samedi 28 décembre 2019

Un bonheur que je paie cher...

Cette fois-ci, c'est certain, c'est la dernière fois que je déménage, déjà que je déteste le style Louis Caisse mais il me le rend bien ! J'ai évidemment voulu les éliminer le plus vite possible malgré une douleur de plus en plus vive à l'épaule et au bras droit qui s'estompait quand j'arrêtais ce qui m'a fait croire à une tendinite jusqu'au jour où mon épaule s'est bloquée accompagné d'un mal de gueux, à tel point quej'ai dû appeler un médecin de garde sur les conseils répétés et insistants de mon mari, chacun sait qu'il faut que je sois au bout de ma vie pour y avoir recours... Deux heures plus tard le verdict est tombé : "capsulite rétractile de l'épaule ou épaule gelée!". A deux jours de Noël trouver un kiné c'est mission impossible surtout dans un nouveau cadre ! J'ai donc sollicité mon bras gauche et l'apprentissage a été moins difficile que je pensais. Très douce fête de Noël en tête-à-tête avec un mari très prévenant… 
Le lendemain, un ciel flamboyant à l'image que sera ce jour que j'attendais depuis belle lurette… 
Un Laponic vert qui fait frémir mes papilles tandis que la bougie donne à la pièce des parfums de pinède avec des notes de fruits rouges. Tout bientôt je ne serai plus seule à me livrer à ma passion, le nouveau livre d'or est prêt! 
Un Gao chan d'Alishan, deux bols et un cadeau d'un lieu que j'adore donne un indice évident sur l'invitée … 
MERCI ma chère Fabienne pour ta présence qui illumine cette période que j'aime tant, nous avons tant de choses à raconter, les caisses attendront! Parce qu'elle a eu la gentillesse de me proposer de les vider vu mon incapacité à le faire, sauf que c'est mon mari qui en fut le bénéficiaire, je préfère ne pas commenter la chose, mais comme elle dit ses enfants ne pourraient pas l'aider?... Une exception, notre adorable belle-fille et son fils, partis aux sports d'hiver. MERCI de l'avoir aidé, les miennes attendront encore…
Après avoir été manger dans ma cantine asiatique préférée qu'elle a beaucoup appréciée, nous partageons un dessert de circonstance, absolument délicieux, moi qui n'aime pas trop les bûches, j'ai vraiment apprécié, et dans les tasses des Bourgeons pourpres 2011 fleuris qui se mariaient très bien avec le massepain et les fruits du dessert. Mais pourquoi donc ai-je pensé à ton fils en te regardant ma chère Fabienne ? ... Elle a aussi découvert le cougnou dont j'ai déjà parlé ici entre autres : https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2014/12/un-week-end-special-ou-dune-saison.html Le temps s'écoule trop vite, nous avons passé de merveilleux moments, cela faisait bien longtemps et j'en redemande. 
Je ne suis pas la seule... Vivement les suivantes ! En attendant, malgré les drogues, mon épaule gelée est de plus en plus douloureuse rendant les gestes les plus banals du genre s'habiller, se laver les cheveux, lever le bras sont durs, durs voire impossibles. Même tourner les pages d'un livre, c'est dire le désastre. Taper de la main gauche est la seule solution mais c'est très lent, je vais donc ne rien faire en ce lendemain de la veille ! 
Ce samedi, le soleil peine à se réveiller, moi par contre c'est le sommeil qui me fuit, j'ai essayé de dormir du côté gauche, ce que je ne fais jamais mais si je m'endors, je me retourne et me réveille immédiatement à cause de la fulgurance du mal mais j'ai un plan fou, aller faire quelques emplettes chez SEQUOIA à quelques encablurures de chez moi et en zone 30. Mais avant l'effort, le réconfort griffé Au fond du jardin grâce à mon amieavoir Fabienne. 
Ambiance comme dans ce lieu magique : théière au motif raffiné, une bougie odorante et son Milky Oolong dans la tasse 
qui s'harmonise si bien avec cette merveille signée Laurent. 
Et mon cadeau reçu de Fabienne, Pluies Millimétrées 
dédicacé par l'auteur, Fred la poète ! En l'ouvrant au hasard, je suis tombée en arrêt sur "L'eau poétiquement modifiable…" L'eau n'est qu'un liquide jusqu'à ce qu'elle rencontre des feuilles. MERCI Fred pour avoir transformé l'eau en poème ! J'ai hâte de découvrir le reste 
mais avant cela, mon plan sous un beau soleil malgré les récriminations de mon mari trop protecteur ! Mission accomplie mais c'était de la folie, heureusement il n'y avait quasi personne dur la route, et un adorable vendeur a porté mes sacs dans la voiture. Mon épaule n'a pas aimé et j'en suis quitte pour achever ce billet de la main gauche aussi j'arrête ici, contrainte et forcée !

samedi 21 décembre 2019

C'est l'hiver, le temps du Pu Er...

