Le
week-end s'annonce estival,
ces traces blanches, d'abord très
rapprochées, s'ouvrent de plus en plus en traversant un ciel de plus
en plus bleu laissant augurer de larges possibilités comment autant
d'envies, de désirs, fous de préférence...
La Nature explose
et les oiseaux la fêtent par un concert de leurs chants mélodieux.
Et la folie ne fait que commencer :
avant de descendre
petit-déjeuner avec mon mari et contrairement à l'intitulé de ce
thé Je
suis désolée,
préparation de mon premier thé infusé à froid ! Pendant le
repas, un spectacle improbable s'offre à nos yeux ébahis : non
pas un mais DEUX écureuils dans la mangeoire ! J'avais laissé
mon appareil photos en haut, je n'ai donc pas pu immortaliser cette
scène, dommage, je suis prête à verser une petite larme ! Mon
mari me console en me disant qu'ils reviendront certainement... Cette
scène surréaliste m'a fait penser à ce que mon amie Carine a mis
sur mon mur: la naissance de petits écureuils mais je ne sais comme
transférer ici cette superbe vidéo. Je dois aller faire des courses
et ici un deuxième événement improbable : en ouvrant la porte
de ma voiture, je me rends compte que mon GSM trône sur le siège
passager ! Depuis combien de temps ? Je veux vérifier si
je n'ai pas trop de messages mais la batterie est plate, je verrai
donc cela en revenant... A mon retour, mon mari m'annonce qu'il a
essayé de m'appeler 3 fois mais je n'ai pas répondu, et pour
cause ! "C'était pourtant urgent, les écureuils sont
revenus". Sa prévision était donc juste, et mon appareil ne
me quittera plus parce que ne dit-on pas "jamais deux sans
trois"... Je recharge mon GSM et je m'aperçois du désastre,
je ne l'ai plus consulté depuis le 31 ! Désolée les filles, à
commencer par Fabienne, suivie de Magda, de Catherine, de ma
belle-fille, de ma filleule et surtout de Mich qui avait besoin d'une
réponse urgente ! C'est promis, ce soir je vous répondrai.
Ce midi, le thermomètre s'emballe, les oiseaux s'en donnent à cœur
joie,
et moi aussi avec la préparation de ce fabuleux Matcha
!
Je me délecte avec émotion - il y avait si longtemps- de cette Mousse
de Jade en
méditant sur le bonheur de vivre dans un tel environnement...
Trois heures plus tard, le thermomètre continue à s'emballer pour
ma plus grande joie
Et en baissant les yeux sur la terrasse du
bas, j'ai vu s'enfuir le chenapan.
Tout en sirotant Je
suis désolée
(sauf que je ne le suis pas DU TOUT!), j'observe en grand tout ce qui se
passe ; je pensais d'abord nettoyer ce lieu, du sol au support
des bacs à fleurs recouverts de mousse mais je ne suis pas encore
physiquement au top, je préfère lézarder et recharger mes
batteries non pas avec l'électricité mais avec les rayons d'un
soleil particulièrement généreux aujourd'hui. Et cela fonctionne,
je me sens revivre ! Ce samedi soir, soirée télé, je me
délecte d'un magnifique documentaire sur Confucius et dans la tasse,
un Hojicha.
Quel
personnage qui me rappelle un superbe exposition à Paris, je relirai
volontiers le magnifique ouvrage qui lui est consacré ! J'en
ai déjà parlé ici:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2014/05/que-faire-en-hiver.html.
Dimanche vient de commencer, un jour très important pour les
Orthodoxes qui fêtent Pâques. J'ai eu la grande chance d'y
assister entre autres à Parikia, chef-lieu de Paros, une des îles des
Cyclades. J'en garde un souvenir très ému.
