Même si cela ne me concerne plus, c’est toujours avec émotion que je revis cette date. Je pense à mes anciens étudiants, devenus instits et qui reprennent le chemin de l’école aujourd’hui. Je leur souhaite à tous une année lumineuse, une de plus. Et même si c’est parfois dur, décourageant aussi, il y a de très belles compensations entre autres celle de voir progresser ces enfants dans le monde infini de la connaissance. Le métier d’instit est exigent, être à l’écoute de chaque enfant demande une gymnastique intellectuelle intense, pour saisir à chaque moment ce dont chaque enfant a besoin. Le vrai rôle de l’instit est d’être un éveilleur d’intelligence, l’enseignement ne consiste pas à répondre à des questions que les enfants ne se posent pas, mais de susciter leur curiosité et leur désir de savoir et de se dépasser. C’est ce que j’essayais de faire passer au travers de mes cours. Et hier, j’ai lu avec bonheur sur Facebook, le message de Malika, une de mes brillantes anciennes étudiantes, il a réjoui mon vieux cœur, je la cite : "ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii vivement le 1er septembre! Je n'en peux plus : mes élèves chéris me manquent (même David mdr!), mes petits rayons de soleil, mes petits diables, mes amours, mes monstres, mes coquins, mes petits malins..... Ma VOCATION!" Je te reconnais bien là, merci Malika, tes petits élèves ont beaucoup de chance...Amour, le maître-mot du mois. Son enthousiasme illustre bien son amour d’un métier qui, pour moi, est le plus beau du monde.Des tas de flashs, comme autant de merveilleux souvenirs, me viennent à l’esprit et pour méditer sur des épisodes de mon ancienne vie, je choisis d’infuser un Long Jing reçu de mon amie Michèle qui revient de Chine. Si du duvet colle encore à certaines feuilles plus claires, la plupart semblent en être exemptes et d’un vert plus foncé, par contre leur parfum est éblouissant, très végétal, comme du jeune gazon, cela promet ! La première infusion, d’un beau jaune brillant, donne des saveurs fraîches, légumes de printemps parmi lesquels l’artichaut domine. Une légère astringence aussi. La deuxième infusion, couleur bouton d’or, est longue en bouche et légèrement sucrée.Par contre, l’aspect des feuilles m’étonne : beaucoup de morceaux et de petites branches. La troisième infusion est tout aussi odorante, toutes les feuilles surnagent maintenant à la surface, et toujours ce même parfum. La liqueur est devenue jaune orangée, toujours la même longueur en bouche, mais cette fois je crois y percevoir un goût de châtaigne, et une saveur légèrement… salée, bizarre, encore de belles émotions gustatives. Malgré l’aspect des feuilles, je considère qu’il s’agit là un grand thé, l’habit ne fait pas le moine ici aussi. Merci Michèle pour ce premier beau cadeau, j’aspire à découvrir les autres ! J’ai bu à ta santé, j’espère un jour pouvoir partager cela avec toi, quand tu découvriras que cette boisson mythique est la meilleure du monde !
Faire connaissance
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Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 6 jours
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