Aujourd'hui premier jour de l'hiver du moins dans les manuels scolaires parce qu'il faut bien le dire, et je m'en réjouis, la température est très douce... Mais pour moi HIVER rime avec PU ER, celui qui donne la force et l'énergie dont je manque dès que la chaleur du soleil nous quitte. 
Pour inaugurer cette longue période, je ne choisis pas n'importe lequel, ce sera un Mao Cha YI WU. Et je retrouve ces rituels qui m'ont tant manqué : 
ébouillanter la théière 
avant d'y déposer ces toutes jeunes feuilles, qui après quelques secondes révèlent déjà leur fougue et leur énergie. Accompagné de ces sonorités particulières qui invitent à la méditation. 
Les passages se succèdent, la puissance des infusions m'impressionne et je pense avec émotion à ma généreuse donatrice sans qui je n'aurais pu ressentir ce sentiment de plénitude, d'extase même… 
La huitième infusion – ou peut-être la neuvième - est plus colorée mais aussi plus violente, plus amère aussi. 
Je suis certaine que les belles n'ont pas encore tout donné mais je vais m'arrêter ici, je veux garder intactes ces émotions gustatives relevées par cette saveur si particulière d'une belle Amitié. 
Admirative, je contemple une dernière fois ces feuilles mais avec un peu de tristesse, malheureusement elles ne retourneront pas à la terre, je n'ai plus de jardin et je devrai attendre le printemps pour aménager ma terrasse…
Il est près de 16 heures, le ciel est tout gris avec quelques taches de lumière, celle de Noël sans doute. Autant je déteste la saint Sylvestre, autant j'aime la symbolique de la Nativité. 
Je ressors donc de quoi créer cette ambiance si chaleureuse des chants de Noël, la flamme d'une bougie "miraculeuse", cela fait 3 ans que je l'ai et elle a à peine fondu. Et bien sûr, un 25 décembre laponic white, si original, dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises, mais impossible d'en faire mention, encore un caprice de cette machine, cela m'énerve un peu… 
Je redécouvre avec bonheur ce mélange harmonieux de saveurs à la fois acidulée mais aussi doucement boisée qui se marient si bien avec le parfum envoutant de la bougie. Même si mon salon blanc-thé n'est pas encore achevé, je commence à m'y bien sentir, je suis à présent prête à y recevoir mes amies, folles de thé comme moi, ce sera pour très bientôt
 ! 

