jeudi 18 mai 2017

Après l'enfer, le paradis!

Ceci résume très bien ce que j'ai vécu depuis plus de 10 jours, la panne de chauffage a laissé des traces ; j'ai cru que j'étais venue à bout de mon rhume en éradiquant les microbes, ils s'étaient simplement planqués et sont réapparus sous forme d'un trio infernal, trachéite, bronchite, angine ! 
Si je ne goûtais ni ne sentais plus rien, il me restait les yeux pour admirer cette superbe nature. Sur les conseils de deux amies chères, 
je me décide à préparer un
Yunnan corsé suivi d'un Pu Er. Quelle différence entre les deux ? AUCUNE, ils goûtaient... le poisson ! Je ne sais pas si l'enfer existe vraiment, ce dont je suis certaine, c'est que j'en ai un (mauvais) avant-goût. J'aurais préféré être atteinte du virus informatique ! Les jours passent, si longs, si monotones, sans saveur. Je ne m'ennuie jamais sauf ces derniers jours, aucune envie de ce qui fait ma vie, des sens en veilleuse, disparus même, aucune force. Heureusement, des nouvelles de la vraie vie : 
Ma jeune sœur ne manque pas d'humour. En marche, très porté aujourd'hui!
ça monte et ça descend fort, mais Cahors se mérite.
Moment de repos face à ce beau vitrail... 
Et de bien plus loin, ça, c'est l'affiche,
mais là, ce sont les vrais: impressionnants ces lézards ! 
Vous me manquez mes chéris ! 
Activités 
variées, un peu spéciales,
ils sont terribles ces petits monstres, surtout un...
no comment, j'ai hâte de lui reparler mais vu ma voix caverneuse, j'attendrai la semaine prochaine. Et MERCI cher Claude pour ces photos témoins du bonheur de votre fils-dragon. 
Moment d'émotion en reconnaissant les parents de ma chère Belle-fille qui m'ont si bien accueillie lors de mon voyage initiatique en me faisant découvrir la Belle-Île. Cela m'a fait du bien d'autant que je commençais à paniquer, je ne pouvais pas imaginer devoir remettre LA rencontre de dimanche... Et puis hier, ô miracle, pas encore du 100% mais plus de fièvre, encore faiblarde mais j'ai vu la fin du tunnel, ENFIN  ! 
Ce matin, le ciel n'a pas fini de se déverser sur la nature assoiffée, les fleurs, les plantes et les arbres respirent, dans leur langue (que je parle très bien) elles lui disent merci. C'est avec beaucoup d'émotion que je me retrouve ce rituel qui m'a tant manqué : choisir mon premier thé, infuser les Feuilles comme elles le demandent 
pour enfin savourer ce
Orange Valley dont il ne reste rien sauf des émotions gustatives intenses, j'espère que les plantations n'ont pas autant souffert que l'année dernière... La boîte vide est prête à contenir un Darjeeling nouveau.
Et comme chaque fois, une pensée spéciale pour les cueilleuses aux mains de fée. 
Les Belles n'ont pas encore tout donné, elles vont retourner à la terre pour l'enrichir. J e suis rassurée, j'ai retrouvé ce qui me manquait tant, 
il me reste 3 jours pour me retaper tout à fait avant notre rencontre, déjà MERCI chère Carine pour cette photo, prémices d'un dimanche où nos 5 sens nous procurerons des émotions et pas que gustatives. 
Au moment de terminer ce billet, des nouvelles de la marcheuse, contente d'être "SDF" comme elle se nomme elle-même en montrant son dernier logement, qui annonce qu'il ne lui reste que 1100 km à cheminer sur le chemin de Compostelle. Admiration et respect, p'tite sœur ! Et je confirme, la Vie est nulle sans thé...

2 commentaires:

Cécile a dit…

La vie est-elle nulle sans thé ou sans goût ?
Mais je suis d'accord avec toi : la vie n'a pas la même saveur sans thé !

Francine a dit…

@ Cécile: merci pour cette subtile précision à laquelle j'adhère. Bonne soirée