dimanche 31 janvier 2010

Un atelier Pu Er très particulier... que du bonheur

Ce dernier jour de janvier a été entièrement consacré aux Pu Er… et à l’amitié ! Je voulais m’assurer que mes Pu Er vieillissaient bien et pour cela j’avais demandé à mes 2 mentors Sanmao et Li-Ping s’ils seraient d’accord de les tester. Mais je ne voulais pas faire cela seule, j’avais envie de partager ces moments avec quelques membres de ma "famille du thé". Et ce jour tant attendu est enfin arrivé. J’ai préparé un petit brunch pour ceux qui venaient de plus loin, Framboise et Patrick de Rotterdam, et leur amie Cathy d’Anvers dont j’ai enfin fait la connaissance. Bien sûr Sanmao et Li-Ping étaient de la partie. Après l’apéritif, nous passons à table Ambiance joyeuse comme chaque fois. La dégustation commence à 14h30 mais Li-Ping commence par donner un cours particulier à Cathy dont c’est la première expérience Pu Er. Tout le monde est arrivé, la séance peut débuter. Li-Ping et Sanmao commencent par expliquer ce que sont les Pu Er. Je ne relaterai pas ici l’aspect technique, j’en reparlerai bientôt. Je voudrai seulement rendre compte aujourd’hui de l’ambiance de ces dégustations ... et des commentaires de chacun, la chaleur de nos échanges l’intérêt que suscitent les informations de nos 2 spécialistes. Les 2 premières dégustations furent des Pu Er crus Dont celui-ci en édition limitée, une belle histoire que je raconterai bientôt. J’étais émue tant par cette chaleureuse ambiance et les beaux gestes de Li-Ping et Sanmao que par la qualité de ces thés qui vieillissent bien. Et avant de continuer, un petit goûter, et au Pu Er évidemment : glace et cake … Au tour des Pu Er cuits maintenant dont un de 30 ans d’âge et un autre plus jeune. Mais le temps passe, trop vite malheureusement, nous nous quittons donc à regret. Il me reste à remercier chaleureusement Li-Ping et Sanmao de nous avoir transmis leur savoir et leur savoir-faire avec tant de générosité. Mes mercis vont aussi à mes amis du thé : Framboise, Cathy, Fanou, Elise et Elodie. Votre présence, votre chaleur, vos sourires, ont réchauffé mon cœur, pendant cette journée grâce à vous pleine de soleil et de chaleur dans cet hiver qui n’en finit pas de recommencer. A très vite, j’espère, j'ai d'autres Pu Er à tester !

samedi 30 janvier 2010

Une petite pause bien agréable...

Malgré le soleil, il fait à nouveau tout blanc dehors, mais le sol n’est plus gelé, elle ne tiendra donc pas; je suis bien avancée pour dimanche et je m’octroie une petite pause. Me revoilà dans mon salon bleu-thé où je m’apprête à déguster cet Oolong de Thaïlande, un Suancha, cadeau de Françoise, je le boirai donc à sa santé, en attendant de retourner au Thés des Muses. Je ne sais rien de ce thé, je recopie donc une partie de ce que j’ai trouvé sur le site de L’essence du thé (http://essence-the.blogspot.com/): "Produit dans le nord du pays, sur les contreforts de Doï Mae Salong (nord-ouest de Chiang Rai) ce thé de qualité bio a subi une oxydation légère, de l'ordre de 20 %. Il est produit sur un jardin qui couvre à peine 1 hectare, la production annuelle est de 150 kg. Suancha est un thé rare et confidentiel.
Les feuilles sont roulées serrées, de couleur vert clair à vert sombre. La feuille infusée montre une belle qualité de cueillette, une majorité de feuilles entières, de récolte bourgeon + 2 à 3 feuilles. La tasse est jaune d'or à reflets verts. Le nez est très fleuri (jasmin, acacia), puis évolue vers des agrumes et fruits cuits pour se terminer par des notes de miel. La longueur en bouche est exceptionnelle. Ce thé ne présente aucune amertume en bouche, mais montre une très légère astringence.
Suancha peut être infusé en théière classique : 4 grammes pour 0.5 L, avec une eau à 95 ° et 5 minutes d'infusion. Si on pousse le temps d'infusion, le nez évolue vers des notes de châtaigne et de marrons glacés.
Le Suancha se prête très bien au gong fu cha : 6 grammes pour 12 cl, un rinçage de 5 à 10 secondes puis quatre à cinq appels courts (de l'ordre de 10 secondes (à la goutte)".

Comme j’ai peu de temps aujourd’hui, je vais l’infuser en théière classique suivant les indications ci-dessus, mais la semaine prochaine, ce sera en gong fu, et "à la goutte" ! Je parlerai alors des feuilles et de sa saveur. La théière est vide à présent, j’ai trouvé le thé délicieux, très frais avec une légère amertume. Merci Françoise, et vivement Strasbourg… Je retourne maintenant à mes fourneaux.

vendredi 29 janvier 2010

D'un bonheur à l'autre...