dimanche 8 décembre 2019

Un week-end comme je les aime

Quand on va coucher avec les poules, on se réveille bien avant le coq ! Il est 4 heures, et je rejoins mon salon blanc-thé avec une envie gourmande, irrépressible, retrouver le bonheur de ces rituels qui me sont indispensables et qui m'ont tellement manqué: 
choisir des feuilles, ce sera un Rou Gui, faire chauffer l'eau qui réveillera les belles puis la verser doucement dans cette belle théière, ramenée de Vienne où j'avais découvert quelques très bons thés et de quoi les infuser ! Brioche grillée, dessert sucré aux fruits cuits, notes beurrées. 
En admirant les feuilles, je me rappelle que c'est excellent aussi côté cuisine, j'ai hâte de préparer à nouveau un risotto avec ces feuilles, n'est-ce pas qu'en des temps lointains, on en faisait des soupes avec du gingembre entre autres... Il est temps que j'aille faire un aller-retour pour récupérer saint Nicolas, il fait tout gris mais doux, le moment d'un shirin-yoku... Quelques courses et retour dans ce lieu nouveau que j'apprivoise petit à petit, j'exerce ma patience, et comme l'a dit Lao Tseu "Ne désespérez jamais, laissez infuser davantage"
Il est là le grand saint griffé DANDOY, véritable institution qui fêtera ses 200 ans dans 10 ans, on peut y lire  Saint Nicholas' sweets are for kids for all ages
Tandis que je savoure un reste de Puttabong, des tas de merveilleux souvenirs émergent et de fortes émotions m'envahissent: pendant des années, le grand Saint est venu à Groenendael sous les yeux émerveillés de nos petits-enfants et ... de leut grand-père!, le dernier en date, il y a 2 ans déjà : https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2017/12/15-ans-apres-une-merveilleuse-fete-avec.html... Il n'est encore que 4 heurs, il faut que je règle mon horloge biologique, 12 heures que je suis debout et la fatigue m'envahit, pas question de faire une sieste, si je me couche, ce sera pour bien plus longtemps ! Un peu de cuisine m'aidera à garder les yeux ouverts, d'autant que je retrouve avec bonheur l'utilisation du gaz dont j'ai été privée depuis les années 80... Ce matin, je me suis réveillée en pleine forme et très excitée par une première visite ! Une seule ombre au tableau, mon pauvre mari n'est pas en forme, ses dents le font souffrir terriblement, j'ai voulu décommander mais lui n'a pas accepté, MERCI Doudou, tu sais combien je tenais à les revoir malgré le capharnaüm et l'impossibilité de se tenir à cinq sur la petite table de la cuisine… 
Nous nous retrouvons donc chez Bois Savanes, moments chaleureux avec mon adorable petit dragon, (plus si petit que cela d'ailleurs ) et ses parents! J'ai pu constater une fois encore comme il était bien élevé, à la table en face, les gosses faisaient du rafut et les parents laissaient faire, passons. Changement de programme pour cet aprè-midi, Georges devait aller au football mais pour mon plus grand bonheur, il est resté ici. 
Autre grande première, à la demande de ma chère belle-fille, le partage d'un thé, et pas n'importe lequel, cela m'a rappelé une merveilleuse après-midi, il y a presque 10 ans : https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2010/01/un-atelier-pu-er-tres-particulier-que.html et un mot particulier à ma chère Framboise pour son érudition… 
Pendant qu'infusent ces vieilles dames, ma belle-fille déchiffre le texte de cette jolie ancienne petite théière chinoise reçue de ma propriétaire sauf que si elle est bien ancienne, ce n'est pas une théière chinoise mais un récipient en porcelaine japonaise dans lequel on met de la sauce soja... Mais peu importe, je ne retiens que son beau geste ! 
Moments de partage et d'échanges en savourant ce breuvage qui vieillit vraiment bien ! Et mon petit mari qui se sent mieux est venu se joindre à nous, encore une première !
Comme c'était l'heure du gouter, le grand saint en a pris un coup ! Il ne manquait que petit Georges qui regardait la télévision. Première vraie belle journée sans les caisses, sauf que ma Perle d'Orient a proposé d'aider son beau-père à en vider quelques-unes… 
J'espère voir la lune ce soir, il a fait pluvieux et très venteux sauf dans l'après-midi ce qui a donné ce spectacle reposant.
Dans ce sachet se trouve un grand trésor, c'est le cadeau de mon petit Dragon au coeur si tendre : "Ce n'est pas beaucoup Nanny mais c'est moi qui l'ai gagné". Emotion forte, j'en avais les larmes aux yeux. Demain, je dois continuer à rendre ce lieu en véritable havre de paix, je pourrai enfin recevoir mes amis qui aideront à donner une âme à cette pièce qui ne ressemble déjà plus à une chambre d'hôpital ! 

