dimanche 17 juillet 2016

"Je me surmène de paresse"....


Après un beau samedi ensoleillé qui laissait présager ENFIN le début de l'été, ce dimanche j'ai déchanté. Après une reposante grasse matinée, en me réveillant j'ai eu envie d'un Gyokuro... 
Mais en voyant le ciel tout gris, j'ai changé d'avis ! 
Ma matinée sera indienne, et chaleureuse. 
Je savoure avec gourmandise chaque gorgée de ce Phuguri griffé ThéÔdor, qui me rappelle des moments magiques chez Cha-Hû-Thé à Louvain-la-Neuve avant le cataclysme, il y a près de deux mois. 
Dès la grande boîte ouverte, c'est comme un bouquet de fleurs qui me titille agréablement les narines, j'avais hâte de découvrir ce thé dont je ne connaissais que le nom, prestigieux pour ce que j'en avais lu. 
Timothée le prépare à sa façon : 4g dans 20cl eau à 80° pendant +/- 45 secondes. Et dans une théière transparente qui permet de voir s'ouvrir et danser les feuilles. Notes typiques des grands Darjeeling, une très agréable (parce que légère) astringence. 
Repos mérité après ce réveil en douceur 
tandis que nous savourons ce nectar. 
Les passages se suivent. 
J'ai toujours beaucoup de plaisir à écouter ce jeune passionné dont je bois les paroles avec admiration (aux âmes bien nées... Coucou Anne!). 
Nous en sommes à présent à la 4ème infusion, la liqueur est plus moelleuse,
avec me semble-t-il des notes de miel. 
MERCI cher Timothée pour cette dégustation privée si riche d'enseignement et d'amitié. 
Je quitte ce lieu hors du temps en jetant un dernier regard sur ces Belles qui ont tout donné et en pensant aux cueilleuses aux doigts de fées qui nous ont permis ces moments de vrai contact avec la nature et le travail des hommes. Je ne savais pas à l'époque qu'il se passerait un temps si long avant que je puisse y goûter à nouveau ! 
Mais ce n'est que du bonheur ! J'ai préparé une deuxième théière de ce thé d'exception dont j'ai savouré chaque gorgée avec émotion en pensant comme chaque fois à ma famille du thé, et particulièrement à ma chère Fabienne que j'attends avec impatience et aussi à Kris qui sait pourquoi... Je n'ai pas senti que des émotions gustatives, à très vite dans la cuisine (= message codé!) 
Les Belles sont maintenant au repos dans cet écrin vintage qui a contenu à l'époque du Ming Orchidée, encore de beaux souvenirs... 
Un fou rire en lisant cette surprenante figure de style :
"Je me surmène de paresse" ! Je sens que je vais en faire ma philosophie de cette journée. 
Mais avant cela, comme promenade apéritive, un tour au jardin pour constater avec un brin de tristesse que ce parterre, l'année dernière si florifère, n'en contient plus une.
Seules les hostas ont supporté les pluies torrentielles, la grêle et le froid persistant. Le repas de midi sera très vite préparé, hier midi mon mari m'a fait découvrir La Lagune, un restaurant italien du Lac de Genval. Je ne suis pas cuisine italienne, je n'aime pas trop les pâtes ni les pizzas mais je voulais lui faire plaisir, il m'a tellement aidée pendant ces dernières semaines. Nous y avons passé plus de 3 heures très agréables le long du lac de Genval et j'ai été heureusement surprise, d'y trouver mon bonheur même pour les plats: gustativement bon mais beaucoup trop copieux, nous sommes donc revenus avec des doggy-bags que je réchauffe ce midi.
Après-midi : la fin d'un sachet de Sobacha griffé Cannon.
Un ciel pas très engageant 
mais une température qui l'est beaucoup plus. 
C'est donc sur ma terrasse que je viderai cette théière, accompagnée de quelques baies de gogi. Qu'il est doux de ne rien faire quand rien ne s'agite autour de soi, pas le moindre souffle de vent et même les oiseaux sont très silencieux... 
Je commence à comprendre en regardant le ciel qui s'est tout à coup assombri, les nuages se réveillent. Il parait que demain commence l'été...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bon thé . Bizouille Bizouille
Mich