper et passer la soirée avec mon mari. J'ai adoré cette journée en solitaire, encore qu'avec le thé et la lecture on ne l'est jamis vraiment...

mardi 20 janvier 2015

En attendant le Soleil et la Lumière

"Plus que 60 jours avant ta saison préférée" m'a écrit ce matin mon copain Bernard avant son départ à London, le veinard. Ce qui aurait été encore plus sympa, c'est qu'il m'annonce la bonne nouvelle de vive-voix en m'y emmenant... En effet, les jours rallongent,
mais l'hiver, lui, s'installe et hier nous sommes restés sans chauffage pendant 3 heures alors qu'on venait de faire remplir la citerne de mazout, ce n'était donc pas le manque de carburant, heureusement un technicien est venu très rapidement mais c'est impressionnant de voir à quelle rapidité est decendue la température de la maison. Une seule solution, du thé chaud, très chaud, toute la journée, des Pu Er. Aujourd'hui, je suis seule à la maison, je vais récidiver.
A commencer par LE Matcha préparé dans ce superbe chawan, cadeaux de mon généreux donateur. Et cette Musique du Silence que j'écoute très régulièrement, elle m'apaise et est propice à la méditation. "L'extase tranquille du chant grégorien parle à chacun de nous quelle que soit sa religion. D'où vient cette fascination qui échappe au temps ? Le plain-chant parle à nos coeurs aujourd'hui car c'est un appel universelà entrer dans le moment présent : s'arrêter, écouter,être attentif au message qu'apporte ce moment. Il s'adresse au moine qu'il y a en chacun de nous, à notre âme qui cherche désespérément la paix et cherche à s'abreuver à la source ulitime qui donneront sens et valeur à notre existence." Le thé a lui aussi cette faculté rare. Particulièrement celui-ci : se concentrer sur la préparation, avec des gestes simples et précis puis savourer à petites gorgées ce cadeau de la Nature.
En observant ce chawan particulier, je pense à l'instant à un autre utilisé par ma chère Cathy ( http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/08/a-propos-du-koicha-et-de-moments.html), ce jour-là aussi nous avons admiré ces objets si symboliques, qui en les manipulant, touchent notre âme en nous mettant en contact avec ces artisans qui leur ont donné vie. A midi, un potage maison aux courgettes, une salade folle et une pomme/cannelle au four puis retour dans ce havre de paix pour une après-midi lecture.
Un Temi griffé Tea-Thé-Cha infusé dans cette belle théière Wedgwood.
Avant de commencer la lecture-plaisir, je jette un oeil sur cette gazette arrivée ce matin par la poste. La couverte est surprenante, que fait ici mon prénom, essayer de me convaincre de ma réabonner? Je déteste ce procédé, m'appeler par mon prénom alors que nous n'avons pas cueilli les Feuilles ensemble en espérant me flatter sans doute, c'est raté !
 Et au cas où cela ne suffirait pas, on passe à un autre registre que je découvre en 4e de couverture... entre "amis" on s'offre des cadeaux ! Et d'abord, comment sélectionnent-ils ces "amis" ? Si j'ai effectivement été abonnée il y a des années, il y a belle lurette que j'ai arrêté après les avoir informés par 2 fois d'informations erronnées, j'attends toujours leurs réactions ! Plusieurs fois ces derniers temps, j'ai été contactée par téléphone, j'ai décliné l'offre, et voici une autre approche à présent... Eh bien, après avoir râlé, j'ai téléphoné à la fille d'une amie qui s'occupe d'une école de devoirs et je vais accepter l'offre, le journal et les cadeaux seront pour son école...
Un court passage sur ma terrasse pour m'aérer
en observant ce ciel tourmenté quelques minutes seulement, la température est négative...
Retour dans mon cocon pour infuser le reste de Wu Yi Yun-Yan Cha, cadeau de ma chère belle-fille que je verse dans ce mug, cadeau de sa maman lors de mon séjour là-bas... J'en parle ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/01/que-faire-en-hiver.html... Et je me plonge dans ce livre de poche ramené (entre autres) du Furet du Nord (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/01/un-week-end-fou-comme-je-les-aime.html). Je devrais dire re-lecture, en lisant la quatrième de couverture, je me rappelle l'avoir acheté à l'époque de sa parution, ce n'était pas en livre de poche alors, les caractères sont certainement plus grands. Après avoir achevé de boire, je monte au grenier pour le retrouver. Quelle idée ! Je n'ai pas retrouvé le livre, par contre je n'ai pas vu passer le temps plongée dans ces pièces à mémoire... Entre vieilles photos, correspondance sur du papier jauni, vidéos de voyages lointains et "vieux machins", il y a de quoi perdre la notion du temps présent, nostalgie quand tu me tiens !
Les "vieux machins", les voilà. Je passerai la soirée avec les souvenirs de ma folle jeunesse.
A l'époque, ç'aurait été coca et chocolat mais aujourd'hui ce sera de la tisane : Camomille griffée ThéÔdor.
Dans la tasse, ce breuvage à la couleur jaune soleil me réchauffe le corps et les vieilles chansons réveillent des souvenirs anciens eux aussi et pourtant très présents ce soir. Je n'ai plus écouté certaines depuis les années 70 et je suis très étonnée de constater que ma mémoire à long terme est encore très performante moi qui ai une peur panique qu'Al Z s'empare de mon cerveau... je suis un peu rassurée. Une pause après le CD années 60 pour poster ce billet puis je retourne voyager dans le temps.