vendredi 6 décembre 2019

Grand changement

Un sentiment étrange me submerge en cette froide soirée, c'est la dernière fois que je vais contempler le ciel sur ma terrasse, demain 4 décembre, jour de la sainte Barbe, nous déménageons. Il fait nuit noire je suis anormalement calme, comme anesthésiée, la tête vide, aucune pensée ne me vient, c'est vraiment bizarre, il vaut mieux que j'aille me coucher... Ce matin, il fait très froid, des gelées blanches recouvrent tout le jardin mais j'ai trop envie d'aller une dernière fois embrasser mes arbres, bien emmitouflée, je ne risque rien et j'ai besoin de leur énergie. 
8H17, la sonnette retentit, c'est le camion de déménagement, bleu pâle, pompeusement nommé Romulus. 
Les déménageurs commencent par ce qui fut mon salon bleu-thé. Puis pièce par pièce. C'est maintenant qu'un malström de sentiments m'envahit, mélange de tristesse, de peur mêlée à de l'excitation face à ce nouveau départ... Je suis impressionnée par la force herculéenne de ces hommes, je suis incapable de les regarder sans rien faire, j'ai donc voulu participer et ce qui devait arriver arriva : je me suis littéralement cassé le dos et malgré un mal de gueux, je souris en pensant à cette sagesse tibétaine que j'aurais mieux fait de suivre : "Si tu écoutes ton corps lorsqu'il chuchote, tu n'auras pas à l'entendre crier". J'ai eu beaucoup de difficulté à rejoindre notre nouveau lieu de vie, mon dos me lançait comme des décharges mais je ne l'ai pas laissé m'envahir, il fallait bien que j'ouvre la porte à ce camion et vu mon état, je voulais être certaine d'y arriver ! Là, j'ai cru devenir folle de rage,. Ce n'était plus les gens sympas que j'avais admiré de l'autre côté, ils n'en faisait qu'à leur tête, un premier exemple, dans la buanderie j'avais demandé que le séchoir soit à droite du lave-linge, ce qu'ils n'ont pas fait "pas d'importance, c'est la même chose".  Concernant les caisses, je leur ai demandé de les empiler, "ça on fait pas, on pourrait casser celle d'en dessous…" Impuissante, je n'avais qu'une envie, voir leurs talons plutôt que leurs pointes et me retrouver seule avec mon Doudou pour apprivoiser notre nouveau chez nous ! 
Installés à la cuisine, nous admirons cet instant magique du jour entre chien et loup. 
Il fait très paisible et nous savourons ces moments hors du temps, prémices d'une nouvelle belle vie malgré les circonstances, je me suis en effet juré que sa dernière ligne droite serait flamboyante, qu'il oublie le très sale coup qui lui est tombé dessus ! Si mon mari a retrouvé son lit avec plaisir, j'ai dû étrenné le mien, ma chambre est beaucoup trop petite pour accueillir le mien. Ce ne fut pas une réussite d'autant que mon dos poussait des cris assourdissants, il faudrait qu'il se calme ! D'habitude, le mercredi je me délecte de La Grande Librairie et ce soir au programme, une interview d'un de mes chouchous littéraires, Christian Bobin sauf que nous sommes coupés du monde, du moins d'un certain monde : téléphone fixe, Internet, télévision et ce jusque vendredi 14H30... 
Ce matin, dès potron minet, j'ai savoure ENFIN mon premier vrai thé dans mon salon, j'ai choisi un ancien Shui Xian 2009 griffé Postcars teas, Il vieillit vraiment bien, il reste fougueux avec des arômes à la fois miellés et boisés. Après un moment de méditation intense – je n'en avais plus pratiqué depuis longtemps -, je feuillette un de mes carnets de lecture, ce que j'y lis correspond exactement à ce que je vais vivre tous ces jours-ci:

"La vraie richesse
D’une table préparée pour le thé
Réside dans sa capacité à sublimer le quotidien,
À illuminer ce moment privilégié
Et à célébrer l'heure où s'arrêtent
Les exigences de la journée"...
Et ces exigences ne sont pas de celles que j'affectionne particulièrement, et c'est un euphémisme majuscule ! Ah si ma coach pouvait se dédoubler… 
Mon mari dort encore, je déjeune donc seule face à cette terrasse d'où j'aperçois un matin brumeux, et pour accompagner ce petit-déjeuner salé, je réinfuse ce nectar, les vieilles dames ont perdu un peu de leur fougue qui ont fait place à des saveurs miellées. Mon esprit vagabonde mais pas trop le temps de rêvasser, préparation du petit-déjeuner de mon mari avant de retourner à Groenendael pour aller faire quelques courses alimentaires et vider le frigidaire. Et là, LE CHOC, je m'aperçois que ces "professionnels" ont bâclé la fin de leur travail, je suis hors de moi mais que puis-je faire ? J'étais tellement furieuse que j'en ai oublié le saint Nicolas en spéculoos signé Dandoy ! D'habitude, c'est Xavier qui se charge de cela mais je veux lui faire la surprise, j'en suis quitte pour y retourner mais demain, les techniciens viennent faire le transfert qui nous permettra de renouer avec le monde virtuel, ce sera donc pour samedi. La journée se termine très bien, je suis à nouveau connectée mais n'en profiterai guère, j'irai rejoindre les bras de Morphée quand j'aurai envoyé mon billet, j'espère que mon dos restera silencieux cette nuit, demain j'ai mille choses à faire ! J'espère reprendre mes rituels, ils me manquent tellement... 

