jeudi 11 juin 2015

Au jour le jour, le thé (presque) toujours !

Eh oui, mardi et mercredi, deux jours presque sans thé. Et pourtant cela avait bien commencé ! 
Un beau ciel et une température très douce. 
LE
Shincha griffé Ippodo.
Et toujours cet immense bien-être en le savourant par petites gorgées au son de cette musique zen dont je ne me lasse pas. Et puis, quasi plus rien jusqu'à aujourd'hui et pourtant il est rarissime, c'est même la première fois, que le thé passe au second plan mais vu ce qui s'est passé, je ne regrette rien, je suis même certaine que ce ne sera que plus bénéfique sur cette Voie du Thé que je suis avec tant de passion, de respect. en me levant, je sais que j'ai envie de mes rituels, la contemplation du ciel, la musique, la méditation et le thé ! Par contre, assez souvent, je ne sais pas exactement ce que je veux comme thé. 
Un peu comme ce que je vois dans ce beau ciel, plusieurs voies s'offrent à moi.
Les idées se croisent et souvent, ne sachant pas choisir, je tire au sort...
Mais aujourd'hui, en me réveillant, un thé s'impose à moi, dans ce bel écrin collector, LE
Tumsong griffé ThéÔdor. Il m'en reste très peu, aussi il est d'autant plus précieux, je ne le bois qu'à des occasions particulières quand un bonheur particulier m'étreint comme ici: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/05/le-lendemain-de-la-veille-premiere.html.
En savourant ce breuvage, beaucoup d'émotions et pas que gustatives, celles des souvenirs qu'ils m'évoquent, et particulièrement ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/04/je-suis-vraiment-gatee-merci-les.html. J'aime les thés qui racontent une histoire, et Guillaume a l'art de la conter, celle-ci et bien d'autres... 
Après ces moments de nostalgie douce et de méditation, la musique de Purcell qui parle tant à mon âme. Comme ce thé... J'espère que son énergie retournera à celui qui me l'a offert si généreusement !
Il va faire chaud cet après-midi, préparation d'un thé de circonstance : un
Dong Ding, encore un cadeau de ma chère belle-fille. 
Et puis, en bougeant ce fauteuil pour passer l'aspirateur, je me décide enfin, le tissu qui le recouvre est vraiment trop vieux et plus frais du tout, 
pareil pour la table, je dois m'en séparer. Je ne sais pas encore si je les ferai emballer avec un autre tissu, et cette fois-ci je ne reculerai pas, jusqu'ici mon excuse pour ne rien changer était que j'aime vraiment beaucoup ce tissu qui n'existe plus. 
J'ai besoin d'un condiment particulier pour préparer le repas de midi, j'en profite pour savourer cet apéritif... 
Ces belles ne berceront pas mes rêves, elles enchanteront nos papilles. 
Au programme de cet après-midi très ensoleillée, lecture-thé glacé, du moins c'est ce que je croyais. 
Quand mon amie Loula est passée ici (trop brièvement) elle a feuilleté ces livres qui l'ont emballée, elle a mis une croix à côté de celles qu'elle connaissait et m'a demandé de lui préparer un florilège d'autres parmi celles que je préfère mais il fait trop chaud pour travailler, ce sera pour ce soir !
 Mais pas pour observer, 
écouter la musique de la nature en admirant les pivoines de loin et de haut, 
sans oublier ce ciel bleu-soleil. Quelle merveille que cet été avant l'heure propice à la rêverie en pensant à cette belle phrase d'Okakura Kazuko :
"La lumière de l'après-midi éclaire les bambous, les fontaines babillent délicieusement, le soupir des pins murmure dans notre bouilloire. Rêvons de l'éphémère et laissons-nous errer dans la belle folie des choses" 
Avant le souper, il fait encore très doux 28° !, je commence à sélectionner le florilège des citations. 
Avec un
Bancha Hojicha griffé Cha-Hû-Thé dont j'aime les saveurs boisées et celles de pain grillé, excellent comme thé de lecture. J'ai déjà sélectionné une vingtaine de citations, mais j'en oublie de remplir ma tasse.
Alors, je fais une pause lecture parce que le thé, en refroidissant donne maintenant des notes plus sucrées, caramélisées même, et même temps très rafraîchissant, je sens que j'en ferai très prochainement un thé glacé. 
Quand je lis en buvant, je ne vois pas le temps passer, mais mon mari a faim ; j'achève donc de boire le
Hojicha devenu maintenant froid, 
et avant de descendre un regard sur le ciel traversé par un grand oiseau de métal tandis que ceux à plumes offrent leur concert du soir, je continuerai mon devoir ce soir, encore de bons moments en perspective ! 
Et d'autres moments très émouvants, petit Dragon et sa maman sur la tête de ce Dragon de pierre, et l'infini dans leurs dos. 
Première prestation de petit Georges sur scène entre son grand-père et sa grand-mère, et avec son cousin. Il est tout fier de montrer son ventre, cela le fait rire. 
Fier aussi son papa, le portrait de son fils exposé pour une vente de charité, il a eu beaucoup de succès.
Il a même eu droit à sa photo dans le journal, une vraie vedette ce petit Georges ! Merci Claude pour ces moments d'éternité, tu as vraiment l'art de saisir l'instant où petit Georges est le plus expressif. Inutile de dire que je décompte les jours qui me séparent de sa (leur) venue : 74 exactement... Une merveilleuse journée que celle-ci, aujourd'hui la vie est pleine de grands bonheurs, j'en redemande !

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