Après une
nuit pendant laquelle pluie et vent rivalisaient de violence,
dantesque pour certains pas pour moi, j'aime le spectacle son et
lumière des éléments déchaînés, il me donne une puissante énergie,
ô surprise ! un ciel
teinté de bleu et blanc
Et heureusement, la timide lumière d'un
soleil très discret. Cette nuit folle m'a tenue éveillée, bien
emmitouflée, je suis allée plusieurs fois sur ma terrasse pour
m’imprégner de la force d’Éole ou plus exactement d'Euros, ce
vent de l'est qui incarne les tempêtes d'automne ! Va-et-vient
incessant entre la terrasse et mon cocon pour me réchauffer avec un
Pu
Er en
écoutant Wagner dont la musique correspond bien à la fureur des
éléments.
La jarre qui contient ce Phongsaly
2016 est
restée sur la table,
je voudrais voir ce que donne ce thé très
jeune dans cette petite théière en pierre pour laquelle j'ai eu un
véritable coup de foudre :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2008/10/une-thire-en-pierre.html.
Je ne l'utilise que très rarement tellement j'ai peur que le
choc thermique ne la fende, et jusqu'ici pour des vieux Pu
Er comme
ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/09/aujourdhui-petit-dragon-deau-un-dans-le.html
.
Comment va-t-elle accueillir ces jeunes feuilles de l'année ?
Dans la tasse à sentir des notes boisées et de fruit cuit, plus
légèrement. Dans la tasse à boire, les saveurs boisées sont plus
présentes mais la liqueur semble plus aérienne, plus "liquide"
que dans la théière en terre. Et c'est seulement au 4ème passage
que je retrouve des notes sucrées. Douceur du Laos, c'est un Pu Er tout jeune mais il n'a aucune agressivité.
Les feuilles qui, au départ,
occupaient toute la théière se sont maintenant complètement
développées, et ont bien changé de couleur
par rapport à
celles contenues dans la jarre.
Les passages se suivent, les
saveurs évoluent
mais la couleur reste la même, d'un beau
jaune-soleil.
Émotions gustatives intenses après ces dix,
douze infusions et je ne suis pas certaine que ces Belles aient tout
donné, miracle de la Nature! Autre émotion dans la série Les
aventures d'un petit Dragon d'eau
A l'école, en classe d'anglais, cela a l'air très intéressant.
Ici, petit Georges très fier, forme les chiffres en plasticien,
son père m'a dit qu'il aimait cela et en redemandait à la maison.
Et sa maman m'a dit qu'il demandait d'écrire les lettres de l'alphabet en rentrant de l'école.
Et en classe de peinture. Ce bonhomme est magnifique, je suis
impressionnée et en même temps, bon sang ne peut mentir, son
grand-père maternel est artiste-peintre...
Activités
parascolaires diversifiées,
incognito (ou presque),
Et
alors, petit Georges, tu n'es plus un bébé, tu deviens lourd pour
ta pauvre maman...
celle-là par contre me fait peur: escalade
pieds nus et sans attache, est-ce bien raisonnable?...
Ce
vendredi soir, dans la boîte La
tisane du Panda griffé
Cha-Hû-Thé
que
j'ai décrit ici:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/11/un-week-end-surrealiste-et-un-dimanche.html.
A peine l'eau bouillante a-t-elle recouvert ce mélange que des
parfums très frais et reconnaissables se répandent dans la pièce.
Savouré avec émotion dans ce mug, cadeau de mon chouchou Axel
au cœur si tendre... Mon esprit s'envole vers cette merveilleuse
journée passée à Pairi Daiza:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/05/emerveillement-malgre-une-journee.html.
Ces ingrédients odorants resteront dans mon cocon pour le
parfumer, mais je ne parlerai pas de "pot-pourri"...
Quel contraste avec la nuit précédente ! Il ne pleut plus
et le vent, encore présent, a perdu de son ardeur, je dormirai bien
après la très courte nuit d'hier. Ce samedi matin, j'aurais dû
assister à l'atelier cuisine chez mon amis Catherine, je me suis
réveillée une première fois à 7h30, mon rendez-vous est à 9h30,
je reste donc encore un peu sous ma couette et me suis endormie !
Deuxième réveil à 10h... le temps de m'apprêter et de me rendre
chez elle, trop tard pour profiter de cette matinée gourmande !
Pour me consoler, une beau ciel bleu et le soleil qui illumine le
paysage.
Dans cet écran vintage, un Orange
Valley griffé
ThéÔdor
pas
choisi au hasard, souvenir, souvenir de cette superbe découverte en
compagnie de Timothée au Cha-Hû-Thé:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/06/solstice-dete.html
. Envie de voyage
avec Jonathan Livingstone le goéland dans les
oreilles
et dans la bouche avec ce breuvage. Plaisir des sens...
Ce que j'aurais dû faire après l'atelier, je vais m'avancer :
Dream baby pour une belle rencontre la semaine prochaine.