jeudi 28 novembre 2019

A propos d'un précieux transfert, d'un coach en rangement et d'une belle Amitié

Aujourd'hui sera encore une journée intense de rangement mais heureusement, je ne serai pas seule contrairement à dimanche où j'ai continué à étoffer mon salon de thé, vidant le placard dans lequel les Belles reposaient https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/10/the-amitie-et-style-louis-caisse.html, j'avais oublié le très bon conseil de ma coach rangement d'amener une desserte, j'ai donc fait des allers-retours incessants jusqu'à ce que je ne sente plus ni mon dos ni mes bras... J'ai dû m'arrêter plusieurs fois sur le chemin du retour, les mains « endormies » et le dos qui m'empêchait de me mouvoir correctement! J'ai pu constater la répugnante saleté des sacs poubelles éventrés due sans doute à une grève, ces personnes ne sont certainement pas assez payées, ils ont donc raison! J'ai la plus profonde admiration pour eux, et le plus grand respect, ils font un travail dur, fatigant et devraient être rémunérés à la hauteur des services rendus... Vive Bruxelles. Dehors il fait encore nuit noire mais je suis en grande forme, 
Les étagères sont vides à présent 
En rangeant les livres dans les caisses, de l'un d'eux s'est échappée une très vieille photo, le grand saint avait apporté à ma filleule un petit cheval à bascule qu'elle a adoré, elle m'en parle encore et il n'y a pas très longtemps qu'elle s'en est séparé… 
C'est là que j'ai préparé mon thé du matin, un Kumamoto Kamairichi, cadeau de ma chère Cathy qu'il me tarde de revoir https://la-theiere-nomade.blogspot.com/2019/04/une-fois-encore-jai-tutoye-les-etoiles.html ... MERCI pour tous tes encouragements en cette période de transi tion, tu es une des premières sur la liste des invitations pour l"inauguration de ce nouveau lieu ! 
Quant à cette petite théière, elle est à l'origine de ma collection, dès que je l'ai vue chez Tea for Two au siècle passé, j'ai eu un vrai coup de coeur... suivi de beaucoup d'autres, 
entre autres celles-là, achetées dans cette bonbonnière où je venais corriger les travaux de mes étudiants dans un adorable petit salon bleu au fond du magasin , il faudra que j'y retourne un jour ! 
Nous voilà à pied d'oeuvre, chaudement installées dans la cuisine, dehors il tombe des cordes. 
Et le même rituel en attendant mieux : un pique-nique, 
avec cependant une grande première : 
un Dong Ding de garde pour accompagner le petit dessert, préparé avec les moyens du bord, mais néanmoins très apprécié, + papotage et rigolade, un classique ! 
C'est pas tout ça, passons au programme du jour : le transfert de mes livres consacré à notre passion commune, et là le danger guette : plonger avec délectation dans leur contenu... Le travail avance vite, parsemé de bons souvenirs de nos escapades parisiennes et londoniennes... La parlotte donne soif... J'ai proposé à Catherine de faire une pause... Gewurtstaminer, le seul vin que nous buvons avec délectation, surtout les vendanges tardives... , j'avais 2 bouteilles de derrière les fagots sauf que le tire-bouchon est encore dans l'autre cuisine, un fou rire de plus ! 
Les huit caisses sont vides, 
les livres sont rangés dans leur nouvelle demeure, il me reste à les organiser comme dans mon salon bleu-thé. Encore une superbe journée passée avec ma coach rangement dans la bonne humeur et la chaleur de notre Amitié, MERCI la vie ! Ma petite Catherine, profite bien de ton escapade alsacienne, remplis-toi les yeux et le coeur de la féerie de Noël, tu termineras en beauté Au fond du jardin, remets mon grand bonjour à Frédéric, on se verra très bientôt devant une vraie tasse de thé, ... un verre de vieux raisins transformés ou les deux !