Alors que mon mari veut suivre les
festivités royales à la télévision, pour moi, il n’en est pas question mais
pour être en phase avec cet évènement mondial, je me mets dans l’ambiance… J’adore
ces petites anglaises, il fut un temps où chaque fois que je me rendais à
Londres, j’en ramenais une.
Je n’ai trouvé de drapeau ad hoc que sur mon
dictionnaire.
Celui-ci me sera bien nécessaire pour aborder la lecture de
ce livre un peu spécial. Le thé choisi est un Meng Ding Gan Lu de chez Tchang de Chine.
Dès les
premières pages cependant, c’est une autre information qui retient mon
attention, elle concerne le lien entre les Portugais et le thé, une autre
version, ce serait bien les Portugais qui auraient introduit le thé en Europe,
les Hollandais eux l’ont popularisé.
Je vais donc essayer de corroborer
cette information mais avant, je veux aller
directement à l’essentiel, et voir si je peux découvrir mon avenir dans mes
feuilles préférées… Déjà la précision des dessins me rend dubitative...
Et là, fou rire, je ne lirai jamais dans les "feuilles",
celles que j’utilise ne conviennent pas et je n’ai pas de "dust",
quelle tristesse ! La seule fois où on m’a lu mon avenir, c’était en
Grèce, leur café s’y prête très bien…Je n’ai eu que de bons présages à l’époque,
je m’en tiendrai à cela.
C’est vrai qu’en faisant les recherches pour
rédiger le billet précédent, je n’avais consulté que les ouvrages en français.
Et dans ce petit livre consacré à L’East Indian Company, je retrouve le
rôle des Portugais à Macao dont m’a déjà parlé Kris dans son commentaire.
Elle me donne un lien que je suis allée
consulter http://tea.co.uk/catherine-of-braganza et là par
contre, je trouve des informations qui ne correspondent pas à ce que j’ai lu
dans mes livres.
Je vais donc les consulter à nouveau, et cette
fois-ci mon thé de lecture sera un Qimen
Mao Feng infusé dans une théière de circonstance et bu dans un mug so British.
Dans son Histoire du thé, Paul
Butel parle bien d’un courtisan, mais celui-ci ne porte pas le même nom, il le
nomme Edmund Hallen, et il aurait écrit une ode intitulée : "A la
meilleure des reines, la meilleures des herbes". pour le premier
anniversaire du règne de Catherine, tandis que dans l’article anglais, il s’agit
de Edmund Waller dont le poème est composé pour son anniversaire.
Dans Tea for 2, on en sait
plus sur les raisons du mariage de la princesse portugaise : comme quasi
toujours, c’est la géopolitique qui est en jeu.
Un peu plus loin, on
reparle des Portugais et de leur lien au thé. Par contre il est clairement dit
qu’aucun texte ne fait allusion au rôle prépondérant de princesse concernant le
thé, on y parle de ce Samuel Pepys qui
parle du thé que boit son épouse comme une " tisane médicamenteuse" (...) mais
jamais il n’associa le thé à la reine". J’en resterai là pour l’histoire, le plus
important est le présent et le bonheur jamais démenti que procurent ces
Feuilles... Je me servirai par contre tout le week-end de mes belles petites
Anglaises pour célébrer à ma façon une tranche d’histoire contemporaine :
God save the Queen...
2 commentaires:
Eh oui, Catherine apportait en dot Bombay, qui allait favoriser le commerce anglais, ce que le UK Tea Council traite sous Charles II, laissant à l'infante son coffre de thé et son habitude d'en boire.
Kris
Pas mal résumé, Kris. De mon côté j'ai voulu laisser un commentaire sur "ton" jubilé mais il n'est pas passé. Je vais réessayer, mais je te demandais si tu savais avec certitude quel(s) est (sont) le(s) thé(s) préféré(s) de la reine...
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