Sur
le chemin du retour, découverte d'un nouveau magasin bio :
accueil très sympathique, beaucoup de fruits et légumes mais aussi
des graines de toutes sortes, des fromages, des biscuits, j'en
reparlerai certainement parce que je suis conquise, et il est ouvert
le dimanche : un vrai plus pour moi ! A peine rentrée,
coup de fil de ma chère Fabienne, c'est jeudi qu'aura lieu LA
rencontre ! Et bien sûr, razzia à Le
Fossé fleuri
à une date non encore précisée, bons moments en perspective...
En attendant, retour dans mon cocon sous un ciel maussade et peu de
lumière.
Deux des trésors découverts au Comptoir
bio :
un gaufre à la farine d'épeautre et des spéculoos.
Mais
d'abord choisir un thé, ce sera le Hojicha
de
chez Tamayura.
En savourant ce thé léger et sucré, je pense à ma Grenouille
préférée qui est chargée de préparer un méga-gâteau pour
l'anniversaire de son beau-frère. Je me contenterai de cette gaufre,
délicieuse, pas trop sucrée, juste comme j'aime.
Et bien sûr,
de la lecture, un livre que m'a chaudement recommandé ma chère
Mich. : Je
reviendrai avec la pluie de
Takuji Ichikawa, même si le titre me laisse un peu perplexe... sauf
s'il s'agit du vent, ce dont je doute ! Une brève interruption
pour préparer un potage aux poireaux et une autre au potimarron avec
les légumes achetés tantôt. Après le souper, retour dans mon
cocon, mais pour quoi faire ?...
D'abord, replacer cette
belle calligraphie, merci Staf !
Puis un thé très adapté
à la période, le Kyo-Bancha
griffé
Azumaya
pour un moment de méditation, instants précieux de paix intérieure et de
ressourcement.
Une deuxième théière et les spéculoos
ils accompagneront ma lecture du soir. J'ai une fois encore eu du mal
à entrer dans ce livre, j'avais la désagréable impression de
décousu, sans queue ni tête... Mais cette fois, je m'accrocherai et
j'irai jusqu'au bout.
Ce dimanche, réveil en fanfare, spectacle
impressionnant : hier la photo prise exactement au même endroit
montrait un bouleau encore couvert de feuilles et en pleine lumière.
Sur ma terrasse, dans un ciel déchaîné, la lune. Cette fois,
la pluie ne tombe pas des nuages mais bien des arbres, la plupart des
jolies feuilles cramoisies n'ont pu s'accrocher plus longtemps et
virevoltent dans le vent avant de finir leur vie, écrasées au sol.
Après un petit-déjeuner animé avec mon mari qui ne veut pas que je
sorte par ce temps, retour dans mon cocon.
Dans la boîte, un
Alishan,
cadeau de ma chère belle-fille.
Ce matin, en me réveillant,
c'étaient des passages de La
Pastorale qui
me trottaient en tête, maintenant, cette symphonie remplit l'espace,
émotion esthétique.
En regardant le bateau à thé griffé Zen
Zoo Thesaurus,
c'est un peu de nostalgie qui s'empare de moi, ce petit coin de
Taïwan à Paris n'existe plus, j'y avais passé de merveilleux
moments, c'était un de mes incontournables.
Dans la tasse à
sentir, parfums de fleur mais aussi de fruit. Dans la tasse à boire
la liqueur très pâle donne d'abord des saveurs florales mais tout
de suite après, des notes de fruits caramélisés.
Après deux
passages seulement, les Belles se sont bien développées et donnent
un parfum plus boisé.
Bonheur de vivre l'instant intensément.
Les saveurs évoluent, se font moins sucrées, plus boisées.
Promenade dans la nature bien au chaud dans mon cocon avec Beethoven,
mais le spectacle de la nature m'attire. Pas question cependant
d'emmener mes ustensiles fragiles sur ma terrasse, ce mug fera
l'affaire.
Ciel menaçant, vent de plus en plus violent
mais un temps incroyablement doux !
Une des chaises,
pourtant en métal, vient de se renverser mais ce mug dragon ne
craint rien, le seul inconvénient c'est que le breuvage refroidit
très vite. A travers les arbres de plus en plus dénudés, le vent
souffle de plus en plus violemment, peut-être est-ce Kodama qui se
manifeste ?
J’aimerais tant rencontrer cet esprit des
arbres... Mais peut-être ne se montre-t-il qu'au Japon ?
Après quelques autres infusions, les Belles ont tout donné, elles
vont maintenant servir d'engrais aux chrysanthèmes. Merci chère
Hsiaolin pour ce thé au goût subtil du sentiment fort qui nous
unit... Je retourne en cuisine pour continuer à préparer les repas
de ce soir et de demain. Mais avant, je vais poster ce long billet
qui décrit un long week-end comme je les aime !