Fin de 4 jours magiques, les suivants en préparation...

Me voilà dans le train du retour avec une myriade de souvenirs heureux faits de très belles rencontres, d’échanges passionnants, de regards, tout cela infusé aux thés dont les effluves me reviennent comme autant de rétrolfactions douces.

Cette dernière matinée a commencé par un petit-déjeuner pris sur la terrasse face à ce petit jardin entretenu avec passion,

 les belles de Ronsard n’ont pas trop souffert malgré le vent violent de l’avant-veille. Mon billet de retour n’indiquant aucune heure de départ, Fabienne consulte sa tablette et elle éclate de rire en me disant quelques chose comme "tu n’es pas rendue, la durée du trajet est beaucoup plus longue qu’à l’allée…"

Croyant qu’elle avait mal regardé ou qu’elle voulait me faire marcher, je m’approche et en voyant ce que je vois, je comprends mieux son hilarité !

Le programme de la matinée est utilitaire et commence par un achat qui va enchanter mon mari. Nous sommes ici dans la capitale des asperges !

Je ne lésine pas sur la quantité, 3 kg …

 ici, elles sont épluchées ! 

 En découvrant cela, je suis émerveillée comme une enfant devant les vitrines de saint Nicolas !

 Je connaissais déjà les champs d’asperges pour en avoir vus près de Malines, mais cela jamais, il parait qu’il n’existe que des machines industrielles, à quand un modèle réduit pour celles qui, comme moi, adorent en manger mais détestent les éplucher ?

Etape suivante : Au fond du Jardin  où je vais chercher mes madeleines préférées, que Laurent a eu la gentillesse de fabriquer alors qu’elles ne sont pas à la carte pour l’instant, ça c’est ce qui s’appelle gâter ses clients…

C’est avec un petit pincement au cœur que je quitte ce lieu où j’ai de merveilleux souvenirs, bien avant la création de ce blog.

 Et une dernière fois j’écoute ce magicien des mots décrire cette magnifique madeleine appelée océan. Encore merci à vous deux pour cette magie où je suis toujours accueillie plus comme une amie que comme une cliente. L’arrêt suivant, la librairie Kléber, est un lieu de perdition où j’ai toujours peur de faire fondre ma carte visa, mais aujourd’hui aucun danger, des 5 livres convoités, 2 sont soit en réédition, soit pas encore sorti et les 2 autres sont commandés, Fabienne me les apporte le week-end prochain, seul Le thé des poissons, un livre pour enfants a pris place dans ma valise et cette fois, ni Fabienne ni moi n’avons risqué la vie de nos cartes. La dernière station, plus surréaliste, est Le Thé des Muses, pas pour boire un dernier, le temps passe trop vite, mais bien pour rapporter un livre que j’avais consulté jeudi passé et que j’avais emporté par mégarde. Il faut dire qu’en sortant des toilettes, j’ai accroché ma jupe qui s’est déchirée, pas de quoi être indécente mais cela m’avait perturbée, ceci explique cela parce qu’évidemment en temps ordinaire, je ne suis jamais distraite... Quand j’ai raconté cela à Rachel, elle a ri et m’a simplement dit qu’elle ne l’avait pas remarqué. Ici se termine les activités de fin de séjour. Nous rentrons à Souffel, un petit repas souvenir : un pâté lorrain et une salade et nous voilà reparties, direction la gare. Je m’apprête à monter dans le wagon des premières quand la porte se ferme et impossible de la rouvrir, même le contrôleur a eu du mal… J’imaginais déjà la même panne qu’à l’aller mais heureusement tout s’est arrangé cette fois sauf que je n’ai même pas pu dire merci à ma porteuse non pas d’eau mais de valise.

 Je suis maintenant bien installée avec mon biberon d’Anji Bai Cha de chez Thés de Chine. J’en profite pour peaufiner mon très court séjour là-bas.

Ils sont vraiment beaux ces ciels de l’Ardenne,

je me rappelle avec émotion et un peu de nostalgie où enfant les heures passées couchée dans l’herbe à les observer et à me raconter des histoires à partir de leurs formes qui m’inspiraient. Me voici maintenant arrivée à destination, le jardin est magnifique, la plupart des pivoines sont en fleurs et les delphiniums ont commencé.

J’achève mon biberon en contemplant ce qui m’entoure avec ravissement.

Le ciel s’assombrit maintenant, il est temps de rentrer. Ces 4 jours ont été magiques, les jours qui suivent leur ressembleront !