dimanche 18 janvier 2015

Un dimanche plein de surprises comme je les aime

Je retrouve ENFIN mes activités diurnes complètes. La musique a heureusement accompagné ces deux dernières journées pratiquement sans ma drogue, j'avais trop peur de casser mes ustensiles...
Ce matin elle est présente aussi
mais pas seule, un Tumsong, ce thé du Jardins des Coeurs heureux griffé ThéÔdor pour fêter ma re-naissance !
Moment de méditation imprégné du parfum de ces mimosas, qui pour moi préfigurent le printemps avant de retourner en cuisine.
Nous devions être trois mais première belle surprise, nous serons quatre.
Pas trop le temps d'observer le pic épeiche donc, j'ai un plat végétalien à préparer en dernière minute.
Comme entrée, 3 tomates farcies au thon, salade de blé et celeri-rave râpé, 1 tomate végétalienne et un sauce yaourt, mayonnaise Matcha et fines herbes.
Doudou, Claude et moi + l'invitée surprise, Sarah. Quelle bonne idée tu as eue ma Zouzou chérie de me téléphoner ce midi et surtout d'être libre à la dernière minute, tu nous as enchantés ton grand-père, ton oncle et ta Nanny !
Plat végétalien improvisé : seitan mariné, courgettes, citronnelle et gingembre + riz complet Mais malheureusement pas de doggy bag, ton grand-père et ton oncle s'en sont occupés !
Dans nos assiettes, un navarin d'agneau, la seule viande que je mange encore... accompagné de vin pour les hommes
et de Nuo Mi Cha pour les quatre... Vin + Pu Er, mélange bizarre !
Comme dessert : macédoine de fruits, je n'ai pas eu le temps de préparer les madeleines prévues malheureusement.
On se contentera donc de vider le plat... Et cela n'a pas traîné!
La deuxième surprise : petit Dragon en direct ! Vive Skype... Emotion suprême, dès qu'il m'a vue il a prononcé mon nom et chanté Happy birthday... "Il te manque un peu moins comme cela" m'a dit Xavier, le bonheur était complet. (14) Une balade digestive au jardin et dans la serre pour l'oncle et sa nièce pendant que je prépare ce Pu Er sheng griffé Terre de Chine en grande théière... une première.
Et pour jouer un peu avec ma petite merveille... Bref encore un superbe dimanche en famille, j'en redemande mais quand! Bon ski ma chère Zouzou et toi Claude bon retour à Taipei, ton petit Drgon te manque aussi, je partirais bien avec toi, j'ai besoin de vacances, il suffit de voir ma tête...

