vendredi 11 octobre 2013

Ce soir, le thé a repris ses droits…

Deux "jours" surréalistes  se terminent, entre le grand Jacques et LA môme. Le 9 dernier, il y a eu 35 ans que Jacques Brel disparaissait. J’ai décidé d’écouter une fois encore ce que ce poète écorché vif mais si lucide a chanté. Bien installée dans mon salon bleu-thé, vers 21 heures, j’ai commencé à me régaler les oreilles et les papilles… cela a duré toute la nuit ! Le grand Jacques a marqué profondément mon adolescence et en l’écoutant des tas de souvenirs de cette période exaltante et difficile me sont revenus, entre rires et sérieux mais toujours des émotions intenses liées à ces souvenirs dont certains auxquels je ne pensais plus depuis des lustres. J’ai donc vécu le lendemain en horaire décalé, inversé même.  Résultat, aucune fatigue le soir venu, me revoilà donc dans mon cocon à écouter le reste de la compil Brel, le jour des 50 ans de la disparition d’Edith Piaf. Une deuxième nuit blanche mais pas terne, d’autres souvenirs, d’autres émotions ! Mais un regret, je n’ai pu écouter une de mes chansons préférées, Les blouses blanches, je ne l’ai que sur un disque vinyle. Elle est pour moi intimement liée à Camille Claudel qui a aussi été enfermée par son frère, un grand catholique pourtant, parce qu’elle était "sortie du bocal" (référence à L’élégance du hérisson, un de mes livres-culte). Mais ce soir, je reprends ma vie "normale". 
Envie d’un Pu Er cuit, griffé Terre de Chine
Il se présente sous forme de "pastille". 
Infusé dans cette petite théière dragon, sous les yeux de Lu Yu. Elle aussi me rappelle de beaux souvenirs,  entre autres qu’elle est le cadeau d’une de mes anciennes étudiantes (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/11/entre-lectures-et-partage.html ).Thé de méditation, thé de partage par la pensée.  
Trois théières plus tard, les belles vont sécher et rejoindront ce qui bientôt me fera rêver, en attendant je vais rejoindre les bras de Morphée en me contentant d'un simple oreiller, qui ne m'empêche pas de rêver d'ailleurs.

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