jeudi 28 novembre 2019

A propos d'un précieux transfert, d'un coach en rangement et d'une belle Amitié

Aujourd'hui sera encore une journée intense de rangement mais heureusement, je ne serai pas seule contrairement à dimanche où j'ai continué à étoffer mon salon de thé, vidant le placard dans lequel les Belles reposaient https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/10/the-amitie-et-style-louis-caisse.html, j'avais oublié le très bon conseil de ma coach rangement d'amener une desserte, j'ai donc fait des allers-retours incessants jusqu'à ce que je ne sente plus ni mon dos ni mes bras... J'ai dû m'arrêter plusieurs fois sur le chemin du retour, les mains « endormies » et le dos qui m'empêchait de me mouvoir correctement! J'ai pu constater la répugnante saleté des sacs poubelles éventrés due sans doute à une grève, ces personnes ne sont certainement pas assez payées, ils ont donc raison! J'ai la plus profonde admiration pour eux, et le plus grand respect, ils font un travail dur, fatigant et devraient être rémunérés à la hauteur des services rendus... Vive Bruxelles. Dehors il fait encore nuit noire mais je suis en grande forme, 
Les étagères sont vides à présent 
En rangeant les livres dans les caisses, de l'un d'eux s'est échappée une très vieille photo, le grand saint avait apporté à ma filleule un petit cheval à bascule qu'elle a adoré, elle m'en parle encore et il n'y a pas très longtemps qu'elle s'en est séparé… 
C'est là que j'ai préparé mon thé du matin, un Kumamoto Kamairichi, cadeau de ma chère Cathy qu'il me tarde de revoir https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/04/une-fois-encore-jai-tutoye-les-etoiles.html ... MERCI pour tous tes encouragements en cette période de transi tion, tu es une des premières sur la liste des invitations pour l"inauguration de ce nouveau lieu ! 
Quant à cette petite théière, elle est à l'origine de ma collection, dès que je l'ai vue chez Tea for Two au siècle passé, j'ai eu un vrai coup de coeur... suivi de beaucoup d'autres, 
entre autres celles-là, achetées dans cette bonbonnière où je venais corriger les travaux de mes étudiants dans un adorable petit salon bleu au fond du magasin , il faudra que j'y retourne un jour ! 
Nous voilà à pied d'oeuvre, chaudement installées dans la cuisine, dehors il tombe des cordes. 
Et le même rituel en attendant mieux : un pique-nique, 
avec cependant une grande première : 
un Dong Ding de garde pour accompagner le petit dessert, préparé avec les moyens du bord, mais néanmoins très apprécié, + papotage et rigolade, un classique ! 
C'est pas tout ça, passons au programme du jour : le transfert de mes livres consacré à notre passion commune, et là le danger guette : plonger avec délectation dans leur contenu... Le travail avance vite, parsemé de bons souvenirs de nos escapades parisiennes et londoniennes... La parlotte donne soif... J'ai proposé à Catherine de faire une pause... Gewurtstaminer, le seul vin que nous buvons avec délectation, surtout les vendanges tardives... , j'avais 2 bouteilles de derrière les fagots sauf que le tire-bouchon est encore dans l'autre cuisine, un fou rire de plus ! 
Les huit caisses sont vides, 
les livres sont rangés dans leur nouvelle demeure, il me reste à les organiser comme dans mon salon bleu-thé. Encore une superbe journée passée avec ma coach rangement dans la bonne humeur et la chaleur de notre Amitié, MERCI la vie ! Ma petite Catherine, profite bien de ton escapade alsacienne, remplis-toi les yeux et le coeur de la féerie de Noël, tu termineras en beauté Au fond du jardin, remets mon grand bonjour à Frédéric, on se verra très bientôt devant une vraie tasse de thé, ... un verre de vieux raisins transformés ou les deux ! 

dimanche 24 novembre 2019

Ce n'est déjà plus une chambre d'hôpital...

