Comme nous ne serons pas à Bruxelles pour Noël, nous avons invité ma maman dans une ambiance "très fête":
la décoration, les guirlandes, une superbe crèche de santons qui me rappelle mon enfance, sauf que celle de cette époque-là était en bois, et le rituel était toujours le même : avant de manger le dessert précédant la messe de minuit, ou le jour suivant si nous nous étions endormis, le plus jeune des 6 enfants avait pour mission d’aller déposer le petit Juju dans ladite crèche pendant que les autres chantaient des chants de circonstance... Ce ne fut pas le cas ici, j’ai seulement soigné le repas un peu plus que d’habitude, ce qui est contesté par ma petite mère qui trouve que c’est toujours fête quand elle vient ici… Merci ma petite mère.
Je ne parlerai pas en détail de l’apéritif, toujours le même principe sauf que le thé change d’après mon inspiration du moment: cette fois j’ai choisi un thé de circonstance… Noël. Les zakouskis n’étaient cette fois-ci pas au thé par contre, jambon fumé, saumon fumé, roquefort et mimolette.
Pour l’entrée, je me suis inspirée de
Recettes au thé (avec Kusmi) : mousse de truite fumée au thé noir (p. 54), j’ai choisi du thé Cocotte de chez ThéOdor, un Darjeeling à la tomate, citron et pétales de rose et petit flan à la tomate, conseillé avec du Lapsang Souchong (p. 91), j’ai employé également du thé Cocotte. La mousse fut un vrai délice mais je n’ai pas apprécié le flan de tomate, j’ai de loin préféré
la recette d'Olivier SCALA. Concernant la mousse de truite, j’ai eu un problème, la recette stipulait de "fouetter la crème épaisse jusqu’à ce qu’elle forme des pics", mais plus je battais ladite crème plus elle se liquéfiait… je l’ai donc servie dans un petit ravier (une verrine comme on dit maintenant) et pas sur des toasts. J’ai bien sûr bu le thé cocotte, une très bonne alliance.
Le plat est inspiré lui de
"Thés et Mets" : une compotée de lapin aux pruneaux (p. 107), à servir froid d’après la recette mais je l’ai servi chaud avec des rattes. Le thé conseillé m’a étonnée, j'étais même un peu sceptique au premier abord : du Mo Li Long Zhu, des perles du dragon au jasmin ! Je ne l’ai jamais associé à un plat salé mais j’ai été très heureusement surprise.
Je n’avais plus de perles, j’ai donc utilisé de superbes fleurs de jasmin, et les ai infusées dans une théière solitaire dont je parlerai un peu plus tard, elle vient de Suisse, elle me rappelle encore une autre belle rencontre.
Le dessert était lui aussi de circonstance : glace au thé de Noël et pomme pochée au thé (Recettes au thé (avec Kusmi), p. 100) : le thé conseillé était du Lapsang Souchong mais j’ai employé du thé de Noël. Je n’ai pas été très heureuse du résultat, la pomme tombait en compote à l’extérieur et est restée dure au centre, mais le sirop de thé était délicieux. Encore des moments chaleureux, très Noël.
1 commentaire:
Figure-toi que c'est moi qui ai la crèche. C'est aussi un "vrai" souvenir de notre enfance... Bravo pour ce repas qui était certainement délicieux.
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