Je n'ai malheureusement aucun talent pour dessiner mais j'ai voulu
représenter ce drame par des symboles : le crayon, outil de
travail des "sans-Dieu" et me disant que ces fous
furieux ont étalé leur inculture parce que si je suis bien informée ces
monstres ont pour cible les "Croisés" entre autres et
là, sans connaître ces "iconoclastes" et sans
vérifier mes infos, ni de près ni de loin ils n'en sont !
Deuxième symbole : un de mes capteurs de rêves. Je rappelle
que dans
la mythologie indienne ce capteur de rêves fait passer les beaux
rêves, les rêves heureux et emprisonnent pour la nuit les mauvais
rêves ou les cauchemars qui sont brûlés par les premiers rayons du
soleil, joli, non ? Et enfin l'étoile dont le symbolisme a été si
joliment décrit par Marie-Aline dans le billet précédent. Une
longue partie de la nuit et hier quasi toute la journée, je suis
restée scotchée devant la télévision et sur FB. Beaucoup
d'émotions contradictoire m'ont envahie, passant de la colère face
à l'innommable à la crainte d'amalgame entre les musulmans et ces
terroristes. Mais quand j'ai vu qu'un de ces monstres a achevé un
policier blessé à terre (pas sur une image floutée mais sur la
couverture de journaux étrangers) , ce sont des sentiments
irrépressibles de vengeance qui m'ont submergée. Surtout ne pas les
abattre, faudrait pas qu'ils meurent en "martyrs", ne
pas essayer de les raisonner selon nos valeurs mais adopter un temps
leurs moeurs et la loi du Talion qu'ils pratiquent avec "talent".
Je pensais à la lapidation, mais très lente. Ou alors compter les
balles dont ils s'étaient servis et les leur renvoyer mais pas dans
des endroits vitaux, qu'ils aient le temps de comprendre ce qui leur
arrive, et de souffrir surtout. Et sans aucun état d'âme... La
tristesse avait fait place à la haine. Assez incroyablement c'est FB
qui petit à petit m'a ramené à la raison, hier (je précise bien
hier) je n'ai lu aucun message polémique ni haineux mais au
contraire beaucoup de sympathie et d'imagination pour traduire, par
des dessins essentiellement, leurs émotions fortes. Puis les
rassemblements spontanés pour montrer à ces inommables qu'ils en
ont abattus 12 mais que des millions se sont levés, unis contre leur
barbarie. Et pas qu'en France, la mondialisation a du bon ! J'ai
fredonné cette vieille chanson, souvenir de mes années guides :
"Quand
les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère". J'aimerais qu'un jour on puisse remplacer la dernière phrase par Parce que nous sommes tous devenus frères... Il y aurait encore tant à dire, et surtout les faire mentir, NON ils n'ont pas tué la liberté, ils l'ont multipliée comme le fameux effet papillon, c'était mon voeu pour la défunte 2014 : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/12/dun-livre-lautre.html , j'en ai autant pour 2015. J'ai vu des Français debout et unis, attitude citoyenne spontanée qui ont rappelé au monde leur belle devise Liberté, Egalité, Fraternité, j'ai pensé alors à celle de mon pays : l'Union fait la Force..., j'espère que dimanche on ne verra que des drapeaux bleu, blanc, rouge et rien d'autre.
Il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère". J'aimerais qu'un jour on puisse remplacer la dernière phrase par Parce que nous sommes tous devenus frères... Il y aurait encore tant à dire, et surtout les faire mentir, NON ils n'ont pas tué la liberté, ils l'ont multipliée comme le fameux effet papillon, c'était mon voeu pour la défunte 2014 : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/12/dun-livre-lautre.html , j'en ai autant pour 2015. J'ai vu des Français debout et unis, attitude citoyenne spontanée qui ont rappelé au monde leur belle devise Liberté, Egalité, Fraternité, j'ai pensé alors à celle de mon pays : l'Union fait la Force..., j'espère que dimanche on ne verra que des drapeaux bleu, blanc, rouge et rien d'autre.
Aujourd'hui, un dernier regard à ce beau grand crayon (cadeau de ma
chère Marielle) et à ce capteur de rêve qui vont retrouver leur
place dans ce lieu de sérénité.
Le dessin de duBUS du jour dans la Libre.be
qui affute son crayon, il s'apprête peut-être à dessiner pour
Charlie-Hebdo... Je retrouve mes esprits et la paix de ce lieu.
Dans la tasse un Puttabong
griffé
Cha-Hû-Thé
et
dans les oreilles Marie Laforêt. La liqueur ambrée pénètre avec
force dans mon corps et parle à mon coeur. Et les chansons de la
Dame aux yeux verts me rappellent les nombreuses heures passées avec
ma chère Chantal à l'écouter dans notre folle jeunesse, nous les
connaissions pratiquement toutes par coeur. C'est elle aussi qui
m'avait offert cette théière et cette tasse. Je bois à toi ma
Belle, là où tu es... J'aurais aimé que tu sois encore là pour
parler de tout cela, je me rappelle que nous étions à Paris en
juillet 94 ou 95... Pendant le souper j'ai appris la nouvelle :
à la Porte de Vincennes, 4 otages tués plus les monstres. J'ai
détesté qu'au journal on les assimile aux autres victimes, eux
n'en sont pas, ce sont des nuisibles, des cancrelats et surtout ni
des "héros", ni des "martyrs" comme ils
se nomment eux-mêmes, et ils sont bien les seuls !
Direction mon cocon, soulagée mais
pas encore complètement remise, je suis encore marquée par une
image, celle d'un nourrisson qui a vécu ces horreurs. Il est sauf,
j'espère que sa mémoire ne gardera pas ces moments infernaux. Alors
des symboles d'abord, mon papillon accroché non pas à la lune,
encore invisible ce soir, mais à l'étoile, et la flamme d'une
bougie
Et les deux autres ont eu le même sort, quels abrutis,
l'esprit des 4 ont dû inspirer ce commentaire si symbolique, j'ai
bien ri... eux n'auraient pas compris !
Je vais passer la
soirée avec le Grand Jacques que j'ai délaissé depuis mercredi
en savourant Joie de Vivre griffé ThéÔdor, mais avant cela je vais poster ce billet
en laissant la flamme de
la bougie chauffer les ailes du papillon. Je me sens mieux à présent
en pensant à ces mots de Lao Tseu : "C'est
parfois d'une situation désespérée que jaillit l'espoir". Et
une autre chanson, celle des compagnons de la chanson me traverse
l'esprit : "Si tous les gars du monde décidaient d'être copains (...) Et
marchaient la main dans la main, le bonheur serait pour demain".
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