Deux "jours" surréalistes se terminent, entre le
grand Jacques et LA môme. Le 9 dernier, il y a eu 35 ans que Jacques Brel
disparaissait. J’ai décidé d’écouter une fois encore ce que ce poète écorché
vif mais si lucide a chanté. Bien installée dans mon salon bleu-thé, vers 21
heures, j’ai commencé à me régaler les oreilles et les papilles… cela a duré
toute la nuit ! Le grand Jacques a marqué profondément mon adolescence et
en l’écoutant des tas de souvenirs de cette période exaltante et difficile me
sont revenus, entre rires et sérieux mais toujours des émotions intenses liées
à ces souvenirs dont certains auxquels je ne pensais plus depuis des lustres.
J’ai donc vécu le lendemain en horaire décalé, inversé même. Résultat, aucune fatigue le soir venu, me
revoilà donc dans mon cocon à écouter le reste de la compil Brel, le jour des
50 ans de la disparition d’Edith Piaf. Une deuxième nuit blanche mais pas
terne, d’autres souvenirs, d’autres émotions ! Mais un regret, je n’ai pu
écouter une de mes chansons préférées, Les blouses blanches, je ne l’ai que
sur un disque vinyle. Elle est pour moi intimement liée à Camille Claudel qui a
aussi été enfermée par son frère, un grand catholique pourtant, parce qu’elle
était "sortie du bocal" (référence à L’élégance du hérisson, un de
mes livres-culte). Mais ce soir, je reprends ma vie "normale".
Envie d’un Pu Er cuit, griffé Terre
de Chine.
Il se présente sous forme de "pastille".
Infusé dans cette petite théière dragon, sous les yeux de Lu Yu. Elle aussi me
rappelle de beaux souvenirs, entre
autres qu’elle est le cadeau d’une de mes anciennes étudiantes (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/11/entre-lectures-et-partage.html ).Thé de
méditation, thé de partage par la pensée.
Trois théières plus tard, les belles vont
sécher et rejoindront ce qui bientôt me fera rêver, en attendant je vais rejoindre les bras de Morphée en me contentant d'un simple oreiller, qui ne m'empêche pas de rêver d'ailleurs.
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