Mais avant cela, le premier thé de la journée, un Makaibari de Magie du Thé et une
relecture, quasi rien sur le thé et la vaisselle présentée est très antérieure
à l’époque du roman qui m’occupe pour le moment.
Plutôt que de prendre des
notes et de les recopier après sur mon PC, je noterai tout directement.
J’accompagne ma lecture d’un délicieux Bi
Lo Chun de Taiwan que je déguste en pensant à mon amie Ling-Ling, ma
généreuse donatrice que j’ai hâte de revoir. Il ne sera pas question de ce
thé-ci dans le chapitre intitulé Les thés. L’auteur confirme que le
thé est un vrai rituel dans le roman, ce qui me donne encore plus envie de le
lire.
On y parle de l’importance de la qualité de l’eau, ce que je lis me
fais rêver d’abord, éclater de rire ensuite… Si "trois tasses, c’est pour
l’abreuvement d’un bœuf ou d’un mulet", comment qualifierait-on
quelqu’un qui en boit toute la journée en le savourant… Je me demande aussi comment était conservée "l'eau de l'année d'avant"...
Et voilà pourquoi à
cette époque on se rinçait parfois la bouche avec du thé tiède.
Parmi les
thés cités, l’auteur parle de thé parfumé, ce qui me donne l’occasion de
rappeler aux ayatollahs autoproclamés spécialistes que ce type de thé existait
déjà à l’époque de l’écriture du roman, le XVIIIe siècle et même bien avant.
J’interromps ma lecture ici pour me préparer un Osmanthus Heaven Tea de ThéÔdor.
Une façon pour moi d’honorer ces artisans qui perpétuent ces traditions
ancestrales.
J’aime les thés qui racontent une histoire, c’est le cas de
celui-ci : "Ce thé n’est pas né par hasard. Il est parfumé au jardin où il
est agrémenté des pistils jaunes des fleurs d’Osmanthus. Ceci depuis toujours,
depuis que le thé est thé dit-on là-bas. De nombreux textes, poésies, légendes
chinoises nous parlent ainsi de ce mariage de saveurs, savoir-faire depuis plus
de 3 siècles d’histoire…
Manufacturée dans le Yunnan, la fleur d’Osmanthus
est une des 10 fleurs traditionnelles de Chine, cultivée pour son parfum que
l’on dit proche de l’abricot.
Associé aux parfums du thé vert, c’est une
note plus jasminée, plus florale que donne en bouche cette association
audacieuse, servie dans ce qui est devenu une coutume, une tasse en jade. Je
n’ai pas de tasse en jade, j’ai utilisé cette jolie coupelle découverte chez Terre
de Chine. Infusions à la fois fleurie et fruitée. Et une pensée pour
mon généreux donateur. Merci de m'avoir fait découvrir ce thé "historique".
Un voyage sensoriel entre tous les
plaisirs du thé vert et des parfums de Chine. Temps d’infusion conseillé :
de 2 à 3 minutes dans une eau à 80°".
J’ai risqué une 3e
infusion que j’ai transvasée dans mon biberon, il fait merveilleux et je suis
allée faire la sieste sur ma terrasse.
Je me suis endormie après avoir
observé le ciel, en me réveillant, j’ai versé le thé dans la tasse, il est
devenu astringent, l’amertume était supportable mais la saveur n’avait plus
rien à voir avec ce que j’ai savouré avec délices avant, était-ce l’infusion de
trop ou le séjour dans le thermos ? Retour dans mon cocon, je reviendrai plus
tard sur le petit chapitre consacré aux Aliments aux vertus médicinales, j’ai
hâte de découvrir les recettes de la table des Jia. La première recette, Fœtus
de mouton cuit au lait et à la vapeur m’a temporairement coupé l’envie
d’aller plus loin d’autant que j’apprends que ce "met "était
réservé aux personnages âgées : "En effet, la chair d’une créature qui
n’a jamais vu la lumière du ciel ne convient pas aux jeunes".
Une autre activité m’attend, la réalisation d’un pull pour ma chère Mich,
l’auteure de cette magnifique petite nappe. Je sens que je vais y passer la
soirée : si je déteste coudre et n'ai aucun talent à l'aiguille unique, le tricot est une activité que j’affectionne
particulièrement, cela me détend et quand je commence, je ne peux plus m’arrêter,
c’est comme pour le thé… Je ne sais pas encore lequel m’accompagnera, ni combien de temps cela risque de durer
(j'ai assez dormi!) mais je termine d’abord le récit d’un beau dimanche ensoleillé qui m’a vue
renaître même si ma tension reste trop basse encore, il faudra que je lui règle aussi son compte à celle-là! Quand je pense que ma chère Marielle que je devais voir ce week-end en a beaucoup trop, c'est injuste... Ah si on pouvait adopter le principe des vases communicants!.
3 commentaires:
Merci merci merci et...bon appétit !!!! Bizouille Mich
Votre remarque sur les "ayatollah" du thé auto-proclamés m'a beaucoup amusée !
Avec un peu plus de connaissances et un peu moins de sottises assénées comme des vérités,Internet serait merveilleux
J'aime votre blog, vous me semblez, à vous lire, une personne fort chaleureuse
@ Mich: de rien mais pour le plat, ce sera après toi!
@ Marie-Claude: merci pour ce gentil commentaire et au plaisir de te lire à nouveau. Bois-tu aussi du thé? Bonne soirée
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