Après une journée de labeur effréné samedi, je me suis retirée dans mon
cocon resplendissant de propreté pour admirer le travail accompli, et d’une
seule traite cette fois-ci ! Il faut dire que la cuisine devait être
achevée, « sûr de sûr samedi» , sauf que… Mon mari a mis au moins 5
paires de gants pour m’annoncer la nouvelle, j’avais deux choix : exploser
ou canaliser mon énergie négative débordante genre casserole à pression, j’ai
choisi la deuxième solution. C’est fou ce que la colère, je devrais même dire
la rage, transformée donne des résultats
surprenants ! Cela faisait quasi un an que je n’avais plus tout nettoyé de
fond en comble, et à l’époque, j’avais mis deux jours (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/02/nettoyage-de-printemps-mais-pas-que.html
). Mais le résultat est là, plus un gramme de poussière nulle part. Je pensais
m’endormir très vite après cet exploit, mais ni Hypnos ni Morphée ne se sont
manifestés, Pendant une bonne partie de cette nuit spéciale, mon esprit a
vagabondé, me faisant revivre des moments forts de ces 4 dernières années, c’était
magiquissime ! Ce dimanche s’est donc passé en horaire décalé,
heureusement mon mari sortait aujourd’hui, j’ai donc pu vivre à mon rythme :
petit-déjeuner à 11 heures, dîner à 14h30 et entre les deux, un peu de jardinage
sous un merveilleux soleil printanier.
Et ce ciel m’a inspirée.
Sur ma terrasse,
bien abritée, il fait 17° !
Il
ne me restait plus beaucoup de ce Thé des Princes griffé ThéÔdor, la dernière fois
que je l’ai infusé date de l’année dernière, une date particulière : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/12/resurrection-merci-la-vie.html
et comme chaque fois qu’il ne me reste que quelques feuilles, je les garde pour
une occasion particulière, ce fut aujourd’hui, mon premier thé sur la terrasse!
Tout en savourant ce breuvage aux notes douces, légèrement sucrées, j’observe
cette nature en pleine résurrection et les hôtes de ce lieu au va-et-vient
incessant à la mangeoire, tandis que le faisan criaille à s’époumoner. Sans
résultat jusqu’ici, madame ne se montre pas. La théière est vide et la
température ne me permet plus de rester dehors, c’était un très bon début.
Retour
dans mon cocon où j’admire ces Belles,
mais à les voir, je pense qu’elles n’ont pas encore tout donné,
je les pose
dans le zhong
je pense qu’elles n’ont pas dit leur dernier mot.
Et
effectivement, la couleur a foncé, les notes sont plus boisées, et la liqueur,
plus corsée, me réchauffe et me fait penser au ginseng dont les feuilles ont
été imprégnées.
Et plus particulièrement à cette grande boîte, encore un
cadeau, merci à mon généreux donateur…
A l’intérieur plein de petits sachets.
en rouge et vert
et
de l’autre côté, des pourcentages, mais de quoi ???
Le côté du
couvercle me donne une explication, il n’y a pas que du ginseng, peu s’en faut
mais par contre pas de thé, contrairement à ce qui est annoncé sur la boite.
Je suis
curieuse de découvrir ce mystérieux contenu, et là un fou rire, l’odeur de ces
petits grains me fait penser à celle d’un bouillon-cube !
L’eau
chaude les dissout instantanément et donne une belle couleur soleil à cette
improbable infusion. Je ne peux encore rien dire sur cette saveur particulière,
mais rien à voir avec le bouillon-cube. Un cri strident trouble tout à coup le
calme de mon salon bleu-thé, c’est le faisan. Que lui arrive-t-il?
Je me précipite sur la
terrasse, mais rien à l’horizon et je ne l'entends plus; par contre un bruit de moteur dans l’allée, c’est
mon mari qui rentre,
Un dernier regard sur le soleil couchant et je vais
le rejoindre, je passerai la soirée avec lui après cette journée en solitaire. La
vie est pleine de petits bonheurs, et de belles surprises.
Faire connaissance
-
Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 6 jours
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire