Avril,
premier mois du printemps, vit ses derniers jours et je ne le
regretterai pas! Depuis quelques jours, pas de doute, l'hiver fait
une nouvelle offensive, la dernière j'espère...
Ce jeudi, ciel
bleu blafard,
gelée blanche au sol !
Dans la tasse, une
tisane d'artichaut pour changer un peu et faire du bien à mon foie.
J'en parle ici entre autres :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/02/jadore-les-annees-bissextiles.html.
Je le savoure en pensant à mes généreux donateurs et à ce qui
m'attend cet après-midi : froid dehors, chaleur dans mon
cœur... Mais avant cela, les courses.
A mon retour, je suis
accueillie par un beau ciel bleu
qui me pousse à admirer de
près l'azalée japonica qui commence à s'épanouir,
celle-ci
par contre, plus timide ou plus prudente... se fait encore prier. Le
temps d'aménager un peu mon salon, je pense à Carine Amery mon
invitée qui ne va pas tarder, et les souvenirs abondent : notre
première rencontre, il y a des lustres, à Paris chez Terre de
Chine ; nous nous étions toutes les deux inscrites à
un atelier sur les Pu Er... Puis nous nous sommes revues
plusieurs fois en Belgique, entre autres ici lors d'un tea time,
ou ce qu'il en est resté de la veille:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/09/encore-une-journee-de-pur-bonheur.html,
c'est à cette occasion-là qu'elle était venue me présenter son
projet, qui a connu des débuts difficiles mais depuis lors, LA
réussite. Ou encore là:
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/09/un-festival-des-thes-particulier-celui.html.
Des rencontres, il y en a eu bien d'autres mais je ne les ai pas
retrouvées.
Nous savourons le bonheur de nous retrouver devant
une tasse de Yunnan, le cadeau de Maryse, le thé idéal par
ce temps maussade.
Carine a le talent de décrire avec des mots
précis ce qu'elle sent et goûte, un vrai « nez » et un
palais très aiguisé, j'admire !
Le désormais
traditionnel fortune coockie.
Un petit passage en Chine avec
L'Empire du thé que Carine parcours en connaisseuse...
Elle l'aura bientôt. Et avec une deuxième théière de thé chinois
(encore merci Maryse), elle m'emmène cette fois à Darjeeling et
au Sikkim d'où elle revient les yeux remplis d'étoiles, elles sont
passées dans les miens ! Merci pour toutes ces émotions
partagées, ces bonnes nouvelles, le Darjeeling va enfin avoir
ses lettres de noblesse après le moratoire imposé par certains
technocrates européens à la solde des lobbies. Nous avons aussi
parlé Fromage et Thés, j'en reparlerai très bientôt...
Avant
de repartir, le "devoir". MERCI chère Carine pour ces
moments si riches et à très vite.
Oh oui, il y aura d'autres
aventures, d'autres découvertes, d'autres rencontres.
Et encore
un MERCI pour ce Giddapaharte, j'ai hâte de découvrir ce thé
que je ne connais pas encore, mais ce que tu m'en as dit m'a déjà
fait saliver
et je reconnais avec admiration de quelle belle
façon tu le décris.
Je me dépêche d'aller engraisser les
jardinières avec les Belles consommées cet après-midi,
le
temps de saluer Cupidon et les première gouttes tombent.
Ce
matin, je suis allée faire une partie de mes courses chez Oxfam,
il n'y a pas que du riz, du quinoa, des épices et des noix de
cajou... Ce gallinacée commence à me faire aimer mon signe
astrologique chinois... c'est de l'artisanat indonésien.
Il
fait très frisquet, j'ai de quoi me réchauffer avec ce Kyo-Bancha.
Des effluves fortes de feu de bois s'échappent de cette belle
kyushu, me chatouillent les narines
avant d'enchanter mes
papilles.
Je retrouve mon cocon habité après une douce nuit
réparatrice.
J'aime ce ciel dont la belle tache lumineuse est
comme une promesse d'espoir.