Mes rituels après
avoir admiré ce ciel un peu turbulent :
j'aurais voulu
mettre du bouzouki ou Theodorakis, mais malheureusement, je n'ai que
des vinyles, c'est avec la voix chaude de Nana Mouskouri que je
savoure un Bai
Mu Dan dans
cette très élégante théière qui me rappelle un beau service de
mon amie Liana, rencontrée à Paros, qui m'a invitée chez elle à
Athènes. A l'époque, dans nos tasses, c'était du café grec ou
alors une tisane qu'elle m'a fait découvrir, j'ai oublié le nom
mais elle l'agrémentait d'un miel exceptionnel, je n'aime pas le
miel mais celui-là... Plusieurs années plus tard, j'ai découvert
le Bai
Mu Dan dont
les saveurs subtiles m'ont rappelé celles de cette tisane. Infusée
dans cette théière, c'est comme si j'étais avec mon amie, elle a
depuis longtemps rejoint les étoiles mais elle est toujours dans mon
coeur... Elle avait 30 ans de plus que moi mais avait un coeur
d'adolescente, nous avons passé des moments inoubliables, MERCI
chère Liana...
Petit-déjeuner en compagnie de mon mari et des
oiseaux, les vrais ce matin :
entre autres ce pic épeiche
qui fait des provisions pour la journée. Mais pas d'écureuil...
Un tour du jardin pour m'imprégner de l'énergie de mes arbres,
respirer les senteurs printanières et écouter le concert dominical
des hôtes de ce lieu magique. Je marche pieds nus dans l'herbe pour
la première fois depuis bien longtemps, une manière très agréable
de se charger en énergie également. Mes pensées s'envolent vers
Parikia et plus précisément vers la
basilique de la Panaghia Ekatontapiliani, l'église de la Vierge aux
cent portes, c'est là que, émerveillée, j'assisté à la cérémonie
de la Pâques grecque : à minuit avec mes amis, les Alifieri.
Des centaines de bougies, des chants sacrés sacrés de toute beauté,
les popes très richement vêtus, et que dire des icônes... Chacun a
en main un cierge et quand le pope prononce Chritos anesti :Χριστός
Ανέστη
,
on l'allume et les cloches se mettent à carillonner, je ne sais pas
s'il y a effectivement cent portes mais ce qui est certain, c'est
qu'il y a des dizaines et des dizaines de ces cloches ! A la
sortie de l'office qui me donne encore la chair de poule rien que d'y
penser, Ana m'offre un oeuf dur rouge qu'elle avait peint le jeudi
précédent. L'oeuf est symbole de vie et le rouge rappelle le sang
versé par le Christ. On les entrechoque et c'est celui ou celle dont
l'oeuf a le moins cassé. Je ne parle pas du repas pantagruélique
qui suit... A mes amis Christina, Lefti, Panayotis et leurs chers
parents je souhaite un καλό
Πάσχα, Καλη
Ανασταση avant
de nous revoir très vite j'espère...
C'est sous un soleil
resplendissant,
que je passe de la Grèce au Japon en savourant un Genmaïcha.
La dernière tasse et je garde les feuilles odorantes qui vont à
présent parfumer le riz ; par un temps pareil, ce sera un
simple plat froid. Pendant notre repas, personne ne s'est présenté
dans LE restaurant, c'est vraiment très rare, c'est sans doute
l'heure de la sieste, on les entend cependant ...
Où va-t-il
s'arrêter ? 30° en plein soleil un 8 avril, c'est le temps du
thé glacé et du paréo... Qui a dit en
avril, ne te découvre pas d'un fil ?...
C'est
avec Sans
doute,
même si je n'en ai aucun à propos de sa saveur, que je bois ce thé
vert agrémenté de fruits rouges dont la fraise domine, cela tombe
bien, c'est avec la framboise mon fruit rouge préféré. Et d'autres
souvenirs très forts me reviennent en pensant à cette si belle
phrase : "A
l'autre bout du monde nait un jardin de thé... Nous lui offrons
parfois un autre visage",
c'est dans ce lieu magique que je l'ai lue :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/08/debuts-flamboyants-de-ce-periple-si.html,
je rêve d'y retourner... C'est ici que je vais terminer ce billet de
tous les superlatifs, il y a tellement longtemps que je ne me suis
pas sentie aussi bien ! Demain je recommence mes visites
spéciales à Ottignies mais j'ai l'âme en paix, je crois fermement
que j'aurai de bonnes nouvelles... Et encore MERCI à celles et celui
qui m'ont encouragée quand je n'y croyais plus !
Faire connaissance
-
Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 6 jours
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