Ce mois de janvier est sur le point de disparaître, déjà! Il fut ponctué d’événements forts, très thés et riches en émotions. Dimanche passé chez Tea for Two, cette belle solitaire m’a tendu les anses, je n’ai pu résister et la voilà maintenant dans mon salon bleu-thé. Hier je l’ai étrennée. J’y ai infusé un Puttabong que j’ai bu en pensant à la généreuse donatrice ce livre dont je voulais relire certains passages. Mais prise à nouveau par cette tranche de vie extraordinaire, je l’ai relu en entier, la nuit y a passé! J'ai pu ainsi noter dans mon livre tous les passages concernant le thé et voir ainsi à quel point il était présent dans la vie quotidienne à Londres et comme il a manqué pendant la 2e guerre aux habitants de Guernesey. Et ce matin, en pleine forme, je sors une partie de mes Pu Er. Janvier se terminera en beauté : dimanche, j’organise une dégustation de mes trésors, je dois savoir s’ils vieillissent bien. Elle sera précédée d’une Tea party… A suivre!

mercredi 27 janvier 2010

Le week-end de tous les superlatifs, suite et fin

J’avais terminé mon billet précédent par la fin officielle de ce week-end, chacun regagnant ses pénates en train pour la plupart. Françoise, venue de Strasbourg en voiture, repartait avec Sylviane vers Arlon où réside la fille de notre Présidente et moi je rentrais chez moi. Ca, c’était le plan initial. J’avais envie d’aller revoir cette exposition que j’avais parcouru trop rapidement la semaine dernière, elle a lieu au centre d’art du Rouge-Cloître et dimanche était le dernier jour, je propose donc à mes 2 complices de m’accompagner. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous voilà donc à la dernière heure du dernier jour découvrant ce "Shanghai modern, old calender pictures 1900-1949". "Ses vêtements sont comme des nuages, son sourire comme une fleur" (1936) En fait les affiches pour les calendriers finirent par se transformer en affiches publicitaires la plupart pour des cigarettes, comme celle-ci datant de 1910. Mais aussi pour une compagnie sucrière, elle s’intitule "Journée à la campagne" (1913). (88) "Portrait de deux femmes" (1932) pour une teinturerie " Deux beautés » (1930) pour du fil à coudre Et plus surprenant, pour un aphrodisiaque (1920). Pas une seule sur le thé ! J’ai quand même aperçu une théière sur cette affiche de 1910, intitulée "Objets antiques". Ici Françoise regarde attentivement cette fresque sur la vie quotidienne à la recherche d’une maison de thé… Tandis que Sylviane semble faire une overdose… ...de ceci, et je la comprends! les cigarettes ont remplacé l’opium, mais trop is te veel comme on dit ici.Même sur une affiche, "Sur le quai ", ne mentionnant pas que c’est une publicité, la frise du bas nous le rappelle.Ici aussi, c’est plus discret mais tout aussi présent ! Elle date de 1928 et représente " Les bottes du poète Li Bai (dynastie Tang)" Et encore plus discret : "La fascination de Wang Xizhi pour le mouvement des oies" (1920). Qu’aurait-il pensé de l’affiche le représentant ? Et surtout du petit ajout en bas à gauche... En voici une par contre tout à fait en rapport avec la pub : "Jeune beauté fumant une cigarette". Nous en avons ici l’explication mais pourquoi rien sur le thé ? Elles ne sont pas toutes publicitaires cependant. En 1920 Chou Ying a peint une " Réunion de lettrés au Pavillon des orchidées ". "Vue du Bund de Shanghai" par Guo Chan en 1920. "Loisirs au bord du lac Occidental" (Zhou Muqiao – 1911). Et dans le fond, ne serait-ce pas une maison de thé ? Il y a aussi quelques illustrations du "Rêve dans le Pavillon rouge". 1920: Jia Baoyu & Ling Daigu par Bai Sheng1927: l'acteur Mei Lanfang dans le rôle de Ling Daiyu par Hang Zhying. Plus léger, un petit clin d’œil aux instits avec cette affiche de Xie Zhiguang qui en 1932, décrivit ces "Elèves turbulents à l’école du village". On peut aussi constater que l’âge de la retraite n’était pas le même qu’aujourd’hui… C’est sur cette "Charmante mélodie" (1932) que je quitte cette exposition et mes amies, mais pas pour très longtemps, il y a Internet et surtout Strasbourg, j’ai hâte d’y être ! Ceci termine ce fabuleux week-end pour de bon cette fois ! Si j'ai beaucoup aimé cette exposition, j'ai regretté qu'il n'y ait aucune carte postale reproduisant ces affiches témoins d'une époque de grands changements et d'art graphique si travaillé, certaines m'ont fait pensé à des vieux films colorisés ou à de vieilles cartes postales de chez nous.

mardi 26 janvier 2010

Le week-end de tous les superlatifs, 3e épisode mais pas encore le dernier...

