Et j’ai sélectionné un Pu Er cru (TN 505 en vrac de chez Thés de Chine) pour accompagner ma lecture. Je prépare comme chaque fois le matériel. Je mets 6g de feuilles sèches dans ma théière en pierre. Elles sont vraiment superbes, grandes, joliment torsadées et dont la couleur varie de nuances de bruns aux gris plus ou moins prononcés. La première infusion d’une minute fait ressortir une forte odeur de cuir, de terre et d’écurie. La liqueur donne un orangé lumineux transparent, elle est incroyablement douce, la saveur contraste vraiment avec l’odeur plus forte. Mais mon projet de lecture va être bousculé, c’est le nom d’Alexandra David-Néel qui s’impose à moi dès la première gorgée. Je me laisse guider par cette sensation que ce thé de contraste convient mieux avec cette "Lampe de la Sagesse", comme l’a appelée son premier Maître.
Les infusions se succèdent en même temps que je voyage dans le monde de cette femme hors du commun. Les 5 premières à 1 minute, les 3 suivantes à 1’30’’. Et cette musique envoûtante ponctue des phrases fortes. Je continue à boire ce thé noir en même temps que les paroles de cette Alexandra qui me fascine, et depuis longtemps. Douzième et dernière infusion (les 4 dernières à 2 minutes), non pas que le thé ait tout donné mais bien parce que la fatigue m’envahit. Mon esprit a lutté contre cet assoupissement, mon corps n’est pas d’accord, c’est lui qui a le dernier mot. J’achève ce billet avant de me mettre sous la couette, réjouie par ces moments d’ivresse entre thé blanc et thé noir. Et, bien sûr, une dernière pensée émue pour les cueilleuses et ceux qui ont façonné avec patience et savoir-faire cette superbe liqueur.
Les infusions se succèdent en même temps que je voyage dans le monde de cette femme hors du commun. Les 5 premières à 1 minute, les 3 suivantes à 1’30’’. Et cette musique envoûtante ponctue des phrases fortes. Je continue à boire ce thé noir en même temps que les paroles de cette Alexandra qui me fascine, et depuis longtemps. Douzième et dernière infusion (les 4 dernières à 2 minutes), non pas que le thé ait tout donné mais bien parce que la fatigue m’envahit. Mon esprit a lutté contre cet assoupissement, mon corps n’est pas d’accord, c’est lui qui a le dernier mot. J’achève ce billet avant de me mettre sous la couette, réjouie par ces moments d’ivresse entre thé blanc et thé noir. Et, bien sûr, une dernière pensée émue pour les cueilleuses et ceux qui ont façonné avec patience et savoir-faire cette superbe liqueur.
1 commentaire:
Hum, lecture, musique et ivresse au thé... un très beau moment pour permettre de rentrer dans les couvertures ravie!
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