mardi 15 avril 2014

Un mardi perturbé qui se termine en beauté

Beau début de matinée, après mon rituel-santé, je vais allumer mon PC, un message apparaît : mise à jour 1 à 8, ne pas éteindre avant la fin  de l'installation. Pas de problème, je descends partager le petit-déjeuner avec mon mari. En remontant, la mise à jour est toujours en route...
Je prépare donc le thé de ce matin, un Sichuan Hong Mao Feng griffé Unami pour accompagner ma méditation en musique.
Un coup d’œil au ciel après ce long moment de vraie détente et me revoilà devant cet engin, il tourne toujours mais en rond du moins je le suppose, rien n'a bougé depuis près de 2 heures. Je ne suis plus zen du tout, je décide de l'éteindre
et de me rendre dans cette ménagerie particulière. Le slogan n'est pas usurpé, Anthony me le débloque en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. Ravie, je demande ce que je dois faire si cela arrive encore, la réponse ne me surprend pas : ne pas chipoter aux touches, ne pas fermer, laisser le programme s'achever de lui-même. Dont acte... Pas le temps de préparer une gâterie pour mon invitée, malheureusement.
Joyeuses retrouvailles.
Quand je demande à Carine ce qu'elle choisit comme thé, elle me propose de me faire goûter un thé du Rwanda... J'ai accepté pour lui faire plaisir mais j'ai des craintes, la seule fois où j'en ai goûté, c'est une ancienne étudiante qui me l'a ramené de là-bas, c'était positivement imbuvable, des feuilles réduites presque en poussière, un goût acre et la couleur de l'infusion presque noire.
Mais rien de tout cela, d'abord la couleur, cuivrée brillante. Et que dire de la saveur ! Je laisse parler la sommelière : en attaque, rappelle l'ovomaltine, cela commence fort, je détestais cela. Je trempe quand même mes lèvres, je ne reconnais pas ce goût (heureusement) par contre il me fait penser à un Assam en plus doux et surtout avec des saveurs plus subtiles que je n'identifie pas mais Carine continue à analyser ce breuvage, impressionnée, je bois ses paroles : notes de sirop d'érable, légère acidité et notes de chocolat comme dans le Keemun. Le breuvage plus tiède maintenant révèle d'autres notes, j'y décèle des notes épicées et sucrées à la fois et c'est Carine qui trouve : les abricots utilisés dans les tajines... Un vrai bonheur que ces échanges et une heureuse surprise que ce thé qui vaut la peine d'être découvert. J'en reparlerai quand Carine m'aura envoyé l'histoire de ce thé, cela m'a émue.
Tout en savourant ce surprenant thé, nous parlons aussi cuisine et fromages en particulier, si ce thé rwandais s'associe bien avec le parmesan et le camembert je suis carrément estomaquée par ce qu'elle me dit : association fromages fleuris (roquefort, chèvres fleuris et long jing ou... thé au jasmin!) Promis Carine, je testerai quand j'aurai racheté du thé au jasmin. Merci aussi pour tes conseils culinaires dont je reparlerai quand je les mettrai en pratique.
Ta roue des saveurs trouvera bientôt une place de choix dans mon salon. Merci pour cela aussi. Une superbe après-midi après une matinée imprévue.
. Au programme ce soir... je reçois des amis lundi. Je ne sais pas encore avec quel thé pour m'inspirer mais je le boirai à ma petite-fille Émilie qui m'a donné de si bonnes nouvelles de Shanghai, j'ai hâte de vous revoir, vous un peu moins je suppose....

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