Après une séance d’acupuncture +++, me voilà en route pour la capitale, à la découverte du lunch chez
Zen Touch. Après avoir tourné 25 minutes pour essayer de trouver un parking, finalement trouvé à près d’un km de là !, j’arrive toute guillerette rue de Rollebeek.
Et je tombe sur cette affiche… j’aurais bien eu besoin d’un arrêt dans ce lieu.
Je ne supporte décidément plus la ville et tourner en rond m’énerve au plus haut point. Mais j’ai hâte de découvrir le fameux lunch, je rentre donc dans la maison d’à côté. Mais là, déception, il n’y a pas encore de lunch cette semaine. Je ne suis pas très heureuse parce que j’ai réservé par téléphone ce matin, sauf que le numéro que je possède est celui du salon de massage, celui du salon de thé est le 02 / 512 63 88, et le message n’a pas été transmis !
Devant ma mine déconfite, Sophie se propose de m’offrir un thé, ce sera cette fois du
Long Jing, il est très doux, suave et plus légèrement dosé que ce que quand je le prépare. Assez étonnement cela ne m’a pas dérangé (eh oui Fanou… tout arrive= message codé). Je l'ai bu à la santé de celle qui m'a fait ce beau cadeau.
J’aime beaucoup la théière et son filtre ingénieux jamais vu ailleurs.
Je n’ai pas (encore) de petite théière en verre parce que je sais ce que je ne veux pas, mais je n’avais pas encore eu de coup de cœur, c’est arrivé aujourd’hui. J’ai longtemps hésité entre les 2 modèles.
J’ai finalement choisi. Arrivée à la maison, je déballe ce trésor que je veux inaugurer tout de suite.
Contenance 25 cl, faite à la main, elle me plaît vraiment, elle va très bien ici.
Le filtre est incorporé à la théière, ce sera certainement très pratique.
Et elle se range parfaitement dans mon étagère, j'avais un doute c’est pour cela que j’avais hésité avec l’autre modèle.
Reste à choisir avec quoi je vais la baptiser… Et ce
Bi Lo Chun s’impose à moi, il vient de chez
Zen Zoo, un autre endroit coup de cœur, qu'il me tarde de revoir.
Les feuilles posées dans le fond de la théière n’attendent qu’une chose, être réveillées.
Elles entament leur ballet, lent et gracieux.
Pendant ce temps, je découvre ce mystérieux paquet reçu ce matin de Pierre et Lamou. Ils ne boivent pas de thé sans croquer un de ces "isomeguri".
J’en prépare donc deux et je m’apprête à déguster ce premier thé dans ma théière. Délicieuses ces petites gâteries aux algues, merci à vous deux. Je savoure l’infusion avec beaucoup d’émotion, non seulement parce que ce thé est extraordinaire, mais aussi parce que qu’un projet contrarié peut mener à beaucoup de bonheur.
Pendant que la deuxième infusion se prépare, je pense à ceux que j’ai rencontrés aujourd’hui qui ont illuminé ma journée, et grâce à qui je passe un moment à la fois si intime et si fort.
Je me sens en état de reprendre la lecture de ce livre, je me sens plus réceptive à ce qui est écrit. Et effectivement cette fois-ci elle me paraît non pas plus simple mais plus abordable, ainsi la notion "Agir par le non-agir", que je comprenais " intellectuellement" et qui aujourd’hui prend un vrai sens pour moi.
Est-ce l’influence du thé, ou les émotions fortes ressenties ce jour ? Un peu des deux sans doute. Je referme le livre pour m’imprégner de ce que je viens de lire, départ d’une belle méditation.
Ces superbes feuilles ont à présent tout donné, je vais les rendre à la terre. Et je garde en tête cette phrase (page 67), de quoi méditer pendant un certain temps pour la mettre en pratique:
"(…) non pas ne rien faire, ni laisser faire, mais plutôt ne rien forcer, ne pas en faire trop, en un mot savoir faire juste ce qu’il faut pour que les choses se fassent d’elles-mêmes."