De mon côté, je continue à ma manière en mettant à l’honneur mes belles
anglaises. Ce matin, Elisabeth 1ère dans laquelle j’infuse une fois encore le
Royal London Blend de chez Tea Palace, un palace que je fréquente plus que
celui de Buckingham. Ce thé assez doux bien que corsé me réchauffe le corps et
me fait revivre avec un peu de nostalgie l’escapade londonienne avec mon club
de thé (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2011/05/vendredi-13-premier-jour-de-bonheur.html
). L’intérêt de ces théières est qu’elles conviennent très bien pour les thés
de lecture, leur contenance limitée permet de varier les plaisirs gustatifs.
Je compte passer la journée avec le juge Ti, et prépare donc l’ambiance
ad hoc. J’aurais bien sûr pu relire le chien des Baskerville… La boîte Sherlock
Homes est vide depuis longtemps, la caverne d’Ali-Baba, située en face du musée
consacré au célèbre détective n’existe plus.
Elle servira à compléter le
décor. Ici aussi un peu de nostalgie comme le montre le billet de ce
fameux vendredi 13… Et pour accueillir le Collines d’Or de l’Essence du thé, un
mug très British, ma lecture peut commencer. Voyage dans le temps, me voici
maintenant revenue à la dynastie Tang, prête à suivre le juge qui aime le thé.
Après 3 chapitres, la théière est vide.
Une autre, la Tour blanche, la remplace qui contient cette fois du Ming
Orchidée, découvert il y a un certain temps déjà parmi les thés d’excellence
chez ThéÔdor. Celui-ci vient de la Magie du Thé. J’en bois une ou deux gorgées
chaque fois que le mot « thé » apparait dans le livre. Et page 23,
l’auteur y parle de mottes de thé, je suppose qu’il s’agit de Pu Er en brique.
Et plus loin (page 33) le juge se fit "servir un thé de l’ouest sans
beurre de yak". Je ne me lasse pas de ce genre particulier qui outre l’intrigue
principale, donne quelques informations de ce genre, même si j’aimerais en
savoir plus…
Après le dîner, il pleut toujours, je remets les courses à
demain et je me réfugie à nouveau dans mon cocon, où ces superbes voiles
coréens me protègent à la fois des rayons parfois violents du soleil (oui, oui,
cela arrive) et, comme maintenant, me cache le spectacle déprimant du temps qui
fait plus penser à l’automne qu’à la fin du printemps.
Le thé choisi est un
thé que j’apprécie particulièrement l’après-midi, le Temi , de chez Cha Yuan, infusé dans la Big Ben,
accompagné de 2 petits cookies.
Après un passage en cuisine, un dernier
thé pour poursuivre ma lecture, un Alishan. Il est question à un certain moment
du récit de thé rituel qui, si mes informations sont bonnes, scelle les
fiançailles. Et une phrase de la page précédente (page 84) reflète assez bien l’esprit
(sans jeu de mot) de ce roman : "Ti n’adorait pas recevoir le
témoignage des spectres, bien que cela n’eut rien d’inhabituel dans un empire
où la limite entre le monde des vivants et celui des morts n’était pas
clairement tracée." Je vais maintenant laisser le juge avec les
ectoplasmes de l’époque pour écouter une
voix, celle de Maria Callas. Une journée comme je les aime pendant laquelle j'ai pu me livrer à 3 de mes passions, dont une trascende les autres cependant...
2 commentaires:
Bonjour Francine
Après mon séjour au fin fond des ardennes Belges avec 8° mais dans une ambiance Japonaise ! Me voici en te lisant en Angleterre avec tes belles théières :)Que je découvre avec beaucoup de plaisir.
Pour Anvers je ne t'oublie pas ;)
Bise & bonne soirée
Merci Cathy, si la température ne me fait pas rêver, l'ambiance japonaise par contre... A très vite à Anvers, ou à Hasselt!
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