Les va-et-vient continuent… 
Ce jeudi, transfert d'une partie du linge de maison et de la literie, 3 caisses vite rangées dans les placards qui ne manquent pas ici. 
Mais aussi d'une partie de la vaisselle répartie dans 7 caisses. 
J'ai commencé à les vider quand je me suis rappelé que mon ami Jean-Marie, de passage en Belgique, avait annoncé sa visite à Groenendael, je laisse tout en l'état et retourne dans mon paradis « déchu » juste à temps pour le recevoir. Moments comme toujours chaleureux, intenses avec cet ami de 35 ans qui a quitté sa trop petite Belgique pour voyager sur son bateau sans vraiment d'attache, je l'envie parfois... Il repart pour les Caraïbes cette fois, quand nous reverrons-nous et où ? Ce vendredi fut la journée la plus intense, en entrant dans l'appart j'étais très excitée, fébrile même : au programme : rangement de la cuisine par mon amie Catherine, l'impératrice de l'organisation. 
Mais avant cela, se sustenter et premiers fous rires : 
tout le matériel pour préparer un vrai repas est encore enfermé 
dans les dix caisses. 
Rien qu'à les voir, je n'ai qu'une envie... m'installer ici bien emmitouflée avec un livre et une tasse de thé, mais là non plus, je n'ai pas encore de quoi!
Quatre heures plus tard, tout est terminé, je n'en reviens pas, je suis pâle d'admiration devant ce travail pour moi titanesque, il m'aurait fallu au moins 3 semaines pour le réaliser. Mais j'ai failli m'étrangler en entendant la réflexion de Catherine : "Je ne suis pas tout à fait satisfaite, il faudra que je revienne pour améliorer certaines choses" ! Déjà j'étais stupéfaite en la voyant changer les choses de place pour que ce soit plus fonctionnel... Chacune son délire! 

 Côté chambre d'hôpital, il y a un grand changement, Catherine et ma filleule adorée ont très vite imaginé l'agencement des étagères, 
ma filleule a tout fixé en un temps record, dimanche je reviendrai les remplir ! J'ai bien voulu aider à la cuisine et dans mon salon, mais j'ai vite compris que je gênerais, Catherine me disant qu'elle n'avait pas besoin de moi et Véro n'a rien voulu entendre : "Non Marraine, tu risques de te faire mal, assieds-toi !"Je n'ai pas intérêt à m'incruster… 
J'ai donc continué à vider une partie des caisses de vaisselle. Et en fin d'après-midi, cerise sur le gâteau, l'épouse du garnisseur de mes bergères est venue me présenter des échantillons de tissu, le choix fut vite effectué, mais je ne les aurai pas avant l'année prochaine... C'est ici que s'est achevée cette folle journée, j'ai le cœur léger, mon nouveau salon commence à avoir de l'allure, vivement dimanche pour lui donner vie... Au programme ce dimanche: donner vie à mon salon de thé ! 
A commencer par ma collection de chawan. Les déballer, les rafraichir et les ranger... Dur, dur parce qu'impossible de me préparer le moindre Matcha 
Après l'espace japonais, le coin chinois, je n'ai pas encore apporté la caisse qui contient mes cochons mignons, et ici aussi une légère frustration, ni Pu Er, ni Yunnan et cela fait plus de deux heures que je m'active, j'ai besoin d'air! 
Mon premier pique-nique sur la terrasse, bien emmitouflée c'est plutôt agréable mais si cela n'a rien à voir avec le grand espace que j'aime tant…
Autre atmosphère, le coin Tea for One, je ne sais ce qui s'est passé mais elles étaient très poussiéreuses, elles brillent à présent, prêtes à l'emploi. 
Humer le contenu des boîtes sans pouvoir goûter ces Belles, une vraie torture. Être en manque quand on est loin de tout, passe encore mais avoir tout sous la main, c'est un supplice mais je n'ai encore que de l'eau du robinet, j'exerce donc ma patience... Même si ce lieu ne fait plus chambre d'hôpital, je ne sens pas encore cette atmosphère particulière que les objets dégageaient de l'autre côté, j'y suis pourtant restée plus de quatre heures. Je suis cependant détendue et sereine, cela viendra. Et une image et des paroles me viennent, celles du renard parlant au petit prince... Je pense déjà à mes amies avec qui je partagerai ces moments d'éternité, j'ai hâte. Suite au prochain chapitre! Et avec thé cette fois !  

