Ce 15 septembre, je suis bien décidée à continuer, et donc à achever, la lecture de ce roman qui, jusqu'ici m'énerve.
Les premières pages ont été mortelles, mal écrite, l’histoire était d’une incroyable banalité. J’ai cependant voulu m’accrocher et pour cela, j’ai choisi le
mélange Terre. Et quelques baies de Goji. Je tourne les pages toujours sans enthousiasme.
Après un temps de midi assez long, je remonte en me disant que si cette lecture restait à ce point pénible, j’arrêterais là, je ne suis plus à l’école et ses lectures obligatoires et, la plupart du temps, ennuyeuses.
Pour moi, lire doit être un plaisir, comme l’est la dégustation de ce
Kuki Hojicha, pas une corvée.
Les baies de Goji vont m’aider à ronger mon frein. A la fin de la théière, je commence à rentrer dans cette histoire, tout à coup plus vivante. Espérons que demain aura lieu la révélation, le thé m’y aidera certainement.
Ce sera cette fois un
Ming Orchidée, découvert il y a des années chez
ThéOdor, j’ai conservé la boîte, vide depuis longtemps, mais depuis, j’ai retrouvé ce thé à la fois corsé et fleuri.
Avant cela, j’observe en riant, le sort réservé à la Vespa de ma filleule, cet engin qui a refusé de démarrer hier. Il n’y a rien de drôle à cela, sauf la taille du camion de dépannage ! Je me replonge maintenant dans cette lecture, et dès les premières pages, le miracle ! Je sais que j’irai jusqu’au bout de cette histoire qui a enfin commencé.
Mon mari n’est pas à la maison ce midi, je fais l’impasse du repas, je me nourrirai de ces petites baies, et d’un
Oolong d’anniversaire. Ma voilà maintenant en Turquie, à Istanbul plus précisément, et même si j’ai compris le secret d’Alice (une habitude de la lectrice de polars que je suis), la façon dont il est révélé me plaît et me tient en alerte, j’y ai passé une partie de la nuit ! Merci chère Fanou, nous avons bien fait de nous accrocher… Aujourd’hui, j’aurais dû accompagner une amie aux journées du patrimoine, mais j’y ai renoncé, ma femme de ménage, absente depuis plus d’un mois, m’a appris hier qu’elle était enceinte et doit rester couchée. C’est la mort dans l’âme que je décide donc de faire ce que je déteste.
Mais tout ne se déroule pas toujours comme on voudrait… MDR ! Voilà Fabienne, celle qui m’a sauvée. Nous avons passé l’après-midi dans mon salon bleu-thé, Fabienne voudrait boire du thé vert, je lui demande si elle préfère du chinois ou du japonais. J’ai adoré sa réponse ! "Japonais d’abord, chinois ensuite". Au menu, d’abord LE
Sencha, celui de
Tamayura. Et pendant que nous dégustons ce nectar, Fabienne me raconte la soirée chez Nikosan avec Olivier (
http://www.nikosan.com/2011/09/16/degustation-de-thes-avec-tamayura/ ).
Pendant qu’elle remplit le livre d’or (elle semble inspirée),
je contemple son magnifique bouquet, je pense à ce que je vais lui proposer comme thé chinois.
Son choix s’est porté sur un
Bi Lo Chun, en théière plutôt qu’en zhong.
Et nous continuons à parler de nos expériences "théistiques" tout en savourant ce "parfum qui se boit". Quel bonheur de partager ainsi ce qui fait une grande partie de notre vie! Mais une fois encore le temps passe, trop vite. Il est temps de nous quitter, malheureusement… mais nous nous reverrons à Strasbourg dans moins d’un mois !
Il me reste les souvenirs de ces moments si chaleureux, et cette trace indélébile… Merci chère Fabienne pour ce que tu as écrit, j’appartiens maintenant au patrimoine du monde et pour mon âge, je suis plutôt bien conservée… Et je ne compte pas m’arrêter là, tu reviens donc quand tu veux ! Et ce serait super de venir passer un WE (au moins) avec 2 autres Strasbourgeoises chères à mon cœur ! Et demain, sera aussi un jour inoubliable, je le sens…
1 commentaire:
Comme c'est agréable de lire tout ça; ces cartes postales du moment qui se vit!
Je dis toujours à mes enfants que comme la vie est trop courte pour tout lire ce qu'on voudrait, on n'a pas à se forcer pour lire quelque chose qui nous déplaît. Manifestement, tu fais la preuve du contraire!
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