Ce matin, il y avait un beau soleil, pas très chaud mais lumineux, j’avais donc décidé que l’après-midi j’irais en ville au Bozar pour voir l’expo Fils du ciel, dont les commentaires sont dithyrambiques. Mais malheureusement la lumière a fait place à une sinistre grisaille qui m’enlève toute envie sauf une : boire du thé ! Chaque année c'est la même chose, moi qui d'habitude ne tiens pas en place, je deviens comme un mollusque. Je me suis donc réfugiée dans mon salon bleu-thé pour me préparer un Pu Er. Là, je retrouve mon énergie, je me ressource.
Tout en préparant le matériel, je pense l’organisation d’une dégustation de mes Pu Er avec quelques amis et bien sûr Li-Ping et Sanmao. Je voudrais savoir comment ils vieillissent: même bien emballés et protégés, ils pourraient réserver des surprises. J’ai donc besoin de leur expertise, je leur en ai déjà parlé bien sûr et ils sont d'accord. De bons moments en perspective!
Et c’est là que le drame a eu lieu : j’ai cogné très légèrement la carafe et elle n’a pas résisté. Il faut dire que vu l’épaisseur du verre, je suis étonnée qu’elle ait tenu si longtemps…
J’ai choisi un Pu Er acheté à Taipei, après l’avoir goûté sur place un peu au hasard, il m’avait transportée. Comme il était vendu en vrac je n’ai pas osé en prendre beaucoup, j’infuse donc les dernières feuilles avec un brin de nostalgie. Mais en principe l’année prochaine à cette époque, j’y serai à nouveau !
Mon set vient de là-bas aussi, et plus précisément du Musée du thé de Muzha où je retournerai certainement. L’infusion a laissé des traces dans la tasse à sentir, les classiques feuilles mortes mais aussi une odeur de pleurotes revenues dans du beurre. Je suis très surprise, je n’avais jamais décelé cela auparavant, c’est vrai aussi que d’habitude je verse l’infusion directement dans la tasse.
Cela me donne envie d’aller dans le jardin voir ce qui reste d’autres champignons après les pluies torrentielles d’il y a une semaine.
La plupart sont en mauvais état mais ceux-ci, fraîchement sortis ont encore fière allure.
Je continue les infusions qui évoluent maintenant vers des notes plus douces et aussi plus sucrées.
Avant de les rendre à la terre, je hume les feuilles infusées qui sentent maintenant très forts les feuilles mortes. Quel bonheur de me retrouver ici après 3 jours assez agités !
5 commentaires:
sniff...paix à votre carafe...On a des ustensiles qu'on voudrait éternel mais la gravité est toujours là! à quand un gong fu cha sur la lune?
Je suis triste pour votre carafe...
It´s not easy to lose things. They usually has accumulated so much memories.
Hope you get a new one that can give you lots of wonderful tea experiences again.
Merci à vous deux pour vos messages. Je ne suis pas triste pour cette carafe, ce n'est pas une théière! (I'm not sad about the carafe, it's only a carafe, not a teapot...)
Un Gong Fu Cha sur la lune? Pourquoi pas! J'aime les rêves fous!
le joli pinceau ou brosse? que vous avez disposé devant les théières à t'il une fonction particulière?
un Gong fu cha sur la lune?
Bonne nouvelle concernant la carafe car je me désolait aussi !!!
Bonjour cathy, bienvenue; le pinceau n'a aucune fonction... seulement mon plaisir de caresser les théières en Yixing (pour les patiner?). J'en ai parlé le 11 octobre 2008. L'idée venait de Lionel (blog Emotions de thé). Quant au Gong Fu Cha sur la lune, voir le message de Terre des Thés... original, non?
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