mercredi 4 juillet 2012

Opération grenier

En voyant le ciel ce matin, je me suis dit qu’on serait mieux au grenier que sur la terrasse ! Première surprise, ma filleule ne veut pas de thé, "au boulot tout de suite"… Ce qui ne fait pas mon affaire, mais bon.
Assez curieusement le triage va nettement plus vite aujourd’hui, je ne me pose pas trop de questions, c’est vrai que mes neurones ne sont pas très efficaces, ce qui dans ce cas-ci semble être assez bon…
La voiture est une fois encore bourrée.
Un petit repas de circonstance… mais toujours pas de thé, c’est quoi cette grimace Puce, tu as peur que cette pauvre crevette grise te mange ?... Nous avions à peine terminé le repas, que des gouttes sont tombées, il y avait longtemps…
Tandis que ma filleule se tape la déchetterie…
... me voilà dans mon salon, et pas pour faire le ménage ! Ma Puce, à la tienne, j’ai bien peur que les bols soient vides quand tu reviendras. C'est LE Yamato Kabuse Sencha griffé ThéÔdor.
Même revenue elle ne veut toujours pas de thé, je commence à m’inquiéter, la seule chose qui l’intéresse, c’est de résoudre le problème des bols fusionnels, elle est comme moi, tant qu’elle n’a pas trouvé, elle cherchera. Elle change de produit et j’ai ordre de les laisser dans ce petit bassin jusqu’à demain.
Et la voilà maintenant qu’elle se met à chanter : " parce que la vie vaut mieux que de faire la vaisselle" en se mettant en position pour faire du … ski  nautique ! Mais non, ce n’est pas l’effet du soleil, c’est la pub pour ce produit, une ménagère, dont l’âge ne m’a pas été communiqué, se livre à ce sport sur une assiette… Elle en sait des choses ma filleule, quel éclectisme ! Encore merci pour ta prestation (et pas que dans le grenier), ô ma Puce, que ferais-je sans toi ? A mercredi, pour changer.
Après le souper et malgré un ciel tourmenté et menaçant, je ne résiste pas.
J’avais préparé du Cassia en infusion froide, et ce livre de contes momentanément sauvé.
Je me souviens qu’à l’époque, en 1993 exactement comme l’attestent l’étiquette et le prix en francs belges, je l’avais parcouru sans plus. En parcourant la table des matières, je constate qu’il n’y a qu’un conte chinois et un japonais.  Je me base alors sur l’intitulé et je choisis Le chemin vers le ciel. Ce titre correspond à 2 contes, l’un est indien guayaros et bororos. Il raconte la formation du soleil et des étoiles, assez curieuse histoire pas du tout poétique. L’autre est roumain, il est question d’un poirier tellement grand qu’il est impossible d’aller cueillir les fruits. Ici aussi je n’accroche pas, la langue est lourde, peut-être est-ce dû à la traduction ? Bref je n’accroche pas, ce livre ira bientôt en rejoindre d’autres.
 D’autant que les premières gouttes font leur apparition. Je me rends donc à la raison et rejoins mon cocon, ce sera une soirée musique. Et thé évidemment.

3 commentaires:

Nicolas a dit…

Bonjour Francine,

Je vois sur les photos que les deux bols sont encore "collés".

Mince alors!... Je propose la chose suivante :

Placer le bol du dessous dans une bassine d'eau chaude pour le dilater. Et placer des glaçons dans le bol du dessus pour le contracter.

Espérons que la physique puisse résoudre ce problème.

Bien à toi
Nicolas

Francine a dit…

Figure-toi que me souvenant de mes cours de physique, c'est exactement ce que j'ai fait en premier lieu! Mauvaise idée, le bol du dessus s'est "tassé". Je n'ai jamais aimé la physique, aujourd'hui je la déteste!

Nicolas a dit…

Mince alors :(