vendredi 16 janvier 2015

Le thé célébré dans ce havre de beauté et d'harmonie

Mais j'ai bien failli ne jamais en parler, ou quand un merveilleux rêve se transforme en réveil très brutal, un vrai cauchemar ! Je vous emmène d'abord à la côte d'Opale et plus précisément au cap Gris Nez où je me promenais le long des falaises main dans la main avec mon petit Dragon dont il voulait s 'approcher. Je lui explique que c'est très dangereux quand tout à coup il me lâche la main et court vers le bord du précipice. Je n'ai que le temps de l'aggriper avant de perdre l'équilibre... sauf que le bord était celui de mon lit d'où j'ai chuté, mon épaule n'a pas aimé du tout et décide de faire grève, mon poignet n'est pas mieux! A tel point qu'il m'a été impossible de soulever ma bouilloire intelligente...
Je me passerai donc momentanément de ma drogue, le ciel est magnifique, la lumière est vraiment belle, ça compense un peu. Ceci dit je me suis rappelée de mes folles années de ma jeunesse où je venais très souvent, passionnée par les fossiles que j'étais alors, à la recherche d'ammonites et de trilobites... Je me demande si on en trouve encore.
J'espère que le nouveau look du restaurant va plaire aux mésanges à longues queues qui viennent toujours en bandes et n'avaient pas assez de place pour manger ensemble. Revenons maintenant à la soirée d'hier. Je ne parlerai pas du bâtiment, magnifique, ni du parc... il faisait nuit noire mais vous pouvez en avoir un aperçu ici : http://www.brunolussatoinstitute.be/ . Je cite seulement le but de cette fondation : "L’Institut Bruno Lussato est animé par une vision holistique, ainsi que par la recherche constante de passerelles entre des disciplines en apparence éloignées. Cet institut a pour but l’élévation spirituelle et invite ses membres à la rencontre et au dialogue. Découvrez toute la richesse de ses activités dans le cadre exceptionnel d’une architecture Art déco propice à la réflexion sur l’homme et à la compréhension du monde nouveau auquel il est confronté." Ce soir c'est l'histoire et l'univers du thé japonais qui est mis à l'honneur.
Dès l'entrée,
le ton est donné,
et dans la salle où à lieu la conférence-dégustation, de très beaux objets du thé.
Quelques minutes avant de commencer, "ils" viennent voir si tout est prêt.
La séance peut commencer, animée par Valérie Douniaux, la conférencière dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises, entre autres ici lors de la présentation de sa bible : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2011/12/voyage-dans-lautre-pays-des-thes-verts.html et Jean-Benoît qui s'occupe de la logistique, à commencer par un délicieux Sencha infusé à froid en guise de thé d'accueil, servi dans un verre à vin en expliquant à un auditoire attentif que ce n'est pas un hasard, le vocabulaire du thé et du vin est quasi le même. Valérie reprend les grandes lignes de son livre en apportant certaines précisions sur l'actualité des thés japonais. Elle cite notamment Ichi go ichi e, et d'autres souvenirs forts me reviennent : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/08/ichigo-ichie-chaque-rencontre-est-unique.html,
j'y repense d'autant plus en admirant ces superbes boîtes : 2 natsume et un katatsuki... Quand la conférence se termine, elle passe aux questions-réponses puis nous sommes invités à savourer un Hojicha accompagné de quelques gourmandises salées, il y a aussi d'autres boissons : eau, jus d'orange et vins.
C'est moins cela qui m'intéresse que le contenu de cette salle d'abord,
de magnifiques Tetsubin entre autres.
De vrais chefs-d'œuvre
Emotions esthétiques intenses...
Je ne sais plus où donner de la tête !
Ici un espace réservé au Chanoyu. Il est prévu la construction d'un pavillon de thé dans le jardin.
Nous avons le plaisir de faire la connaissance de Marina Fédier, la soeur de Bruno Lussato qui nous a parlé avec passion de leur bébé où l'art Mingei règne en maître.
Puis l'incontournable séance de dédicaces, sous le regard de quelqu'un que je ne présente plus, toujours aussi rayonnante... 
La dernière image que je garde de cette soirée si riche, est celle de cette charmante jeune femme japonaise dont j'admirais le magnifique kimono qui a gentiment accepté que je l'immortalise. Voici son site que je vous invite à visiter, il pourrait nous donner des idées... : http://www.saikoproject.com/saian.html. C'est à regret que nous quittons ce lieu de paix hors du temps qui appelle à méditer sur l'Essentiel. Merci chère Anne-Marie d'avoir accepté cette invitation, nos échanges étaient comme toujours vrais et intimes. A la prochaine !