Tandis que je savoure ce Yunnan
Golden Pearls, un fou rire, le coq se prend pour un pic...
En
déposant les Belles dans les pots de fleurs, un bouton de pavot est
prêt à éclore,
on dirait une énorme abeille prête à
butiner. Comment ne pas être amoureuse de la Nature ?
Toujours mes marottes : admirer le ciel en prenant un bon bol
d'air,
choisir une théière, y infuser ma drogue en pensant à
mes trois Dragons : d'eau, de feu et de terre
et enfin
savourer ce reste de Keemun en pensant particulièrement à
mon petit Dragon d'eau dont j'ai reçu des photos ce matin :
salut petit Dragon de mon cœur,
en balade avec papa,
les devoirs
et la cuisine avec maman.
En vacances à
Lombok,
petit veinard, c'est dans cette île qu'on fabrique des
théières particulières
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2008/06/ma-thire-lombok.html
et là entre autres :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2011/01/les-jours-se-suivent.html.
Petit Georges et le sport : le foot,
arbitre de
tennis,
escalade pour n'en citer que trois.
Après l'effort
le jus d'une noix de coco fraîche...
Last but not least...
De la Belle Île au pays du Matin calme
en attendant Catherine,
ma coach en déchiffrage des modes d'emploi des appareils ménagers
super sophistiqués !
Nous savourons d'abord ce Daehsen
Nokcha en papotant de choses et d'autres mais surtout de thé,
et... de fromage ! Merci chère Catherine, j'ai fait des
exercices pratiques après tes explications. Réussite, tu es une
excellente prof, à samedi.
Un passage sur ma terrasse
pour
constater qu'il fait doux,
assez du moins pour "travailler"
dehors avec dans la tasse cette tisane d'artichaut qui soulage mon
foie. Je reprends la lecture de ce livre insolite qui a sur moi des
effets bizarres... C'est sensuel un livre, tous les sens sont
sollicités : la vue qui fait saliver rien qu'en regardant la
couverture, le toucher en caressant le papier, l'odorat en humant
l'odeur de l'encre d'imprimerie toute fraîche, l’ouïe quand on
fait tourner les pages, mais aussi... le goût ! Non, je ne
mange pas le papier, mais je "vis" ce que je lis, et
comme il y est beaucoup question de lait, que je déteste, j'ai eu un
début de nausée j'avais l'impression d'avoir le goût de ce
breuvage dans la bouche...
Petite diversion grâce à ce faisan
déchaîné, je me demande bien pourquoi. Je passe donc tout ce qui
concerne le lait mais je ne perds pas une ligne qui parle des thés.
Le ciel commence à s'assombrir,
et la température a
chuté en moins d'une heure, retour dans mon cocon. Ce soir, des nouvelles de ma pèlerine
de sœur :
sur le chemin de Compostelle aussi...
Elle
pose ses bâtons un moment contre ce joli lavoir circulaire
avant d'arriver au Puy-en-Velais. MERCI Vince pour tes récits d'un
voyage si spécial, tu me fais rêver, j'en redemande et, si c'est
possible, un petit selfie serait un plus ! C'est ici que je
clôture ce mois d'avril, demain il achèvera sa route et la météo
annonce un temps superbe...
Et le mois de mai promet d'être
flamboyant, et de très bien commencer... Au pied, Bobby!
Nouvelle Lune... Mich, j'ai pensé à toi, la
pleine lune, c'est pour le 10...
1 commentaire:
Je compatis vraiment : il y a quelques années, notre chaudière nous a lâchés au début de l'automne (un automne très froid, bien sûr !), et nous avons dû attendre début janvier pour qu'elle soit remplacée...
Quant à la perte de l'odorat et du goût, une personne de mon entourage l'a vécue pendant plusieurs années suite à une infection virale. Autant dire que la vie n'avait plus autant de saveur, au propre comme au figuré. Heureusement, cette souffrance a disparu maintenant, et elle apprécie d'autant plus les saveurs et les parfums. Celui du thé en particulier !
Je souhaite que la suite de 2017 soit plus douce que le début !
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