Ce troisième et dernier jour fut véritablement l’apothéose ! Rendez-vous cette fois à l’Heure bleue où Olivier nous a préparé un atelier surprise… pour 13 personnes ! Il a réussi le tour de force, aménager cette petite pièce, il ne voulait pas qu’il y ait des laissés-pour-compte ! Sylviane et moi, après un petit-déjeuner vite expédié avons rejoint la capitale mais arrivées trop tôt (vive la non circulation le dimanche aux aurores…), nous avons eu droit à un thé d’accueil et j’ai voulu alors avoir des infos sur ce que nous allions déguster, mais Olivier est resté muet ! La seule chose que je savais pour l’avoir négociée avec lui, c’est qu’il allait nous faire une dégustation de "thés spéciaux, insolites". Et nous avons été servis ! Devant un public pendu à ses lèvres, buvant ses paroles avant le thé,il nous explique comment va se dérouler cette activité qu’il a voulue ludique : 2 équipes de 6, celle de Madame la Présidente et celle de la membre d’honneur. C’est-à-dire moi… sauf que je ne pouvais pas jouer, je connaissais les thés. Je n’en parlerai pas ici, j’en ferai un billet à part, ils en valent vraiment la peine ! Je préfère faire revivre par les photos la chaude ambiance qui a régné tout au long de cette matinée orchestrée magistralement par Monsieur Thé ! Il y eut des moments plus concentrés, comme ici Josée contemplant cet Oolong ( 26) mais de courte durée. Les tasses se vident puis se remplissent, les commentaires fusent. Les questions aussi. Le temps passe, trop vite, nous sommes tous enchantés, émerveillés par l’organisation de cet atelier, à la fois très didactique et si ludique. (A propos, devinez qui a gagné ???) Mais Olivier nous a fait un dernier cadeau : des pralines au thé ! Quelques minutes à peine, voici ce qu’il en reste, c’est dire si elles ont plu… Merci Olivier pour cette gentille attention comme une cerise sur un gâteau (au chocolat belge évidemment), et surtout d’avoir sacrifié un dimanche pour nous offrir une matinée inoubliable. Quelques achats plus tard, nous devons nous quitter mais je sais déjà que ce lieu restera un incontournable pour l’année prochaine ! Nous embarquons maintenant à 10 dans 2 voitures : 2 équipes ici aussi : 5 + les valises dans ma Twingo (elle a vraiment tout d’une grande !) et 5 dans celle, plus grande, de Françoise, direction Tea For Two, dernière étape de ce week-end inoubliable. Enfin, ça c’est sur le papier… 3 des 5 tables de la salle du milieu nous étaient réservées. Et ici a eu lieu un miracle, Eric est devenu ...Chérubin mais vous comprendrez que je ne peux en dire plus, seuls ceux qui étaient présents comprendront… Ne sont-elles pas à croquer ? Très à l'image de ce week-end. Mais que fait donc notre Présidente assise dans l’escalier ? Un indice ? Elle n’est pas loin des "binoches"… Après avoir dévoré les desserts, parlé (entre autres) du sexe des anges (actualité oblige), vidé la partie dorée et argentée de la vitrine), nous nous apprêtons à nous quitter. La dernière image que je garde de ce lieu est "notre Josée nationale" (comme on dirait par chez nous) exhibant fièrement son trophée. Quant à la théière argentée, vous en entendrez bientôt parler. Comme je l’ai dit, c’est ici que se termine officiellement ce week-end de tous les superlatifs… Mais c’est mal connaître certaines d’entre nous, je n’en dirai pas plus aujourd’hui, la "rawette" sera pour demain…. Toutes les émotions vécues ce week-end m’ont envahie en relatant tout ce vécu si riches fait de rires et de sourires, de regards croisés, de silences qui en disaient longs, de paroles chaleureuses et vraies que j’ai essayé de traduire avec de pauvres mots, pas assez à la hauteur de ce week-end de tous les superlatifs, ça je ne le dira jamais assez ! Merci à tous pour cela, j’attends avec impatience le bonheur de vous revoir, à Strasbourg cette fois ! Et tout au long de ces 3 jours j’ai vu en filigrane certains visages… Aïké, Claire, Corinne et Patrick, Pascal, et Farzad qui m’avait accueillie sur la terrasse de sa superbe maison un soir d’automne très doux… Ma maison est la vôtre quand vous le souhaitez.