Nature, thé et ... perce-oreilles

Tels pourraient être les mots-clés de ce début de semaine automnal! Lundi, mon mari vient m’apporter ce superbe dahlia mais le temps de faire chauffer l’eau pour le thé, j’ai vu 2 perce-oreilles sortir de leur surprenante cachette et comme je ne voulais pas les écraser je suis allée chercher un carton, le temps de revenir ils avaient disparu. J’avoue que je n’étais pas très heureuse, que vont faire ces insectes dans un univers qui n’est pas le leur ? Hier matin, rebelote, mon gentil mari m’offre cette fois tout un bouquet. Mais, échaudée par mon aventure de lundi, je les inspecte sur toutes les coutures, j’ai eu un indicible fou rire en "éperce-oreillant" (néologisme de la même famille qu’épouiller) ces jolies fleurs, j’avais l’impression de me transformer en guenon… mais je n’ai rien eu à faire, heureusement parce que les guenons mangent leurs trouvailles ! Après ce "dur" labeur, un repos bien mérité, lecture accompagnée d’un Glenburn tea, un excellent Darjeeling de chez Postcards. Ce choix n’est pas anodin, dimanche je connaîtrai les dates exactes de notre escapade à Londres… Et avec ma dernière gorgée, une pensée particulière pour Lune, en espérant qu’elle soit très vite remise. Nous devions nous voir ce mardi après-midi mais ce n’est que partie remise. Gros plan sur la seule fleur encore correcte - les autres perdent déjà leurs pétales - avant d’aller au jardin, il fait venteux mais sec et j’adore cela. Je voudrais voir où en est l’invasion. Ce matin, il règne un vrai temps d’automne. Mon choix se porte cette fois sur un E-Mei préparé en zhong. Tout en savourant cette douce liqueur, mes pensées s’évadent vers Strasbourg, merci à Nicolas et Françoise pour cette belle idée, et à Nikosan que nous rencontrerons certainement, de superbes moments d’échanges en perspective… reste à accorder nos agendas. Après 3 infusions, les petites feuilles aromatiques ont tout donné, il est temps que j’aille préparer le repas. Cet après-midi, envie d’évasion, avant de continuer la lecture de Un Thé chez les éléphants, il me reste à m’en préparer un. Je choisis à nouveau l’E-Mei, mais cette fois en théière. La saveur est très reconnaissable mais nettement plus atténuée que celle en zhong. Et ce soir, il fait assez cru dans la maison, nous avons fait une flambée, la première d’une longue série, je le crains.