dimanche 17 novembre 2019

Un mois de novembre, entre tristesse, excitation et espérance

Ce billet pourrait s'intituler Balade en novembre, mais quasi rien à voir avec la belle chanson d'Anne Vanderlove, si ce n'est l'allusion à la pluie. Et en fait de balade, ce sont plutôt des allers-retours. 
Le début du mois a vu la disparition d'une grande dame de la chanson qui fut aussi une actrice de talent. 
C'est à la chanteuse à la voix cristalline et aux yeux d'or que j'ai rendu hommage dans ce qui reste de mon cocon... je ne l'avais plus écoutée depuis un certain temps. Emotion forte et douce nostalgie, je connaissais encore par coeur toutes ses chansons qui m'avaient marquée à l'époque et que j'écoutais en boucle, passant celles qui me touchaient moins au point que le vinyl finissait par gratter sauf pour ces dernières ! Une longue pause bienvenue dans ces allers-retours. Emballer, déballer, emballer, déballer... et dire que je m'étais juré de ne plus jamais déménager, passons ! 
Cette nuit, j'ai admiré la Belle si brillante en pensant à une de mes grandes Absentes, ma chère Marie-Aline qui a rejoint les étoiles beaucoup trop tôt mais qui est toujours si présente en moi, peut-être est-ce elle dans l'ombre de la lune... Que de merveilleux moments depuis nos premières rencontres : https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2013/06/ce-matin-il-fait-dejamagnifique-3-un.html , instants d'éternité qui restent gravés à jamais dans ma mémoire… 
Je ne parviens pas à détacher mon regard de la Belle tandis que je pense à demain, ou plutôt tantôt… 
Je jette un dernier regard sur ce salon défiguré, 
en route pour un nouveau départ… 
Il me reste mes livres et mes CD, ce seront les derniers à partir, là-bas, ils seront enfermés ! 
Ma cave à Pu er, toute perdue dans ce lieu 
Pareil pour mon meuble coréen et je parviens toujours pas à imaginer un salon dans ce parallélépipède rectangle qui me fait penser à ... une chambre d'hôpital ! MERCI à mes deux déménageurs préférés!
D'autant que je dois me séparer de mes deux fauteuils qui faisaient mon coin lecture dans mon salon bleu-thé, ils prendraient trop de place, encore un deuil à surmonter, c'est également dans ce coin que nous conversions lors de tête-à-tête intimes et théinés. 
Cette grande étagère ne fera pas non plus le voyage, non plus que son contenu, eh oui. J'ai dormi sur ce problème, il me faut absolument un coin lecture-conversations intimes et j'ai trouvé : 
je vais faire recouvrir ces deux bergères Napoléon III, ils sont moins massifs et très confortables, ouf ! 
Dans ce cocon dévasté, je continue à m'adonner à ma passion, préparation de ce thé très simple, un Hojicha à la douce saveur de pain grillé et de noisette. Mais aussi à celle plus émouvante de l'Amitié! Le mug est entouré de deux objets synonymes de ce sentiment fort: le Bouddha 4 visage, cadeau de Cathy : https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2012/10/une-journee-inenarrable-ou-presque.html et l'ange protecteur de Marie-Aline... Merci à vous deux, j'ai tellement de chance de vous avoir dans ma vie ! Et samedi, autre gros morceau : la cuisine ! 
Les caisses sont prêtes, merci à mon neveu de les avoir gardées et à sa soeur de les avoir montées… 
La rapidité et l'organisation de mon amie Catherine sont confondantes, 
et tout cela sans une goutte de thé, " après, quand ce sera fini", j'aurai tout entendu ! Rires et bons mots l'ont remplacé ... Travailler dans une telle ambiance est un réel plaisir, et aucun état d'âme lors du tri, je ne recevrai plus jamais de la même manière, adieu les grands dîners, garden party en grand, tout sera plus intime. Fin de journée, fin des festivités, parce qu'elle aime cela Catherine, une vraie tornade ! 
Et enfin, la récompense, un Hojicha dans un cadre très spécial, loin du raffinement de mon ex cocon, dans un living tout aussi dénudé. Je ne te remercierai jamais assez chère Catherine et Xavier, venu admirer un moment le travail, n'a pas tari d'éloges à ton sujet... Je quitte une amie toute frétillante à l'idée d'aménager la nouvelle cuisine avant son excapade annuelle en Alsace, la veinarde ! Son sens aigu de l'organisation fera merveille ! Suite des aventures la semaine prochaine, ce dimanche c'est repos, je bois du thé parce que je ne peux m'en passer mais mes rituels me manquent, choir un thé, le récipient qui accueillera les feuilles, entendre chanter la bouilloire, observer le réveil des belles, humer leur parfum avant d'en savourer les subtiles saveurs avec reconnaissance envers les lointaines cueilleuses aux doigts de fée, mais ce sera pour bientôt !